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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 10 au 29 mars 97
- Un drapeau tibétain à la télé
Au cours de l'émission "La grande famille" sur Canal +, le 27 mars, l'un des invités représentant le Comité de Soutien au Peuple Tibétain a montré un drapeau tibétain devant les caméras en expliquant que ce geste était passible aujourd'hui au Tibet de plusieurs années de prison. Il a également montré une photo du Dalaï Lama, en indiquant qu'un tel geste était aujourd'hui considéré comme un crime. Répondant aux questions des animateurs, il a souligné qu'un véritable tissu associatif existait aujourd'hui en France afin de faire connaître la situation au Tibet occupé et de défendre les intérêts de ses habitants.
N 970329
- Programme Dalaï Lama - avril 97
Mercredi 16 avril : Arrivée à Caen
Jeudi 17 avril
09h00-11h00 Visite du Mémorial
11h30-12h30 Conférence de presse
15h00-16h30 Conférence publique dans le Grand Hall du Mémorial pour la Paix "Le Tibet au 21ème siècle"
17h00 Plantation d'un arbre pour la Paix par le Dalaï Lama.
Lâcher de ballons et de colombes avec messages de paix
Vendredi 18 avril
11h00 Conférence pour 200 hommes politiques et hommes d'affaires de la région, invités par le Mémorial : "Développement matériel et spirituel". Départ pour Dijon
Samedi 19 avril
10h00 Ecole Supérieure de Commerce. Conférence "Réussite et sagesse" ESC, 29 rue Sambin 21000 Dijon Tél. 03 80 63 66 00 11h30 Conférence de presse au Conseil Général de la Côte-d'Or 13h00-18h00 Visite privée à l'abbaye de Citeaux. (Aucun visiteur admis)
Dimanche 20 avril
10h30 Arrivée à Nancy
11h30 Réception officielle à la Mairie
15h00 Rencontre avec la presse
16h30 Conférence publique : "La spiritualité à l'aube du 21ème siècle" 26-29 avril Enseignements à Karma Ling
30 avril Débat sur le dialogue inter-religieux Contacts de presse : Mme Estelle Saint-Martin, Chargée de Communication Euro Institutionnel RSCG 84, rue de Villiers 92680 Levallois P. Tél. 01 41 34 42 02 Fax 01 41 34 42 49
Programme détaillé des enseignements en rubrique "3 Conférences et Manifestations"
N 970328
- Vers un Tibet libre ?
Le Dalaï Lama a prédit le 26 mars dans une interview à la télévision de Taipei qu'il vivrait suffisamment longtemps pour voir le retour vers la mère patrie des exilés tibétains, ajoutant que cet événement pourrait avoir lieu dans les toutes prochaines années. Tôt dans la journée, le Dalaï Lama a présidé une cérémonie bouddhiste en plein air au cours de laquelle il avait béni une foule de 20.000 personnes. Il devrait rencontrer le président Lee TengHui le 27 mars, et a rencontré de nombreux responsables politiques taiwanais. Source : AFP 26 mars 97
N 970326
- Guides touristiques interdits
Le gouvernement chinois a publié un avis le 26 fév. 97 annonçant que 72 guides de touristes qui avaient suivi des études en Inde ou au Népal ne pourraient plus exercer leur métier. Ces guides, âgés pour la plupart de 18 à 32 ans, se sont entendus dire qu'ils n'étaient plus "qualifiés" pour un travail qu'ils effectuaient pourtant depuis des années. Pour être guide au Tibet, on doit passer un test puis acheter une licence. Les 72 guides incriminés n'ont plus le droit de passer le test ni d'avoir une licence (dont le prix est passé de 100 à 800 yuans, soit environ 600 Francs). La plupart de ces jeunes étaient devenus guides car ils parlaient anglais. C'était l'un des rares travaux qu'ils pouvaient faire. Or les Tibétains ne peuvent apprendre l'anglais que dans les écoles en exil en Inde, ou, s'ils restent au Tibet, que comme troisième langue (en apprenant du Chinois vers l'Anglais). La suppression de ces 72 guides est un moyen supplémentaire radical pour éliminer tout forme de communication entre les Tibétains et les touristes au Tibet, puisque les guides habilités restants seront non "pollués par l'éducation en exil". Source : TSG List, 25 mars 97
