Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 28 février 2002

13. Lhassa défigurée (28/02)
12. Bush : dialogue Chine-Dalaï Lama (26/02)
11. Chadrel Rinpoché "libéré" (23/02)
10. Parution : "Tibet, les cavaliers du vent" (20/02)
9. Manifestations à Washington (17/02)
8. Un monument devant le Potala (14/02)
7. Dictionnaire thématique français-tibétain du tibétain parlé (13/02)
6. "Panchen Lama" et Nouvel An (11/02)
5. Décès de Yulo Dawa Tséring (07/02)
4. Décès d'Ani Patchèn (06/02)
3. Dulan : colonisation relancée (05/02)
2. Tibet : Richard Gere au Bundestag (03/02)
1. Sortie d'hôpital du Dalaï Lama (01/02)

Lhassa défigurée

Non content de défigurer l'un des monuments les plus sacrés et les plus significatifs de l'identité tibétaine (voir article sur le monument devant le Potala), les occupants chinois s'apprêtent à construire un immeuble de 13 étages destiné à abriter les services du Bureau de la Sécurité Publique sur l'un des points les plus hauts de la ville. Ils ont choisi pour cela de se placer au bord du Lingkor (Nord), passage habituel des pèlerins lors de la grande circumambulation autour de la ville. Cet immeuble sera visible de partout et défigurera à jamais le paysage de la "ville des dieux".
Source : T.I.N. 26 fév. 02

Ajouté le jeudi 28 février 2002 par Tibet info.

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Bush : dialogue Chine-Dalaï Lama

Lors de son voyage en Chine le 21 fév, le président américain George Bush a "encouragé le président Jiang Zemin à réfléchir à l'ouverture d'un dialogue avec des communautés et des personnalités religieuses. Il a mentionné de manière spécifique l'importance d'un dialogue avec le Vatican et le Dalaï Lama", a rapporté la conseillère du président américain pour la sécurité nationale Condoleezza Rice.
Mme Rice a reconnu que les deux hommes avaient eu "des discussions approfondies sur la liberté religieuse, mais de façon surtout 'institutionnelle'".
Source : AFP 21 fév. 02

Ajouté le mardi 26 février 2002 par Tibet info.

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Chadrel Rinpoché "libéré"

Chadrel Rinpoché, supérieur du monastère du Tashilumpo (siège du Panchen Lama), à Shigatsé, condamné pour avoir dirigé les recherches de la réincarnation du Panchen Lama contre l'avis de Pékin, a été libéré mais aussitôt placé en résidence surveillée.
Dans un communiqué envoyé depuis Dharamsala, le TCHRD (Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie) rapporte que Chadrel Rinpoche, 62 ans, a été libéré de la prison numéro 3 de Chuandong dans la province du Sichuan.
Il avait été condamné à six ans de prison après avoir été interpellé à l'aéroport de Chengdu en mai 1995 en compagnie de son assistant Jampa Chung-la.
Selon le TCHRD, il aurait en principe dû être libéré en mai 2001, après l'expiration de sa peine.
Chadrel Rinpoche avait été condamné pour avoir "comploté" avec le Dalaï Lama pour identifier la 11ème réincarnation du Panchen Lama, décédé en 1989.
Les recherches avaient permis de trouver en 1995 un garçon reconnu par le Dalaï Lama, mais Pékin avait aussitôt rejeté ce choix et arrêté Chadrel Rinpoche pour "séparatisme" et "connivence avec le Dalaï Lama".
Gendun Choekyi Nyima, aujourd'hui âgé de 12 ans, serait actuellement placé en résidence surveillée dans le Sichuan, tandis que Pékin a désigné sa propre réincarnation du Panchen Lama.
"Cette libération est une nouvelle manipulation du gouvernement chinois qui coïncide étrangement avec la visite du président Bush" relève Youdong Aukatsang, un responsable du TCHRD, tout en dénonçant le fait que Chadrel Rinpoché ait été placé en résidence surveillée.
Le Panchen Lama joue un rôle très important dans le bouddhisme tibétain ainsi que dans les relations sino-tibétaines dans la mesure où il dirige traditionnellement les recherches pour la réincarnation du Dalaï Lama.
Source : AFP, TCHRD 20 fév. 02

Ajouté le samedi 23 février 2002 par Tibet info.

