Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 septembre 2002

11. Reprise du dialogue ? (29/09)
10. Appel au gouvernement français (25/09)
 9. Danemark, Union Européenne et Tibet (22/09)
 8. Pékin rejette toujours le dialogue (18/09)
 7. Rencontre officielle à Lhassa (17/09)
 6. Délégation tibétaine à Pékin : communiqué du CSPT (11/09)
 5. Délégation tibétaine de haut rang à Pékin (10/09)
 4. 11 sept : Message du Dalai Lama (07/09)
 3. Le Dalaï Lama interdit sur Asiana (05/09)
 2. Sommet de la Terre et Tibétains (02/09)
 1. Arrestations au Tibet (01/09)

Reprise du dialogue ?

Le Dalaï Lama va chercher à renouer un dialogue avec les autorités chinoises, après le récent voyage d'une délégation du gouvernement tibétain en exil à Pékin et Lhassa, selon Lodi Gyaltsen Gyari, représentant du Dalaï Lama aux Etats-Unis, qui s'est rendu avec une délégation tibétaine à Pékin et Lhassa mi-septembre. Il a indiqué que le Dalaï Lama "se félicite des gestes positifs de Pékin" et "de la reprise des contacts" entre les deux parties.
Le Dalaï Lama "nous a demandé de saisir cette opportunité pour poursuivre nos efforts et faire avancer ce processus vigoureusement afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable".
M. Gyari a affirmé que la délégation tibétaine avait eu "des échanges de points de vue très francs" avec des responsables chinois alors que Pékin continue à refuser tout dialogue avec le Dalaï Lama tant que ce dernier ne renonce pas au "séparatisme".
"Nous avons des raisons d'espérer car les responsables chinois ont écouté nos préoccupations avec un intérêt sincère", a-t-il ajouté.
"Nous avons déployé tous les efforts possibles pour ouvrir un nouveau chapitre dans nos relations (avec la Chine)", a-t-il ajouté. "Nous sommes pleinement conscients que cette tâche ne peut être accomplie en l'espace d'une seule visite".
La délégation qui s'est rendue au Tibet a été "impressionnée par le dévouement et la compétence" des responsables chinois "pour développer le Tibet économiquement".
Mais M. Gyari a cependant souligné que la délégation tibétaine avait "attiré l'attention des responsables chinois sur l'importance de la préservation de l'héritage culturel, religieux et linguistique du Tibet".
Il a également déploré avoir eu "peu l'occasion de rencontrer des Tibétains ordinaires".
Source : AFP 28 sep 02

Ajouté le dimanche 29 septembre 2002 par Tibet info.

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Appel au gouvernement français

Avant la visite du Premier Ministre chinois Zhu Ronji en France, prévue du 26 au 28 sept., une quinzaine d'associations réparties sur l'ensemble de la France ont adressé un appel au gouvernement français, dont voici le contenu.

Monsieur le Président de la République
Monsieur le Premier Ministre
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères,

Depuis plusieurs années, nous réclamons l'ouverture de négociations sans conditions entre le gouvernement chinois et le gouvernement de Sa Sainteté le Dalaï Lama en vue de rechercher une solution permettant au peuple tibétain de préserver son identité, sa culture, son environnement, et son droit à tracer lui-même son propre avenir.
Récemment, quelques prisonniers de conscience, détenus pour avoir défendu ces objectifs, ont été libérés avec une légère anticipation, ou ont obtenu de courtes réductions de peine.
Le frère aîné du Dalaï Lama, M. Gyalo Thondup, a été autorisé à se rendre au Tibet, ainsi qu'une délégation conduite par MM Lodi Gyari et Kalsang Gyaltsen.
Toutefois, les déclarations du gouvernement chinois et sa politique au Tibet même demeurent inchangés.
Nous vous prions respectueusement de bien vouloir transmettre au Premier Ministre chinois, M. Zhu Rongji, que vous vous apprêtez à recevoir, le souhait de très nombreux Français de voir son gouvernement engager un véritable dialogue avec le Dalaï Lama, portant sur le statut politique futur de cet Etat, historiquement indépendant.
L'adoption d'une telle orientation par le gouvernement chinois, favorable à la paix et au développement de cette région du monde, serait également extrêmement bénéfique pour l'image de la Chine dans le monde, et singulièrement en Europe et dans notre pays.
Plus spécifiquement, nous exprimons le voeu que tous les prisonniers de conscience détenus au Tibet pour avoir manifesté pacifiquement l'amour de leur pays soient libérés avant la fin de l'année 2002.

