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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 13 au 27 avril 97
- Indépendance ou autonomie ?
Suite à la rencontre entre le Dalaï Lama et Bill Clinton, M. Qian Qichen, Ministre des Affaires Etrangères, a réagi en précisant : "La porte du dialogue est ouverte, mais il y a une condition sur laquelle je voudrais insister, à savoir que le Dalaï Lama doit absolument renoncer à ses activités séparatistes". "Il y a certaines informations selon lesquelles le Dalaï Lama veut commencer à négocier avec la Chine. Nous voulons que le Dalaï Lama déclare publiquement que le Tibet est une partie inaliénable de la Chine et qu'il est contre l'indépendance du Tibet. Alors, nous pourrons commencer à négocier et il pourra revenir en Chine".
Lors des enseignements qu'il donne en Savoie, le Dalaï Lama a répondu en plaidant à nouveau en faveur d'une "autonomie véritable" pour le Tibet, affirmant qu'il ne souhaitait pas son indépendance par rapport à Pékin et a déclaré "qu'il soutenait la même position depuis 18 ans, mais que ce n'était pas à lui de changer le cours de l'histoire". "Je veux regarder vers 'avenir", a-t-il poursuivi. Dans cette perspective, "il serait positif de se joindre à notre grand voisin à condition que nous disposions d'une autonomie véritable au sein de laquelle nous puissions gérer nos propres intérêts". "On n'a pas de pétrole mais il y a une sympathie croissante pour le peuple tibétain. De plus en plus de gens commencent à comprendre le fond du conflit", a-t-il déclaré.
Source : AFP
N 970427
- Dalaï Lama-Clinton : réaction de Pékin
Pékin a exprimé le 24 avril au gouvernement américain sa "grande indignation" à la suite de la rencontre entre le Dalaï Lama et le président Bill Clinton.
"Le gouvernement chinois s'oppose fermement à tout soutien aux activités séparatistes du Dalaï Lama", a souligné M. Cui, porte-parole de la diplomatie chinoise. Le fonctionnaire n'a cependant pas évoqué la possibilité de sanctions à l'égard de Washington. Source : AFP 24 avril 97
N 970426
- Rencontre Clinton - Dalaï Lama
Lors de leur rencontre, le président Bill Clinton a assuré le Dalaï Lama de sa préoccupation sur l'avenir du Tibet, en estimant que Pékin devrait ouvrir des négociations directes avec le chef spirituel des Tibétains qui vit en exil.
Le Dalaï Lama a déclaré que la Chine devait être ramenée dans le concert des nations. Il a également tenu à apporter son soutien à la volonté de Washington de dissocier l'octroi à la Chine de la clause de la nation la plus favorisée de la question des droits de l'homme. (Cf "réaction de Pékin" ci-avant).
Source : AFP
N 970426
- Appel au Président de la République
Un collectif d'associations lance l'appel suivant, adresé au Pdt de la République, avant son départ en Chine.
Tibet Info, bien que diffusant cet appel, se limite à la diffusion des informations des associations qui lui sont communiquées, et bien que généralement d'accord sur le fond des textes diffusés - dans cet appel ou dans d'autres -, n'est pas forcément en parfait accord avec la forme utilisée. Par ailleurs, Tibet Info ne "co-signe" jamais aucun appel de nature politique et se limite à la diffusion de l'information des associations oeuvrant pour le Tibet ou la diffusion de sa culture. (Merci !) Texte de l'appel
"Actuellement, la répression très dure dont est victime le Tibet occupé revêt le caractère d'un véritable génocide pratiqué au moyen notamment du transfert massif de population de Hans venus de Chine Populaire en visant à l'extinction de la population tibétaine par dilution. Fort de la non violence gandhienne, le Dalaï Lama, Prix Nobel de la Paix en 1989 et chef spirituel et politique des Tibétains, propose sans relâche l'ouverture de négociations avec le gouvernement de Pékin, sous les auspices des Nations-Unies.
