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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 décembre 2000
50 ans à la tête du TibetLe Dalaï Lama fêtera le 4 décembre, en exil en Inde, cinquante ans passés en tant que chef d'un Etat, le Tibet, sans reconnaissance internationale. Agé de 65 ans, le Dalaï Lama, déjà chef spirituel des Tibétains, est devenu le chef d'Etat du Tibet à l'âge de quinze ans. A la suite d'une insurrection manquée contre le pouvoir chinois en 1959, il est contraint à la fuite en Inde où il établit un gouvernement en exil à Dharamsala. Cet anniversaire intervient à un moment crucial pour le mouvement de libération du Tibet. Le respect de la communauté internationale et la sympathie pour la cause tibétaine n'ont jamais fait défaut au Dalaï Lama, mais le soutien concret qu'il réclame a jusqu'à présent été sacrifié sur l'autel des relations, notamment économiques, avec la puissance chinoise. Depuis des années, le gouvernement chinois s'efforce de geler tout contact direct ou indirect avec le Dalaï Lama, pourfendant ses "vues séparatistes" - malgré ses demandes répétées d'une simple "autonomie" depuis son Plan de Paix en cinq points, à Strasbourg, en 1987 - et critiquant férocement tout responsable étranger qui s'aventure à le rencontrer. Au Tibet, les autorités de Pékin maintiennent un contrôle strict sur la pratique religieuse bouddhiste et encouragent l'immigration de Chinois de souche. Le Dalaï Lama avait aussi récemment estimé que sa mort constituerait un "grand revers" pour le mouvement de libération du Tibet et que Pékin chercherait à contrôler le choix de sa "réincarnation". Les troupes chinoises sont entrées au Tibet en 1950. Depuis 1959, des milliers de Tibétains fuient chaque année le Tibet pour chercher refuge, principalement en Inde. Source : AFP 3 déc 00
Contact renoué avec PékinLe Dalaï Lama a annoncé le 4 déc. à Dharamsala que son frère aîné, Gyalo Thondup, avait renoué un contact avec la Chine après une rupture totale des échanges pendant deux ans. Lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion du 50ème anniversaire de son accession à la tête de l'Etat tibétain, le Dalaï Lama a indiqué que son frère s'était rendu en Chine fin octobre à la demande des autorités chinoises. Celui-ci est revenu avec un message de Pékin dont le Dalaï Lama a refusé de divulguer la teneur. "J'ai ensuite envoyé un message en Chine disant que je voulais envoyer une sorte de délégation", a indiqué le Dalaï Lama. "La réponse finale n'est pas encore parvenue", a-t-il ajouté. Les contacts formels entre le Dalaï Lama et Pékin, qui se tenaient via l'ambassade chinoise à New Delhi, ont été interrompus en 1993. Des échanges informels se sont cependant poursuivis après, mais ont été totalement arrêtés en novembre 1998. Comme on lui demandait si ce dialogue naissant pouvait signaler un changement de la part de la Chine, le Dalaï Lama a répondu : "il est trop tôt pour le dire". "Ce qui est essentiel n'est pas (de savoir) si nous parvenons ou non à un accord (...) mais que nous nous rencontrions face à face. L'un des principaux obstacles entre nous est l'ignorance et les impressions fausses". Le Dalaï Lama a déclaré qu'il avait demandé à son frère d'aller au Tibet pendant son voyage en Chine, mais que les autorités de Pékin avaient interdit ce déplacement. Le Dalaï Lama a souligné le 4 déc. qu'il était partisan d'une autonomie pour le Tibet. "Tout le monde sait que je ne veux pas l'indépendance. Le gouvernement chinois n'a pas besoin d'avoir de soupçon à ce sujet". Le Dalaï Lama, âgé de 65 ans, a enfin estimé que le mouvement tibétain se poursuivrait après sa mort. "Il s'agit de la lutte de libération d'une nation et non d'un individu". Source : AFP 4 dec 00