Paris, le 23 sept. 2002
Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain

Cet appel est cosigné par
CSPT /Rencontres Tibétaines (Toulouse)
CSPT Bretagne (Rennes)
CSPT Eure et Loir (Chartres)
Groupe CSPT (Montpellier)
Réseau International des Femmes pour le Tibet (RIFT)
Tibet 59/62 (Nord Pas de Calais)
Tibet Solidarité (Blois)
Aide au Tibet (Ramatuelle)
Tibet Liberté Solidarité (Marseille)
Objectif Tibet (Haute Savoie)
Don et Action pour le Tibet
Eco Tibet (France)
Un pas vers les Tibétains (St Mandé)
Pontault Combault Tibet
Source : CSPT 24 sept. 02

Ajouté le mercredi 25 septembre 2002 par Tibet info.

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Danemark, Union Européenne et Tibet

Le Comité danois de soutien au Tibet a lancé un appel à l'Union européenne l'invitant à exhorter la Chine à "engager des négociations avec le Dalaï Lama et son gouvernement en exil sur le statut politique futur de cet ancien Etat indépendant".
Dans une lettre adressée au président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, le comité a indiqué, dans un communiqué publié le 19 sept., avoir demandé à M. Rasmussen de transmettre ce message au chef du gouvernement chinois, Zhu Rongji, qui participera les 23-24 septembre au sommet de l'ASEM (Europe-Asie) à Copenhague.
"Notre message à M. Zhu est qu'il serait grandement bénéfique pour la réputation de la Chine au sein des Etats membres de l'UE si le gouvernement chinois acceptait l'offre du Dalaï Lama d'ouvrir des négociations sans conditions préalables", souligne le comité.
La Chine a demandé une fois de plus le 17 sept. au Dalaï Lama de renoncer au séparatisme avant d'engager tout dialogue avec lui, malgré les espoirs suscités par le récent voyage à Pékin et Lhassa de représentants du gouvernement tibétain en exil.
"Si le Dalaï Lama cesse ses activités séparatistes et reconnaît que le Tibet est une partie inaléniable de la Chine, que Taïwan fait aussi partie de la Chine et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant légitime de la Chine, alors nous pourrons avoir des entretiens avec le Dalaï Lama", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Kong Quan. Ces trois conditions préliminaires pour ouvrir un dialogue avec le gouvernement du Dalaï Lama, en exil à Dharamsala, avaient été présentées par le président chinois Jiang Zemin en 1997, quatre ans après la rupture du dialogue formel entre Pékin et Dharamsala.
Source : AFP 19 sept. 02

Ajouté le dimanche 22 septembre 2002 par Tibet info.

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Pékin rejette toujours le dialogue

La Chine a demandé une fois de plus le 17 sept. au Dalaï Lama de renoncer au séparatisme avant d'engager tout dialogue avec lui, malgré les espoirs suscités par le récent voyage à Pékin et Lhassa de représentants du gouvernement tibétain en exil.
"Si le Dalaï Lama cesse ses activités séparatistes et reconnaît que le Tibet est une partie inaléniable de la Chine, que Taïwan fait aussi partie de la Chine et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant légitime de la Chine, alors nous pourrons avoir des entretiens avec le Dalaï Lama", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Kong Quan. Ces trois conditions préliminaires pour ouvrir un dialogue avec le gouvernement en exil du Dalaï Lama avaient été arrêtées par le président chinois Jiang Zemin en 1997, quatre ans après la rupture du dialogue formel entre Pékin et Dharamsala.
M. Kong a ajouté qu'il n'y avait "aucun changement" de la politique chinoise en la matière (cf ci-après).
"Au Tibet, les dirigeants de la Région autonome ont informé les visiteurs du développement social et économique du Tibet. Cela est tout à fait normal", a encore déclaré M. Kong.
Source : AFP 17 sept. 02