L'Assemblée Générale des Nations-Unies s'est prononcée à trois reprises sur la question tibétaine (Résolutions 1353 (XIV) de 1959, 1723 (XVI) de 1961, 2070 (XX) de 1965).
Le Parlement Européen a également dénoncé, en de nombreuses occasions, les violations répétées des Droits de l'Homme au Tibet ainsi que l'invasion et l'occupation, depuis 1959, de ce pays par la République Populaire de Chine (Résolutions du 15 octobre 1987, 16 mars 1989, 15 mars 1990, 12 septembre 1991, 13 février 1992, 15 décembre 1992, 25 juin 1993, 17 septembre 1993, 13 juillet 1995, 14 décembre 1995, 21 juin 1996, 20 février 1997, 13 mars 1997).
Des résolutions similaires ont été dernièrement approuvées par le Bundestag allemand, par les Parlements belge et luxembourgeois, par ailleurs, près de 350 parlementaires français ont récemment dénoncé publiquement ce génocide.
Nous citoyens de la République Française, vous sollicitons, Monsieur le Président de la République, pour que vous-même et le gouvernement de la France vous utilisiez, de façon urgente, toutes les ressources politiques et diplomatiques de notre pays, afin d'obtenir le rétablissement du peuple tibétain dans ses droits fondamentaux violés depuis près d'un demi siècle. Après que certains pays de la Communauté Européenne, entraînés par la France, aient empêché la présentation d'une résolution commune devant la 53ème commission des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève, notre honte est grande de voir ainsi bafouées les traditions de notre patrie "pays des droits de l'homme"...
Nous vous prions donc instamment, Monsieur le Président de la République, de ne pas omettre :
- d'évoquer la véritable situation des Droits de l'Homme, tant au Tibet qu'en Chine, lors de vos différentes rencontres avec les dirigeants de la République Populaire de Chine durant votre prochain voyage, - de requérir la libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion, en particulier celle du plus jeune prisonnier politique du monde, Gedhun Choekyi Nyima, 11ème Panchen Lama, la fermeture des camps de concentration et de travail forcé - les trop fameux "Laogai" - que les médias français et le très célèbre dissident chinois Harry Wu ont encore tout récemment dénoncés. Il serait tout à l'honneur de la France d'être à l'origine d'un processus de négociations entre les représentants de la République Populaire de Chine et ceux du gouvernement Tibétain en exil à Dharamsala. Malgré le contexte actuel, nous, citoyens français, restons déterminés et mobilisés pour que la France ne se départisse pas de son rôle de défenseur des Droits de l'Homme."
(Date, Signature, nom, prénom, adresse...). Cet appel est lancé par les associations citées page suivante. Cet appel est disponible sous forme papier prêt à être signé dans les différentes associations suivantes :
(ordre alphabétique)
Aide à l'Enfance Tibétaine, Aide au Tibet, Alpes Tibet, Convergence Tibet Laogai, Corse Tibet, France Tibet, Loire Tsangpo, Rencontres Tibétaines, Tibet Lyon des Neiges
Appel à adresser sous enveloppe non affranchie à : M. Jacques Chirac, Présidence de la République, Palais de l'Elysée, 55 rue du Faubourg St Honré 75008 Paris.
N 970426
- Message "d'espoir" du Dalaï Lama
Le Dalaï Lama en visite aux Etats-Unis a ouvert le 23 avril une conférence de parlementaires sur le Tibet représentant 27 pays, en exprimant son "espoir" sur l'évolution du territoire himalayen. "Un nombre croissant de Chinois affichent leur préoccupation, dans certains cas un esprit de solidarité".
La Convention des parlementaires sur le Tibet, réunissant des législateurs du monde entier, a pour objet de coordonner leurs politiques pour venir en aide au Tibet. Le Dalaï Lama s'était auparavant entretenu avec des parlementaires américains au Congrès.
Source : AFP 23 avril 97
N 970425
- "La Voix du Tibet" n. 1
Un nouveau magazine sur le Tibet en langue française a vu son premier numéro sortir le 15 avril dans près de 1 000 kiosques en France : "La Voix du Tibet" Parrainé par de nombreuses personnalités, ce magazine est dans la lignée de publications telle "Actualités Tibétaines" (du Bureau du Tibet).