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Parution : "Tibet, les cavaliers du vent"

Les Editions Ouest-France publient "Tibet, les cavaliers du vent"
Textes de Elise Blanchard, photos de Louis-Marie et Thomas Blanchard
Au Tibet, les hauts plateaux du Kham, d'accès très difficile avec des cols à plus de 4000 mètres, restent méconnus. Quarante ans après l'invasion chinoise et des années d'oppression féroce, le monde culturel et spirituel tibétain est toujours en liberté très surveillée. Les immenses solitudes ponctuées de cavaliers et de troupeaux de yacks sont toujours là, les drapeaux à prières claquent à nouveau dans le vent, les monastères s'animent au son des trompes et des tambours, rythmant prières et danses masquées. Le peuple khampa garde l'espoir de retrouver un jour sa liberté : les "cavaliers du vent" relèvent la tête.
Passionnés par le Tibet où ils ont effectué de nombreux voyages, Louis-Marie, Thomas et Elise Blanchard nous font partager la vie quotidienne des hautes vallées, entre campements nomades et monastères coupés du monde pour tenter de saisir la pensée singulière de cette civilisation.
200 photos couleurs, 3 cartes.
Prix éditeur : 15 euros
Broché - 125 pages (23 janvier 2002)
Ouest-France (Découvertes société) ; ISBN : 273732730X

Ajouté le mercredi 20 février 2002 par Tibet info.

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Manifestations à Washington

Entre 300 et 500 personnes ont dénoncé le 15 fév. près de l'ambassade de Chine à Washington la répression chinoise au Tibet.
Douze personnes ont été interpellées par la police, dont John Hocevar, president de Students for a Free Tibet, John Ackerly, Président de International Campaign for Tibet et Sonam Wangdu du Tibet Committee.
Cette manifestation est survenue à la veille d'un départ du président américain George W. Bush pour une tournée en Asie, qui inclut une escale en Chine la semaine prochaine, afin de faire pression sur lui pour qu'il évoque la question du Tibet.
"Le président Bush doit soulever de manière significative la question du Tibet lorsqu'il rencontrera Jiang Zemin", a déclaré John Hocevar.
Il semble que cette action ait eu quelques résultats puisque Paula Dobriansky, Sous-Secrétaire d'Etat et Coordinateur Spéciale pour les Affaires du Tibet, sera du voyage avec G. Bush.
Source : AFP 15 fév 02, et Students for a Free Tibet, 16 fev 02

NB Des photos sont disponibles sur le site de Students for a Free Tibet

Ajouté le dimanche 17 février 2002 par Tibet info.

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Un monument devant le Potala

La Chine a pratiquement achevé la construction d'un monument de 37 mètres de haut, commémorant la "libération pacifique" du Tibet par les troupes chinoises en 1951, devant le célèbre palais du Potala à Lhassa.
Une photo diffusée sur le site internet de l'agence Tibet Information Network (TIN), basée à Londres, fait apparaître une sculpture en forme de fusée, apparemment en béton, censée, écrit TIN, être "une représentation abstraite du Mont Everest". Pratiquement terminée, elle est intitulée monument de "la libération pacifique du Tibet", selon l'agence.
Principale attraction touristique de Lhassa, le palais du Potala qui surplombe la ville, était la résidence d'hiver du Dalaï lama, avant son départ en exil en Inde lors du soulèvement à Lhassa de 1959.
Une grande place a été construite ces dernières années en contrebas du palais (en rasant l'ancien village de Shol), rappelant quelque peu la place Tiananmen à Pékin.
Selon TIN, deux "centres d'exposition" devraient également être construits de chaque côté du "monument de la libération", sur la place du Potala, malgré l'hostilité de la population tibétaine, pour qui il s'agit "d'un rappel quotidien de l'humiliation subie par le peuple tibétain".
Source : AFP, T.I.N. 5 fév 02

Cf également l'article sur Lhassa défigurée

Ajouté le jeudi 14 février 2002 par Tibet info.