N 970325
- Kazakhstan et troubles au Xinjiang
Le Kazakhstan a officiellement "blâmé" le 25 mars pour la 1ère fois la politique menée par Pékin dans la province du Turkestan Oriental (Xinjiang). "D'un côté, c'est un problème intérieur de la Chine, mais du point de vue des droits de l'Homme, on peut blâmer l'écrasement violent par les autorités chinoises (des Ouïghours au Xinjiang)", a déclaré, lors d'une conférence de presse à Almaty, Beksoultan Sarsekov, chef du Conseil de sécurité du Kazakhstan. Les Kazakhs sont, comme les Ouïghours, une ethnie musulmane sunnite turcophone. Des organisations séparatistes au Xinjiang luttent, pour certaines les armes à la main, pour obtenir l'indépendance d'un "Ouïghouristan". Selon des mouvements politiques indépendantistes ouïghours établis au Kazakhstan, 57.000 Ouïghours militants ou sympathisants de la cause ouïghoure et leurs familles ont été arrêtés au Xinjiang depuis avril 1996. Sur la même période, environ 150 Ouïghours auraient été exécutés dans les prisons du Xinjiang ou abattus lors de tentatives d'évasion. Au moins 200.000 Ouïghours vivent au Kazakhstan, qui partage avec le Xinjiang chinois une frontière longue de plus de 1.000 km.
Source : AFP 25 mars 1997
N 970325
- Jusque dans les prisons...
La Chine a décidé de lutter contre le "séparatisme" jusque dans les prisons tibétaines et de "débusquer" les "bandes terroristes" dans la région musulmane du Turkestan Oriental (Xinjiang), récemment frappée par une série d'attentats. "Le combat contre le séparatisme et la préservation de l'unité nationale sont depuis longtemps les principales tâches politiques" du personnel pénitentiaire, a déclaré Gyamco, vice-président de la Région autonome du Tibet. "Les cadres de la police sont en première ligne dans ce combat, dans lequel toute ambiguïté doit être considérée comme une erreur politique", a-t-il ajouté au cours d'une réunion sur le "travail politique" en prison, qui s'est déroulée du 10 au 12 mars à Lhassa. "Il faut à tout moment parler politique (...) afin de pouvoir rééduquer la pensée des prisonniers, les remettant sur le droit chemin, élevant ainsi leur utilité politique et sociale", a de son côté déclaré Ci Cheng, membre du Parti communiste du Tibet. Cette campagne se doit de "débusquer les bandes terroristes" et de "les écraser avec le soutien des masses populaires", selon le communiqué de la Sécurité publique. Source : AFP 24 mars 97
N 970324
- Rencontre Dalaï Lama - Lee Teng-hui
Le président de Taïwan Lee Teng-hui devrait rencontrer le 27 mars le Dalaï Lama, chef spirituel des Tibétains, selon la présidence taïwanaise. Les deux hommes s'entretiendront à la Maison d'hôte du gouvernement, traditionnellement réservée aux rendez-vous avec les vice-présidents et les hauts responsables. En choisissant ce lieu de rencontre et non le bureau du président, le gouvernement de Taïwan espère ne pas attiser encore la colère de Pékin, qui accuse Taipei et le Dalaï Lama d'oeuvrer au démembrement de la Chine.