Au sommaire du N. 1 :
- Panchen Lama, "petit prince du Tibet"
- Harry Wu : expérience de la répression chinoise -Visite du Dalaï Lama à Taiwan
- Bylakuppé : 30 000 réfugiés tibétains dans le sud de l'Inde (Karnataka).
- Ngari Rinpoché : le frêre cadet du Dalaï Lama accorde un entretien assez dur et auto-critique.
- Disparition d'un peuple
- Les deux Lhassa : chinoise/tibétaine
- Médecine tibétaine : la force d'une expérience vieille de 2500 ans.
- "Le ciel comme un grand livre" : une science vécue au quotidien
- Voyage au pays du bouddhisme.
- Voyage : le Mont Kailash (un beau reportage de Jean Lassale)
- Référendum : une alternative ?
- Entretien avec Matthieu Ricard
- Publications diverses, annonces, et une touche de légende et d'humour !
N 970423
- Cours "anti-séparatisme" au Tibet
Selon le Quotidien du Tibet reçu à Pékin le 22 avril, l'université du Tibet a commencé à dispenser un "enseignement anti-séparatiste" à destination des professeurs et des élèves afin de "combattre les idées du Dalaï Lama". Cet enseignement de deux mois sera composé "d'exposés, de cours théoriques et de discussions, susceptibles d'éduquer et de guider la pensée des professeurs et des élèves".
Les cours ont été inaugurés le 10 avril par le vice-directeur du département de la Propagande du Tibet, Shen Kaiyun, qui a dénoncé lors de son intervention "la collusion entre les tenants de l'indépendance du Tibet et de Taiwan", après la visite en mars du Dalaï Lama dans l'île nationaliste.
M. Shun a accusé également le leader spirituel des Tibétains d'être "l'instrument des forces anti-chinoises à l'étranger".
"Nous devons étudier comment chasser des esprits l'influence du Dalaï Lama" Une réunion s'est d'autre part tenue à Lhassa, la capitale régionale, sur la nécessité "d'inculquer le patriotisme" dans les écoles primaires et secondaires du Tibet.
Source : AFP, 22 avr 97
N 970422
- Aide au Tibet : oui, mais...
Pékin s'est félicité le 19 avril de l'assistance apportée par des organisations humanitaires étrangères au Tibet, mais a rappelé que cette aide devait être "inconditionnelle et apolitique".
Depuis sa création en 1987, le Fonds de Développement du Tibet (TDF), un organisme caritatif soutenu par le gouvernement, a "maintenu des liens étroits avec des dizaines d'organismes caritatifs étrangers" parmi lesquels la Croix rouge suisse, la Misereor Foundation allemande, le Eye Care Himalaya des Pays-Bas, le Rotary Club de Hong Kong et l'Unesco. TDF a reçu l'an dernier près de 38 millions de yuans d'aides étrangères, contre 15,6 millions de yuans en 1995. Ces remerciements sont publiés quelques jours après qu'un haut dirigeant du Parti communiste eut affirmé que l'aide économique apportée par le gouvernement chinois au Tibet "est en rapport direct avec la lutte contre le Dalaï lama et la préservation de l'unité nationale. Le soutien matériel en faveur du Tibet n'est pas une question purement économique, il concerne aussi la grande question de la stabilité du Tibet", a affirmé Li Ruihuan, membre du comité permanent du Bureau politique du Parti communiste. Source : AFP 19 avril 97
N 970421
- Dalaï Lama à Nancy - 20 avril
Le Dalaï Lama a inauguré le 20 avril au Palais des congrès de Nancy une exposition de photos baptisée "Retour à Lhassa" (Cf rubrique "3 Conférences" chapitre "Expo photo Tseten Tashi").