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Dictionnaire thématique français-tibétain du tibétain parlé

Parution du Dictionnaire thématique français-tibétain du tibétain parlé (langue standard)
vol. 1 L'homme anatomie, fonctions motrices et viscérales
sous la direction de A-M. Blondeau, Directeur d'études à l'EPHE,
Fernand Meyer, Directeur d'études à l'EPHE
et Ngawang Dakpa, assistant à l'INALCO
Editions l'Harmattan : Paris, 2001. 450 pages.
ISBN: 2-7475-1689-X
36.60 Euros
email: harmat@worldnet.fr

Ajouté le mercredi 13 février 2002 par Tibet info.

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"Panchen Lama" et Nouvel An

Le jeune Panchen Lama officiellement reconnu par les autorités chinoises a été reçu à Pékin par Li Ruihuan, qui l'a encouragé à persévérer dans ses études, a rapporté le 10 février le Quotidien du Peuple.
Né Gyaltsen (Gyancain en chinois) Norbu, le onzième "Panchen Lama", qui est âgé de 12 ans, a fait une rare apparition le 9 fév. à la télévision chinoise à côté M. Li, qui préside la Conférence consultative politique du peuple chinois (CPPCC), sorte de parlement chargé des relations avec les personnalités non communistes reconnues par le régime.
M. Li a dit espérer que le successeur du 10ème Panchen Lama, mort en 1989 et qui avait été selon lui "un bon patriote" et un "ami sincère du Parti communiste chinois", "contribuerait encore davantage pour le bien de la patrie, des Tibétains et du bouddhisme tibétain". Le dirigeant chinois a offert un cadeau au garçon pour le nouvel an chinois et la nouvelle année tibétaine. Le garçon, qui vit en général sous haute protection non loin de Pékin, a de son côté remis un présent traditionnel tibétain à M. Li.
Le Panchen Lama joue un rôle-clé dans le bouddhisme tibétain, notamment parce qu'il est chargé de choisir la réincarnation du Dalaï Lama, le chef spirituel des Tibétains, lorsque celui-ci vient à mourir.
Le 14ème Dalaï Lama avait reconnu en 1995 Gedhun Choekyi Nyima, un autre garçon du même âge que Gyaltsen Norbu, comme réincarnation du Panchen Lama. Mais le garçon a depuis été placé au secret par les autorités chinoises. Gedhun Choekyi Nyima est ainsi devenu l'un des plus jeunes prisonniers politiques du monde.
Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Phil Goff avait voulu rencontrer en juin dernier Gedhun Choekyi Nyima lors d'une visite au Tibet, mais cela lui avait été refusé. On lui avait cependant assuré que le garçon était en bonne santé.
Source : AFP 10 fév. 02
NB Voir le dossier spécial Panchen Lama

Ajouté le lundi 11 février 2002 par Tibet info.