N 970323
- Arrivée du Dalaï Lama à Taiwan
Le Dalai Lama est arrivé le 22 mars à Kaohsiung (sud), venant de Singapour pour une première visite historique à Taïwan qu'il effectue à l'invitation d'une association bouddhiste. Arrivé pour six jours dans l'île nationaliste, il a été accueilli à l'aéroport par quelque 300 moines tibétains, ainsi que par plusieurs centaines de manifestants, certains favorables et d'autres (anti-indépendantistes), hostiles à sa visite. Un millier de policiers ont été mobilisés dans la ville de Kaohsiung pour assurer sa sécurité. Le gouvernement nationaliste n'a toutefois donné aucun caractère officiel à la visite du Dalai Lama, pour ne pas indisposer Pékin, mais la Chine a accusé le chef spirituel d'être de connivence avec le président Lee Teng-hui pour tenter de diviser la nation chinoise. A son arrivée, le Dalai Lama a souligné que sa visite ne visait à offenser personne. "Je garde toujours à l'esprit que mes activités ne doivent créer de difficulté à personne", a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse, ajoutant "partout où je vais, j'essaie toujours de promouvoir deux choses, les valeurs humaines et l'harmonie entre les religions". Source : AFP 22 mars 97
N 970322
- Dalaï Lama à Taiwan - réaction chinoise
La Chine redoute que la première visite historique du Dalai Lama à Taiwan n'aboutisse "à un pacte entre le diable et le démon" que représentent pour Pékin le président taiwanais Lee Teng-hui et le leader spirituel tibétain, accusés de vouloir diviser la patrie. "Le symbole est lourd de signification pour les Chinois, qui craignent avant tout que les autorités taiwanaises ne profitent de l'occasion pour modifier le statu quo sur le Tibet auquel ont toujours adhéré Pékin et Taipeh", a estimé un diplomate. "Les positions au sujet de la question tibétaine sont en train d'évoluer à Taiwan, sous la pression notamment des partisans de l'indépendance de l'île". "Le président Lee Teng-hui, que Pékin considère comme sa bête noire, pourrait être tenté de faire un coup médiatique en recevant le Dalai Lama, autre ennemi juré des Chinois, et faire à cette occasion des promesses généreuses sur l'autonomie du Tibet afin de se donner une image de progressiste", a-t-il estimé. Des députés du parti d'opposition indépendantiste DPP (Parti progressiste démocratique) font pression à Taiwan pour que le Dalai Lama soit reçu comme un invité d'Etat et soit autorisé à s'exprimer devant le Parlement. M. Lee a dit mardi à des députés du DPP qu'il rencontrerait le Dalai Lama, mais le bureau de la présidence s'est refusé à tout commentaire afin de ne pas irriter Pékin. Le frère du chef spirituel tibétain, Gyalo Thondup, tente d'apaiser les esprits en affirmant que cette visite, organisée à l'invitation de l'Association bouddhiste, est surtout destinée à "promouvoir les échanges religieux (avec Taiwan)". Il a déclaré à son arrivée à Taipeh qu'il avait fait "un rapport détaillé" aux autorités de Pékin sur cette visite et que le gouvernement chinois avait réagi "plutôt bien", malgré quelques critiques. Le quotidien China Daily a cependant décoché le 19 mars ses premières flêches en direction du Dalai Lama et de M. Lee, accusés de "mener un même combat destiné à diviser la Chine". Selon les diplomates, la Chine craint que toute promesse des autorités taiwanaises sur une autonomie élargie au Tibet suscite des revendications dans l'autre région sensible du Xinjiang (nord-ouest), en proie à une campagne terroriste menée par des séparatistes musulmans.
Source : AFP 20 mars 97
N 970322
- Nouvelle loi anti-"séparatistes"
L'Assemblée nationale populaire (ANP, parlement chinois) a entamé le 6 mars la discussion d'un projet de loi de Défense destinée à "non seulement protéger le pays d'éventuelles invasions armées, mais aussi de réprimer des soulèvements intérieurs, ainsi que des émeutes armées visant à diviser la patrie, à renverser le pouvoir ou à abattre le système socialiste", a expliqué le ministre de la Défense, Chi Haotian. M. Chi a notamment fait valoir la nécessité de "se tenir en alerte" contre une éventuelle évolution de l'île nationaliste de Taiwan vers la proclamation de son indépendence. Le projet de loi réaffirme d'autre part : "les forces armées de la République populaire de Chine doivent être sous la direction du PC". "Bien que le rôle dirigeant du PC sur tout le pays soit déjà défini par la Constitution, il fallait encore définir clairement son rôle dirigeant sur les forces armées", lui donnant "un cadre légal". La défense des frontières, ainsi que l'utilisation du budget de la défense, sont du ressort conjoint du Conseil d'Etat et de la Commission militaire centrale du PC, précise notamment le projet de loi. La Commission militaire est sous la direction du secrétaire général du PC Jiang Zemin, qui occupe également les fonctions de président de la République. M. Jiang, qui n'a pas de passé militaire, a reçu dernièrement des déclarations d'allégeance des forces armées, à la suite de la disparition du patriarche du régime chinois Deng Xiaoping, mort le 19 février. La loi, qui doit être votée avant la fin de la séance annuelle de l'ANP le 15 mars, sera la première du genre depuis la fondation de la République populaire en 1949. Source : AFP 6 mars 97