A de nombreuses reprises, le Dalaï Lama a pointé du doigt des gens qu'il semblait reconnaître ou des photos de lui-même le représentant jeune moine. "Ces images me rappellent des moments heureux du passé et des moments plus nostalgiques, de tristesse. Ces images montrent ce qu'est réellement le Tibet, en dépit des efforts de propagande", a-t-il ajouté, se félicitant que ces photos puissent être conservées convenablement à Nancy.
Au cours d'une conférence de presse, le Dalaï Lama a invité un représentant de "Chine Nouvelle" à lui poser des questions, indiquant que le problème de compréhension entre Tibétains et Chinois venait principalement d'un manque de contact et de communication, et que c'était là une bonne occasion de mieux se comprendre. Le journaliste a refusé tout commentaire. Le chef spirituel des Tibétains a demandé à la communauté internationale de "l'aider pour amener la Chine à la table des négociations" en insistant sur le fait qu'il avait toujours demandé une autonomie et non l'indépendance.
Le matin, à 11h20, alors que 200 à 300 manifestants pour le Tibet s'étaient réunis pour souhaiter la bienvenue au Dalaï Lama, ce dernier a été reçu discrètement par le maire de Nancy, André Rossinot. Dans la foule, plusieurs personnalités politiques, dont M. C. Huriet, Sénateur, ont répondu à quelques interviews de la presse radio et TV. M. Poirel, maire d'Homécourt, commune qui parraine Ngawang Sangdrol, a exhorté d'autres maires à faire de même, indiquant que grâce aux 116 mairies qui parrainent aujourd'hui, près de 40 prisonniers ont pu être libérées.
Source : Tibet Info sur place
N 970420
- Ngawang Sangdrol : "L'irréductible"
Condamnée à 9 ans de prison supplémentaires pour insubordination (18 ans au total), la jeune religieuse n'en est pas à son coup d'essai. Selon nos sources : "Ngawang est une irréductible intrépide. Elle trouve toujours de nouvelles idées pour exprimer sa révolte. Chaque automne, il y a un festival chinois et c'est aussi la fête dans les prisons. Ngawang a été appelée à chanter... et effectivement elle chante. Mais voilà, elle a changé les paroles originelles chinoises et transformé la chanson en chant révolutionnaire pro-tibétain".
La situation intolérable dont Ngawang Sangdrol est victime a suscité de nombreuses réactions : envoi massif de la carte postale éditée par le CSPT, appel urgent de l'ACAT, adoption par Mouvement Solidarité Femmes et questions de nos parlementaires qui ont interpellé le gouvernement et le Président de la République. Parmi les récentes interventions, celles de Philippe Briand, Pierre Lellouche, Maurice Depaix, Jean-Marc Ayrault, Claude Gaillard,
Augustin Bonrepaux, François Rochebloine, Gilbert Baumet, François Roussel, Richard Cazenave, Edouard Landrain. Mieux encore, dans une réponse de la Présidence de la République adressée à Didier Migaud, il est précisé que "Notre Ambassadeur se rendra prochainement en mission au Tibet où il compte notamment évoquer ce cas."
Encore faut-il effectivement obtenir la libération de Ngawang, mais aussi s'assurer de sa sécurité. La politique en matière de Droits de l'Homme voudrait pourtant l'instauration d'un minimum de suivi, garantissant assistance et protection aux personnes en faveur desquelles on intervient, surtout lorsque l'on connaît les méthodes chinoises. Cette notion semble encore bien floue dans les activités diplomatiques de la France. C'est pourquoi ces "évocations" doivent être soulignées, encouragées et développées. Bien plus significative serait peut-être la prise d'une initiative concrète de la part du Président Chirac lors de son prochain voyage à Pékin. La France qui affirme souhaiter qu'un dialogue constructif s'établisse entre le Dalaï Lama et les autorités chinoises, doit favoriser le rapprochement des deux parties. Jacques Chirac, qui se dit à la fois l'ami des Chinois et du Dalaï Lama ne saurait manquer l'occasion d'aider à l'écriture d'une belle page d'Histoire.
S'il le "souhaite", qu'il le prouve !