50 ans : célébrations à DharamsalaLe Dalaï Lama a fêté le 4 déc., en exil en Inde, le cinquantième anniversaire de son accession à la tête du Tibet, entouré des dignitaires du bouddhisme tibétain et de milliers de fidèles. Le chef spirituel du Tibet, en exil depuis 1959, est arrivé tôt le matin au principal temple de la ville de Dharamsala, dans le nord de l'Inde, accompagné d'une escorte de moines de l'école Gelugpa. Une fois à l'intérieur du temple, le Dalaï Lama a reçu les hommages de centaines de jeunes moines qui ont défilé l'un après l'autre devant son trône tandis que les principaux lamas des quatre grandes écoles du bouddhisme tibétain dirigeaient la prière rituelle solennelle. Le grand absent de ces cérémonies a été le Karmapa, l'adolescent qui dirige l'école Kagyu. Ce dernier est arrivé à Dharamsala en janvier après s'être échappé de Lhassa et avoir traversé l'Himalaya dans des conditions dramatiques à la barbe des autorités chinoises. Le gouvernement tibétain en exil justifie cette absence du Karmapa par son état de santé. Cependant, on affirme par ailleurs que ce sont les autorités indiennes qui l'ont empêché de participer à ces cérémonies afin de ne pas provoquer le courroux de Pékin. C'est en 1950 que le Dalaï Lama, âgé de 15 ans seulement, a été investi de tous ses pouvoirs politiques, quelques jours après l'entrée des troupes communistes chinoises au Tibet. Neuf ans plus tard, le Dalaï Lama prenait le chemin de l'exil à la suite de la révolte avortée contre l'autorité de Pékin et il installait son gouvernement à Dharamsala. Après 40 ans passés à parcourir le monde en faveur de la cause du Tibet le Dalaï Lama est devenu un chef de gouvernement en exil jouissant de la sympathie internationale mais d'aucune reconnaissance officielle. Pratiquement aucun représentant étranger n'a participé à ces cérémonies. Les seuls hôtes étrangers de marque étaient les membres d'une délégation du Congrès américain qui ont cependant tenu à s'exprimer devant les journalistes sous couvert de l'anonymat. "Nous avons été invités en qualité de mission d'établissement des faits par International Campaign for Tibet (Campagne Internationale pour le Tibet, dont le siège est à Washington)", a expliqué un membre de cette délégation reçue le 3 déc. par le Dalaï Lama. "Notre principal objectif est de réunir les informations sur la situation au Tibet et d'avoir une meilleure compréhension du phénomène des réfugiés ainsi que de la question de la distribution de l'aide accordée ici", a déclaré un membre de la délégation. "La question du Tibet va prendre une importance croissante dans les prochaines années et les droits de l'homme doivent avoir une importance centrale", a-t-elle ajouté. De nombreux gouvernements, soucieux d'établir de bonnes relations commerciales avec Pékin, ont mis un bémol aux critiques contre la politique de répression menée par la Chine au Tibet. Source : AFP 4 déc. 00
Contact ? Pékin reste muetPékin a refusé de confirmer ou d'infirmer le 5 déc. une reprise de ses contacts avec le Dalaï Lama, interrompus depuis deux ans, mais a reconnu que des canaux de discussion existent avec le chef spirituel tibétain, selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhang Qiyue. Mme Zhang était interrogée sur l'annonce faite le 4 déc. à Dharamsala par le Dalaï Lama d'une reprise des contacts avec Pékin grâce à une visite effectuée en Chine en octobre dernier par son frère aîné, Gyalo Thondup, à la demande des autorités chinoises. "Vous pouvez interpréter cela à votre guise" a déclaré Mme Zhang en réponse à une question sur cette visite, avant de rappeler la position traditionnelle de Pékin vis-à-vis du Dalaï Lama. Pour entamer des négociations avec Pékin, ce dernier doit "abandonner sincèrement toute idée d'indépendance du Tibet, cesser toute activité séparatiste et déclarer ouvertement que le Tibet constitue une partie inéliénable du territoire chinois". Le Dalaï Lama, doit également selon Mme Zhang, "reconnaitre que Taiwan fait partie de la Chine et que le gouvernement à Pékin est le seul gouvernement légitime de l'ensemble de la Chine". Après avoir accueilli plusieurs émissaires du Dalaï Lama au Tibet au début des années 80, les autorités chinoises avaient poursuivi leurs contacts formels avec le leader spirituel, via l'ambassade chinoise à New Delhi, mais ces derniers avaient finalement été interrompus en 1993. Des échanges informels se sont cependant poursuivis après, mais ont été totalement arrêtés en nov. 1998. Le Dalai Lama a réitéré le 4 déc. qu'il était partisan d'une autonomie pour le Tibet au sein de l'Etat chinois et ne souhaitait pas l'indépendance, position qu'il défend régulièrement depuis 1987 . Source : AFP 5 déc. 00