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Décès de Yulo Dawa Tsering

Yulo Dawa Tsering, l'un des plus célèbres résistants tibétains et ancien prisonnier politique, est décédé le 16 janvier dernier.
Yulo Dawa Tsering est né en 1930 à Taktsé, un village situé près du monastère de Ganden, et fut reconnu comme la réincarnation de Choney Tulku.
Etudiant très sérieusement les sciences bouddhistes tibétaines, il obtint le degré de géshé larampa, l'un des plus hauts degrés en philosophie et tantrisme tibétains. Il poursuivit néanmoins ses études au monastère de Gyuto où il reçut certaines transmissions spirituelles.
En 1959, lors des émeutes de Lhassa, il fut l'un des plus virulents combattants qui défendirent le temple du Ramoché et il fut arrêté et emprisonné pour ces faits par les Chinois.
Il fut libéré en 1979 lorsque les Chinois déclarèrent la politique d'ouverture au Tibet. Il obtint alors un poste d'enseignant à l'université du Tibet à Lhassa et en 1982 il fut nommé au Comité de recherches politiques de Lhassa.
Selon Thupten Tsering, son vieil ami résidant à Dharamsala depuis quelques années, Yulo Dawa Tsering et lui-même se sont impliqués dans des activités politiques en faveur de l'indépendance du Tibet vers le début des années 80. Ils avaient fait la connaissance à Lhassa d'un groupe d'Italiens, dont le professeur Stefano Dallari, et avaient témoigné devant leurs caméras des conditions de vie des Tibétains sous la botte des autorités chinoises. Une copie de cette cassette étant tombée malencontreusement entre les mains des Chinois, les deux hommes furent arrêtés pour activités contre-révolutionnaires et espionnage, le 16 décembre 1987.
Yulo Dawa Tsering fut condamné à dix ans de prison et Thupten Tsering à six ans. Ils furent libérés avec anticipation en octobre 1994 en même temps que Mme Chundrak et Tsewang. Chundrak affirme que cette 'faveur' serait imputable aux pressions faites auprès des autorités chinoises par des organismes 'étrangers'.
Yulo Dawa Tsering avait beaucoup souffert en prison. Lorsqu'il fut libéré, sa santé était au plus bas, ruinée par les séquelles des tortures.
Yulo Dawa Tsering est considéré comme un héros par la communauté tibétaine qui déplore et pleure sa disparition.
Des rituels religieux seront faits au monastère de Tsechokling à Dharamsala le 7 février à 14h00 (heure française) pour les heureuses renaissances de Yulo Dawa Tsering et de Ani Patchèn décédée récemment en exil. Seront présents l'Association Guchusum et les anciens prisonniers politiques qui souhaiteront se joindre aux prières.
Source : Correspondant Tibet Info, Dharamsala, 6 fév. 02

Ajouté le jeudi 7 février 2002 par Tibet info.

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Décès d'Ani Patchèn

Ani Patchèn (ou Parchèn) est décédée le 2 février 2002 à Dharamsala, en Inde. Elle était une femme extraordinaire à de nombreux points de vue. Née en 1933, dans la région du Kham, elle est la fille de Pomdha Gonor, chef de Lemdha. Lorsque les soldats chinois envahissent la région, son père organise une armée. Mais son père meurt et elle prend la responsabilité d'une armée de 600 hommes. Capturée et emprisonnée à Deyong Nang, elle y subit la torture.
Transférée à Drapchi en 1965, puis au camp de travail de Tramo Dzong, elle y connaît les travaux forcés. Sa libération en 1981 fut une surprise. Ani Patchen fut une participante active des manifestations organisées en 1987 et 1988 par les moines de Drepung, Sera et Gaden à Lhassa. Pour éviter d'être à nouveau arrêtée par les autorités chinoises, elle fuit en Inde en 1989.
Une fois en exil, elle continue de travailler pour la liberté se son pays. Elle a écrit le récit de sa vie dans un livre paru l'an dernier en France : "Et que rien ne te fasse peur... Le combat d'une princesse tibétaine" aux éditions Lattès (NIL).
Elle a souvent témoigné de la tragédie du Tibet lors de conférences à travers le monde et a participé à différentes marches pour la Paix dans différents pays. Ani Patchèn était venue deux fois en France, en particulier pour participer à la marche transalpine pour le Tibet de Nice à Genève, et à l'occasion de la sortie de son livre en 2000.
Ani Patchèn avait été l'une des premières ex-prisonnières tibétaines à être parrainée par la Caisse d'Aide aux Prisonniers Tibétains, qui organisera une cérémonie religieuse à Dharamsala à son intention, ainsi qu'à la mémoire du grand résistant Yulo Dawa Tsering. L'association Gu Shu Sum et les ex-prisonniers parrainés par la CAPT ont été invités à participer à cette cérémonie qui se déroulera au monastère de Dip Tsechok Ling, à Dharamsala..
Source : Gu Chu Sum, 3 février 2002.
Traduction M. Dorizon, Tibet Jeunes,
Compléments d'information : CAPT
"Et que rien ne te fasse peur..." : ISBN 2841112152

Ajouté le mercredi 6 février 2002 par Tibet info.