Ajouté le mercredi 18 septembre 2002 par Tibet info.

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Rencontre officielle à Lhassa

Le président du gouvernement régional tibétain s'est entretenu le 15 sept. au Tibet pendant une heure avec un émissaire du Dalaï Lama, a-t-on appris le 16 de source officielle chinoise.
Legqog (en Tibétain Lekchok), président du gouvernement régional, a affirmé avoir évoqué avec Lodi Gyaltsen Gyari, envoyé spécial du Dalaï Lama aux Etats-Unis, les changements et le développement économique au Tibet depuis 50 ans.
M. Gyari, qui n'était pas revenu au Tibet depuis quelques dizaines d'années, s'est selon lui "dit impressionné".
Cette rencontre intervient sur fond d'espoir d'une reprise des contacts formels entre Pékin et le chef spirituel tibétain, accusé de séparatisme par la Chine.
Lodi Gyaltsen Gyari fait partie d'une délégation de quatre membres du gouvernement tibétain en exil chargée de renouer les liens avec le gouvernement chinois, qui a été accueillie le 10 sept. à Pékin "à titre privé".
Selon l'agence Tibet Information Network (TIN) basée à Londres, la visite de cette délégation, arrivée le 13 sept. au Tibet, pourrait apporter d'importants changements dans les relations entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama.
"Cette visite pourrait se révéler très importante, étant donné qu'il n'y a eu aucun contact formel officiel entre le Dalaï Lama et Pékin depuis l'été 1993, quand le contact a été rompu", a déclaré le TIN.
Depuis 1979, le principal émissaire entre les deux parties a été le frère aîné du Dalaï Lama Gyalo Thondup, qui a effectué cet été une visite d'un mois au Tibet.
A la suite de son voyage, M. Thondup a appelé à un face à face entre le prix Nobel de la Paix (1989) et Jiang Zemin, arguant que des entretiens directs étaient essentiels pour résoudre les problèmes du Tibet.
Source : AFP 16 sept. 02

Ajouté le mardi 17 septembre 2002 par Tibet info.

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Délégation tibétaine à Pékin : communiqué du CSPT

(Voir à ce sujet l'article suivant sur la délégation tibétaine en Chine et au Tibet)
Communiqué
"Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain, qui oeuvre depuis 1987 pour l'ouverture d'un dialogue entre les autorités chinoises et le gouvernement de Sa Sainteté le Dalaï Lama, enregistre avec satisfaction l'annonce de l'invitation à Pékin et à Lhassa d'une délégation tibétaine de haut niveau.
Réservant sa position au retour de cette délégation, il souhaite néanmoins que les gouvernements - et singulièrement le gouvernement français par la voix de son ministre des Affaires étrangères M. de Villepin - encouragent cette éventuelle ouverture.
Le CSPT qui a eu constamment l'occasion de travailler avec MM Lodi Gyari et Kelsang Gyaltsen, principaux membres de cette délégation, leur exprime sa vive sympathie et forme des voeux pour le bon déroulement de leur voyage en Chine et au Tibet".
Source : CSPT, 10 sept 02

Ajouté le mercredi 11 septembre 2002 par Tibet info.