C. B.
Extrait de la Lettre du Tibet n. 40
N 970417
- Dalaï Lama en Espagne
Lors d'une conférence de presse à Barcelone le 13 avril, le Dalai Lama a plaidé pour une négociation sans condition avec la Chine pour trouver "une solution intermédiaire qui plaise aux deux parties (politique extérieure pour la Chine, autres compétences pour son peuple)". Ainsi selon lui, le Tibet tirerait profit du développement plus avancé de la Chine qui bénéfi cierait en échange d'une collaboration des tibétains pour sa formation spirituelle.
Interrogé sur la situation au Pays basque, il s'est montré favorable à une solution négociée pour mettre un terme à la violence de l'organisation séparatiste ETA. Il y a rencontré le 14 avril Jose Antonio Ardanzale, chef du gouvernement régional, et prononcé des conférences à Bilbao et Saint-Sébastien du 14 au 16 avril.
Le gouvernement basque a indiqué qu'il avait invité le Dalai Lama pour l'intérêt qu'il porte au processus d'autonomie du Pays basque et à ses institutions.
A Barcelone, où il est arrivé le 13, le Dalai Lama a participé à une rencontre sur les 20 000 enfants tibétains vivant en exil en Inde. Source : AFP 13 avril 97
N 970416
- Nancy : drapeau tibétain interdit
(Communiqué de plusieurs associations)
- le 12 avril 1997 -
"Le Préfet de Meurthe-et-Moselle interdit toute forme de soutien à la cause tibétaine
A 8 jours de l'arrivée de Sa Sainteté le Dalaï Lama à Nancy, Monieur Andrieu, préfet de Meurthe- et-Moselle interdit "pour des raisons diplomatiques évidentes" toute forme de manifestation prônant l'indépendance du Tibet. Ainsi, le drapeau national tibétain est-il banni de la ville de Nancy, mais également toutes les manifestations publiques ou privées auxquelles comptaient pourtant bien être associées les organisations de soutien au peuple tibétain.
L'organisation "Tibet-Résistances", le Comité de Soutien au Peuple Tibétain, l'association Tibet Libre, et l'Aide à l'Enfance Tibétaine protestent vigoureusement contre cette atteinte à la liberté publique, ayant pour unique objet de ne pas froisser la susceptibilité des despotes de Pékin à 3 semaines du voyage du Président Chirac en Chine.
Ainsi la France ne se contente-t-elle pas de se désolidariser de l'Union Européenne à la Commission des Droits de l'Homme de Genève lorsqu'il s'agit de condamner la Chine pour ses violations des droits les plus élémentaires de la personne humaine sur son territoire et sur celui du Tibet occupé. Elle interdit également aux citoyens de son propre pays d'exprimer leur solidarité avec le peuple tibétain et avec les centaines de prisonniers de conscience qui luttent pour la liberté depuis l'invasion chinoise de 1950." Source : collectif, le 12 avr. 97
N 970415
- Résolution : texte en discussion
Le projet de résolution déposé par le Danemark et 14 autres pays devant la Commission des Droits de l'Homme des Nations-Unies devrait être discuté le mardi 15 avril.
Il exprime l'inquiétude des signataires devant la poursuite des violations des droits de l'homme en Chine et de l'entrave à l'exercice des libertés fondamentales des citoyens, notamment en matière d'association, de religion, d'expression et de justice.
Il aborde la question tibétaine en ces termes : "(les signataires) s'inquiètent de l'augmentation des entraves à l'exercice des libertés culturelles, religieuses et autres pour les Tibétains, y compris dans le cas du XIème Panchen Lama, Gedhun Choekyi Nyima".
Plus loin, la résolution réclame une justice équitable et la libération de tous les prisonniers politiques. Elle demande également au gouvernement chinois "de préserver et de protéger l'identité propre des Tibétains en matière culturelle, ethnique, linguistique et religieuse. La défection de la France et des trois autres "grands" pays européens laisse peu de chances de succès à cette résolution, malgré son ton très modéré. Source : AFP et WTNN, 13 avril 97
N 970414
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