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Dulan : colonisation relancée

Pékin se prépare à relancer un projet controversé de "réduction de la pauvreté" dans l'ouest du pays, visant à transférer des Chinois dans une région traditionnellement peuplée de Tibétains et de Mongols, a indiqué fin janvier un responsable local.
"Le projet de Dulan pourrait reprendre en mars", a déclaré à l'AFP un porte-parole du bureau de lutte contre la pauvreté du Qinghai, tout en précisant que le gouvernement chinois prendrait le relais de la Banque mondiale pour financer le projet.
La Banque Mondiale s'était engagée à la fin des années 90 à fournir un prêt de 40 millions de dollars pour ce projet, prévoyant le déplacement de 58 000 personnes au total (en majorité des Chinois Han et Hui) de la partie est de la province du Qinghai, qui fait partie du Tibet historique, vers le canton de Dulan, situé dans le bassin désertique du Qaidam, au centre de cette province.
Mais un an plus tard, la banque annonçait qu'elle retirait son appui au projet, à la suite d'une virulente campagne des mouvements tibétains en exil et des associations de défense des droits de l'Homme, accusant la banque de coopérer avec la Chine pour promouvoir une immigration massive de Chinois au Tibet et détruire ainsi la culture bouddhique propre à cette partie du monde.
Selon Pékin, le projet qui fait partie de la politique de développement de l'ouest déshérité du pays, constitue une bonne occasion d'aider des populations pauvres de la Chine. Il doit se traduire par la construction d'un barrage et l'élargissement d'un réservoir existant pour alimenter les 120 nouveaux villages qui seront créés au total dans le canton de Dulan.
Un porte-parole du canton pauvre de Minhe, d'où doit provenir une partie des populations déplacées, a indiqué que 600 habitants avaient été envoyés à Dulan dès l'an dernier pour s'y installer "à titre d'essai", tandis que 400 foyers y ont été envoyés "à titre temporaire pour défricher et cultiver la terre".
20 000 habitants de Minhe doivent au total être envoyés à Dulan, a-t-il ajouté, sans fournir de date précise pour leur déplacement.
La Chine a au cours des dernières décennies déplacé des millions de personnes, afin de développer l'économie de l'ouest déshérité du pays, qu'il s'agisse des régions autonomes du Xinjiang et du Tibet ou des provinces du Qinghai ou du Gansu.
Le bassin du Qaidam, dont dépend le canton de Dulan, renferme d'innombrables ressources naturelles : pétrole, gaz, potasse, zinc, cuivre ou plomb.
Source : AFP 23 jan 02

Ajouté le mardi 5 février 2002 par Tibet info.

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Tibet : Richard Gere au Bundestag

Richard Gere devrait s'exprimer le 17 avril devant les députés allemands du Bundestag pour évoquer la situation au Tibet, rapporte Der Spiegel à paraître le 4 février.
Les députés comptent débattre avec lui à l'issue d'une réunion de la commission parlementaire des Droits de l'Homme, selon le magazine.
Fidèle du Dalai Lama, Gere est un "connaisseur des relations politiques" dans la région, a justifié la présidente de la Commission, l'écologiste Christa Nickels, selon Der Spiegel.
Richard Gere est engagé depuis des années dans la défense des intérêts des Tibétains face à l'occupant chinois.
Source : AFP 02 fév. 02

Ajouté le dimanche 3 février 2002 par Tibet info.

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Sortie d'hôpital du Dalaï Lama

Le Dalaï Lama est sorti samedi matin 2 février de l'hôpital de Bombay où il a été soigné pour une infection intestinale.
"Son état est normal et il est en bonne santé. Nous ne voyons aucune raison pour continuer les examens" a déclaré l'administrateur en chef de l'hôpital Lilavati à Bombay dans la semaine.
"Le traitement d'antibiotiques a donné une amélioration immédiate et il devrait sortir d'ici rapidement".
Ses médecins lui avaient conseillé il y a deux semaines de prendre du repos après des problèmes gastriques.
Source : AFP 29 Jan et 1 fév 02
(Voir articles ci-dessous)

Ajouté le samedi 2 février 2002 par Tibet info.

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Les archives de l'année 2002