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Délégation tibétaine de haut rang à Pékin

Une délégation tibétaine de très haut niveau est arrivée le 9 sept. à Pékin, ont indiqué des responsables du gouvernement tibétain en exil en Inde.
Ces responsables n'ont pas précisé le but du voyage de la délégation mais le secrétaire du Dalaï Lama a déclaré que le leader spirituel tibétain était "très heureux que cette équipe soit en mesure d'entreprendre une telle visite".
La délégation, qui doit également se rendre dans la capitale tibétaine Lhassa, comprend Lodi Gyaltsen Gyari, envoyé spécial du Dalaï Lama aux Etats-Unis et Kelsang Gyaltsen, son représentant en Europe.
Le frère aîné du chef spirituel tibétain, Gyalo Thondup, avait effectué le mois dernier une mission à Pékin et Lhassa.
Les contacts formels entre le Dalaï Lama et Pékin, via l'ambassade de Chine à New Delhi, ont été interrompus en 1993 mais les contacts informels se sont poursuivis par l'intermédiaire de M. Thondup.
Source : AFP 09 sept. 02

M. Lodi Gyari a été longtemps à la tête du département de l'Information et des Relations Internationales du gouvernement tibétain en exil.
M. Kalsang Gyaltsen, quant à lui, a représenté le Dalaï Lama en Europe (Zürich) avant d'être appelé au Secrétariat privé du Dalaï Lama. Il est aujourd'hui représentant auprès des institutions
européennes.
Comme le Dalaï Lama, les amis du Tibet en France se réjouissent de cette nouvelle en attendant le retour de la délégation pour plus d'informations.
Source : Tibet Info

Ajouté le mardi 10 septembre 2002 par Tibet info.

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11 sept : Message du Dalai Lama