N 970320
- Une fête des morts bien encadrée
Le gouvernement a pris des dispositions pour que la Fête des morts, célébrée en Chine le 5 avril, ne donne pas lieu à "des excès". Selon la radio, ces dispositions ont été prises en raison des "excès" constatés ces dernières années, où l'on a vu "resurgir de vieilles coutumes", comme la réunion de dizaines de milliers de personnes qui "déposent des fleurs ou font brûler de faux billets". La commémoration des morts a souvent été en Chine le point de départ de manifestations politiques. En 1976, des milliers de Pékinois s'étaient rendus place Tiananmen pour honorer la mémoire du Premier ministre Zhou Enlai, disparu en janvier, et ce rassemblement avait tourné à l'émeute contre la "Bande des quatre" dirigée par Jiang Qing, l'épouse de Mao Tsétoung. Ces dernières années, la Fête des morts a donné lieu à un renforcement de la surveillance policière, par crainte de manifestations en l'honneur des victimes du mouvement démocratique écrasé par l'armée place Tiananmen, le 4 juin 1989. Cette année, l'ombre de Deng Xiaoping, disparu le 19 février à l'âge de 92 ans, planera sur cette fête. Source : AFP 19 mars 97
N 970319
- Témoignage de Chantal Mauduit
De retour de Dharamsala (Inde), l'alpiniste Chantal Mauduit a souhaité faire part de son émotion après avoir rencontré les réfugiés tibétains et le Dalaï Lama.
Dharamsala, 13 mars 97
« Pour ce vieil homme au crâne rasé, aux souvenirs blessés, pour ce moine au visage ridé d'horreurs, au corps torturé, je me dois de dire. Tout comme les émigrés nés en France, il a le droit au sol, le droit de son sol exproprié par les Chinois, le droit de ses vastes hauts-plateaux himalayens, le droit de son soleil, le droit de son sourire. Il s'appelle Thupten Tsering, il a vécu 71 ans dont 13 années de sa vie en prison sous les tortures des Chinois, accusé d'être pour la liberté de son peuple. Il a fui son pays, non pour survivre ("je suis vieux et fatigué") mais pour être témoin, témoin du mal. Du mal actuel qui emprisonne, torture, humilie femmes, hommes, enfants, vieillards, là-bas, loin, chez lui au pays des neiges éternelles, au pays du Yéti, des monastères bouddhistes, du thé au beurre de yak, au pays des chamanes, des danses masquées, au pays des prières volantes, au pays de Milarépa : le Tibet, son Tibet, leur Tibet. Il n'est question que de droits de l'homme dont les Français sont si fiers. Mais ces droits semblent se courber notamment sous le projet d'une expédition "d'alliance" à l'Everest. L'Everest, toit du monde où l'air est pur, où l'homme se devrait de l'être aussi, cet Everest là risque de perdre de son éclat. Cette terre promise aux himalayistes, cette terre de rêve d'enfant serait transformée en un lieu d'alliance de la France et de la Chine par une poignée de mains d'alpinistes chinois et français en son sommet. En ces hauts-lieux himalayens où tout n'est que beauté, cette symbolique n'est pas tolérable. Les alpinistes ne peuvent toiser ainsi du haut de cette montagne ce peuple qui souffre, ce peuple qui se meurt, ce peuple qui subit encore actuellement le génocide chinois. Alpinistes, soyons des acteurs des Droits de l'Homme, des droits des Tibétains en l'occurence. Si la montagne peut porter un message, qu'il soit à son image, lumineux, porteur d'espoir et de paix, paix dont le Dalaï Lama (Prix Nobel de la Paix 1989) est le porte-parole, de la paix qui devrait souffler depuis longtemps sur le Tibet. Et que le vent de sagesse himalayen ramène l'homme à l'homme. »
Source : message de Chantal Mauduit, à l'occasion de la diffusion de "J'ai 6 ans et je suis Tibétain" (16 mars 97)
N 970317
- Des réacteurs nucléaires pour Pékin
Les autorités françaises seraient engagées dans des conversations discrètes mais très importantes avec la Chine sur la filière nucléaire. L'objectif des Français -ministère de l'Industrie, EDF ou Framatome- est de convaincre les Chinois d'abandonner leur politique d'achat de centrales au coup par coup et d'adopter une politique de filière. La France, qui a déjà participé à la construction de 4 centrales, s'estime bien placée pour être le parteanire privilégié de cette nouvelle politique qui ferait bénéficier Pékin de l'effet de série, si important en matière nucléaire. L'idée est de proposer à la Chine une offre globale d'une dizaine de tranches, étant entendu que, pour un tel contrat, Paris accepterait des transferts de technologie et pourrait également participer à la mise en place de l'ensemble de la filière, du combustible au retraitement. Il s'agit là d'un sujet hautement politique récemment évoqué à Pékin par F. Borotra, et qui devrait être au coeur du prochain voyage en Chine de J. Chirac. Le volet financier sera également très important dans la mesure où il est probable que, s'ils sont intéressés, les Chinois demanderont une participation financière, notamment d'EDF.