Les attaques terroristes contre les Tours du World Trade Center et le Pentagone ont produit un profond choc et une grande tristesse. Je considère de telles actions destructrices terribles comme des actes de haine, parce que la violence est le résultat des émotions destructrices.
Les évènements de ce type montrent que si nous permettons à l'intelligence humaine d'être guidée et commandée par des émotions négatives comme la haine, les conséquences sont absolument désastreuses.
Comment répondre à une telle attaque est une question à laquelle il est très difficile de répondre.
Naturellement, ceux qui sont en charge de ce problème peuvent avoir de meilleures solutions, mais je pense qu'il est nécessaire de considérer cela avec soin et en particulier qu'il est approprié de répondre à un acte de violence en utilisant les principes de la non-violence. C'est d'une importance capitale.
Les attaques contre les Etats-Unis ont été très choquantes, mais la revanche qui comporte l'utilisation d'encore plus de violence ne peut pas être la meilleure solution pour le long terme.
Nous devons continuer à développer une perspective plus vaste, à penser rationnellement et travailler pour éviter de futurs désastres en utilisant la non-violence.
Ces questions concernent la totalité de l'humanité, et pas uniquement un seul pays. Nous devrions envisager l'utilisation de la non-violence comme moyen à long terme pour contrôler le terrorisme de toutes sortes. Nous avons besoin d'une stratégie à long terme coordonnée et bien réfléchie.
Je pense qu'il y aura toujours des conflits et des divergences de vues aussi longtemps que les êtres humains existeront. C'est normal.
Par conséquent, nous avons besoin d'une méthode ou d'une approche active pour surmonter de telles contradictions.
Dans le monde d'aujourd'hui, la seule manière de résoudre les différends est le dialogue et le compromis, au travers de compréhensions humaines et d'humilité. Nous devons nous rendre compte qu'une paix véritable ne peut survenir que par la compréhension mutuelle, le respect et la confiance.
Les problèmes dans la société humaine devraient êtres résolus d'une manière humanitaire, où la non-violence fournit l'approche appropriée.
Le terrorisme ne peut pas être vaincu par l'utilisation de la force parce que cela ne répond pas aux problèmes fondamentaux complexes sous-jacents.
En fait, l'utilisation de la force non seulement ne résout pas les problèmes, mais peut les aggraver et fréquemment engendrer la destruction et la souffrance dans son sillage.
De même, les actes terroristes, en particulier quand ils utilisent la violence, ne font que rendre la situation pire. Nous devons condamner le terrorisme, non seulement parce qu'il utilise la violence, mais également parce que des personnes innocentes sont victimes des actes de terrorisme insensés comme le monde en fut témoin le 11 septembre.
Les conflits humains ne proviennent pas de nulle part. Ils se produisent en raison des causes et des conditions, dont beaucoup sont sous le contrôle des protagonistes. C'est ici que le commandement est important. Il est de la responsabilité des chefs (d'états) de décider quand il faut agir et quand pratiquer la restriction. En cas de conflit, il est important de prendre des mesures préventives nécessaires avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Une fois que les causes et les conditions qui mènent à des désaccords violents sont venues à maturation, et ont éclaté, il est très difficile de les contrôler et de restaurer la paix.
Assurément, la violence amène davantage de violence. Si nous exerçons des représailles de façon instinctive à chaque fois que violence nous est faite, que pouvons-nous attendre d'autre de la part de notre adversaire qu'un même sentiment de représailles justifiées ? C'est ainsi que s'échafaude l'escalade de la violence.
On doit prendre des mesures préventives et se restreindre à une étape précoce. Clairement, les chefs (d'états) doivent être attentifs, prévoyants et décisifs.
Dans le monde d'aujourd'hui, les visées de la guerre ont changé. Il n'est plus réaliste de s'attendre à la destruction complète de notre ennemi, ou encore à une victoire totale pour nous-mêmes. Et sur ce point, peut-on considérer qu'un ennemi soit absolu ? En de nombreuses occasions, nous avons vu les ennemis d'aujourd'hui devenir les alliés de demain. C'est une indication claire que les choses sont relatives, en étroite corrélation et interdépendance. Notre survie, notre succès, notre progrès, sont largement en connexion avec le bien-être des autres. Par conséquent, nous-mêmes, ainsi que nos ennemis, sommes toujours étroitement interdépendants. Que nous les considérions comme des ennemis économiques, idéologiques ou politiques ne fait aucune différence à cela. Leur destruction a un effet destructeur sur nous-mêmes. Ainsi, le concept même de la guerre, qui est non seulement une expérience douloureuse, mais contient également les graines de l'autodestruction, n'est plus appropriée.
De même, au moment où l'économie globale est en pleine évolution, toute nation devient, à des degrés plus ou moins importants, dépendante de chaque autre nation. L'économie moderne, comme l'environnement, ne connaît aucune frontière. Même des pays ouvertement hostiles l'un pour l'autre doivent coopérer pour leur utilisation des ressources du monde. Souvent, par exemple, ils dépendront des mêmes fleuves ou d'autres ressources naturelles.
Et plus nos rapports économiques sont interdépendants, plus nos rapports politiques doivent devenir interdépendants.
Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de l'éducation parmi les individus et les nations, depuis les petits-enfants jusqu'aux chefs politiques, pour inculquer l'idée que la violence est contre-productive, que ce n'est pas une méthode réaliste de résoudre les problèmes, et que le dialogue et la compréhension sont les seules manières réalistes de résoudre nos difficultés.
L'anniversaire des événements tragiques du 11 septembre 2001 nous fournit cette importante occasion pour cela. Il y a une volonté mondiale de s'opposer au terrorisme. Nous pouvons employer ce consensus pour mettre en application des mesures préventives à long terme. Ce sera finalement beaucoup plus efficace que de prendre des mesures terribles et violentes basées sur la colère et d'autres émotions destructrices.
La tentation de répondre par la violence est compréhensible, mais une approche plus prudente sera plus fructueuse.
Dalai Lama, Dharamsala, Inde, 1er septembre 02
Source : WTNN 5 sept 02

Ajouté le samedi 7 septembre 2002 par Tibet info.