Source : La Lettre de l'Expansion.
N 970316
- Appel à l'aide des Ouïghours du Turkestan Oriental
Selon un correspondant ouïghour réfugié aux Etats-Unis, c'est un véritable massacre qui aurait été perpétré par les troupes de la police armée chinoise dans la ville de Yining les 5 et 6 février derniers. Plus de 400 personnes auraient trouvé la mort lors de la répression d'une manifestation réclamant la libération des prisonniers politiques (appelés aussi "séparatistes" par les autorités chinoises). Un corps d'armée, composé de 30 000 hommes aurait été envoyé du Gansu, une province limitrophe, pour réprimer les troubles au "Xinjiang" (nom chinois du Turkestan Oriental),et les militaires auraient l'ordre de tirer à vue sur tout civil ne répondant pas à leur sommation. La visite aux prisonniers serait interdite, de même que la communication de toute information concernant la répression. Une véritable "chasse au faciès" serait en cours actuellement. Le fait de porter la moustache, par exemple, est considéré comme un signe de "séparatisme".
N 970315
- Un jouet chinois qui tue
Un magistrat français a interdit la vente d'un ours en peluche fabriqué en Chine, après la mort d'un bébé de 6 mois. L'autopsie avait en effet révélé la présence de fibres synthétiques provenant de l'ours dans les poumons de l'enfant. Or, des milliers d'exemplaires de cet ours ont déjà été importés en France par une société située à Valmont, dans l'Est de la France.
Source : AFP, 6 mars 97
NdE : Si vous observez le lieu de fabrication des jouets, vous découvrirez souvent que la plus grande partie provient de Chine, une quantité non négligeable de ces articles ayant été fabriqués par des prisonniers politiques dans les laogais (camps de travaux forcés, appelés aussi "camps de rééducation par le travail"), d'où leur prix de revient -et donc de vente-extrêmement bas. On comprend mieux ainsi les campagnes de boycott des produits fabriqués en Chine qui existent depuis quelques mois aux Etats-Unis. La Laogai Research Foundation, fondée par Harry Wu, américain d'origine chinoise, recence actuellement tous les articles fabriqués dans les laogais. Ceux-ci incluent les jouets, mais également des appareils électriques, d'outillage, des vêtements, ... N 970312
- Une police d'assurance pour l'armée
Un bureau spécial a été créé à Pékin pour étudier la possibilité de mettre en place une police d'assurance spécifique à l'Armée de Libération Populaire (PLA). Les fonds ainsi dégagés serviraient pour le personnel de l'armée (ou leurs familles) au cas où ils seraient blessés ou tués pendant le service. Ce plan d'aide a été élaboré pour "maintenir la stabilité et l'ordre au sein des troupes", selon Xinhua (Chine Nouvelle).
Source : AFP, 6 mars 97
NdE Par contre il est à noter qu'aucun fond n'est disponible pour soigner les prisonniers politiques torturés à leur sortie de prison... N 970311
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