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Le Dalaï Lama interdit sur Asiana

La compagnie aérienne sud-coréenne Asiana Airlines n'accepte pas la présence du Dalaï Lama à bord de ses appareils, ont annoncé les responsables de la compagnie. Le Dalaï Lama voulait emprunter un vol d'Asiana Airlines entre l'Inde et la Mongolie, via la Corée du Sud le 2 septembre.
"Nous lui avons poliment demander d'emprunter d'autres vols, pour son bien et celui des autres passagers", a expliqué à l'AFP le porte-parole de la compagnie, Ma Jae-Young.
Selon les partisans sud-coréens du leader spirituel tibétain, le refus de la compagnie aérienne est motivé par les pressions exercées en sous-main par la Chine.
"Nous ne comprenons pas qu'une compagnie aérienne refuse un leader religieux reconnu à bord de ses avions", a regretté le groupe de partisans sud-coréens, baptisé le Comité de préparation de la visite du Dalaï Lama, dans une déclaration écrite.
"Nous sommes curieux de savoir jusqu'à quel point la Chine a fait pression", a-t-il ajouté.
Asiana Airlines a refusé de commenter cette déclaration du Comité qui accuse Pékin d'entraver depuis de nombreuses années ses efforts en vue d'une première visite du Dalaï Lama en Corée du Sud.
Source : AFP 30 août 02

Ajouté le jeudi 5 septembre 2002 par Tibet info.

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Sommet de la Terre et Tibétains

Des activistes tibétains présents à Johannesburg pour le Sommet de la Terre ont manifesté le 28 août contre la colonisation du Tibet par la Chine.
"Tibet : la plus grande colonie du monde", déclarait une bannière déployée par les manifestants qui récitaient en défilant des prières traditionnelles et des incantations pour la paix, selon des témoins.
Des membres d'organisations non gouvernementales (ONG) chinoises se sont approchés du défilé mais se sont contentés de prendre des photos des manifestants, évitant toute confrontation.
Source : AFP 28 août 02

Ajouté le lundi 2 septembre 2002 par Tibet info.

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Arrestations au Tibet

Selon une information diffusée par le TIN (Tibet Information Network), Tulku Tenzin Delek, accusé d'avoir participé à la préparation d'explosions visant des locaux chinois à Chengdu (Sichuan) en avril 2002, serait détenu à la prison de Dartsedo, dans la préfecture tibétaine de Kardze. Arrêté il y a près de 4 mois, le Rinpoche, originaire de Lithang, qui jouit d'une grande estime de la part de ses compatriotes, n'a toujours pas fait l'objet d'un procès, malgré ses demandes répétées. Depuis plusieurs années, après son retour d'un séjour de près de 6 ans en Inde, ou il avait été reçu par le Dalaï Lama, le lama était engagé dans des activités sociales d'entraide et de secours auprès de ses compatriotes, ce qui lui valait une surveillance constante des autorités. Tous les observateurs considèrent les accusations portées contre lui comme hautement fantaisistes. Quatre des ses assistants ont également été placés en détention au même endroit.
Par ailleurs, cinq moines appartenant au monastère de Drepung ont été arrêtés début août, peu avant la tenue du festival de Shoton, la grande fête au cours de laquelle une immense thangka est déployée sur la colline où est situé le monastère. Une foule estimée à près de cent mille Tibétains s'est rendue sur les lieux, fortement encadrés par la police armée. Les observateurs ont remarqué l'enthousiasme et la dévotion des pèlerins, tandis que dans le même temps, une manifestation officielle à Lhassa, sur l'esplanade construite par les Chinois face au Potala n'attirait que quelques centaines de participants. C'est au cours d'opérations de police précédant le festival que les moines ont été arrêtés pour avoir, selon les autorités, écouté des cassettes de chants indépendantistes et prévu de déployer des drapeaux tibétains
Source : Lettre du Tibet sept. 02 et Tibet Information Network

Ajouté le dimanche 1 septembre 2002 par Tibet info.

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