Pékin accuse le Dalaï LamaLa Chine a accusé le 7 déc. le Dalaï Lama de manquer de "sincérité" et de vouloir induire l'opinion publique en erreur, en réponse à l'annonce par le chef spirituel tibétain d'une reprise du dialogue avec Pékin. "Le Dalaï Lama (...) a souvent utilisé les contacts avec le gouvernement central pour faire de la propagande, induire l'opinion publique en erreur et mener des activités séparatistes" a déclaré le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mme Zhang Qiyue. "Nous n'avons vu aucune sincérité de sa part", a-t-elle ajouté au cours d'un point de presse bi-hebdomadaire. La mise au point survient trois jours après l'annonce faite lundi à Dharamsala par le Dalaï Lama d'une reprise des contacts avec Pékin grâce à une visite effectuée en Chine en octobre dernier par son frère aîné, Gyalo Thondup, à la demande des autorités chinoises. Selon un responsable tibétain en exil, la Chine aurait fait savoir qu'elle envisageait la possibilité d'une reprise des contacts avec le chef spirituel tibétain, totalement interrompus depuis 1998. Mme Zhang s'est contentée de rappeler les conditions posées par Pékin à la reprise des discussions : l'abandon par le Dalaï Lama de toute idée d'indépendance du Tibet, la fin de toute activité séparatiste et la reconnaissance du gouvernement de Pékin comme étant le seul gouvernement légal de la Chine, qui inclut Taïwan et le Tibet. Le Dalaï Lama, lauréat du prix Nobel de la paix en 1989, a répété à diverses reprises qu'il acceptait ces conditions, mais Pékin l'accuse régulièrement de manquer de "sincérité". "Il est un fait que le Dalaï Lama ne réclame pas l'indépendance, mais les faits prouvent qu'il n'a jamais mis un terme à ses activités séparatistes" a estimé jeudi Mme Zhang. Source : AFP 7 déc. 00
Décès de Hugh E. RichardsonHugh E. Richardson, diplomate et tibétologue (22/12/1905 - 3/12/2000) Avec la mort de Hugh Richardson, c'est un grand homme qui disparaît, un chercheur hors pair, un diplomate prêt à défendre ses convictions, un ami du Tibet et des Tibétains. Mais c'est la mémoire d'un monde à jamais perdu qui disparaît, le témoin privilégié de la société et de la politique tibétaine du milieu du XXème siècle. Ce grand voyageur est né et est mort dans le même endroit, St Andrews, un joli coin d'Ecosse, connu pour son parcours de golfe et son université. Il aurait eu 95 ans le 22 décembre. Après des études à St Andrews et Oxford, il fit carrière dans le prestigieux Indian Civil Service de l'Empire britannique où il fut recruté en 1930. Il fut en poste à Lhasa de nombreuses années, d'abord représentant britannique de 1936 à 1940, puis de 1945 à 1947, et enfin comme représentant de l'Inde indépendante jusqu'en 1950, date à laquelle il dût quitter le Tibet et ses amis. En 1944 il fut nommé Officer of the British empire (OBE), et en 1946 Companion of the Indian Empire (CIE). Lorsqu'il prit sa retraite, il s'établit à St Andrews, se consacra à la recherche sur l'histoire du Tibet. En effet, il avait développé pendant les quatorze ans de son séjour tibétain un grand attachement pour le Tibet, avait appris la langue et devint un des spécialistes mondiaux sur ce pays. De nombreux livres et articles firent sa renommée mais cet homme resta toujours d'une modestie étonnante et d'approche aisée ("Tibet and Its History" (1962), "A Cultural History of Tibet" (1968, en collaboration avec D. Snellgrove), "A Corpus of Early Tibetan Inscriptions" (1985), et "Ceremonies of the Lhasa Year" (1993)). En Juillet 1998, une fête rassembla ses amis et "disciples" à Londres à la sortie du recueil de ses articles ("High Peaks, Pure Earth"). Jusque dans la dernière année de sa vie, H. Richardson conserva cette mémoire prodigieuse des évènements tibétains mais aussi un intérêt infaillible pour les générations de tibétologues qui le considéraient comme un maître. Il suivait leurs travaux avec bienveillance, ne manquant jamais d'envoyer un mot de remerciement pour un article ou un livre, et s'excusant pour son écriture, qui au demeurant, restait fort belle. Cultivé, intègre, distingué et plein d'humour, grand et maigre, galant avec les femmes et amateur de jardinage, de golf et de bon vin, H. Richardson était l'épitomée du gentleman. Mais il savait aussi parler haut et fort quand il le fallait. Dans les années 60, Richardson décrivit ainsi l'attitude du gouvernement britannique envers le Tibet : (*) "Le gouvernement britannique, le seul gouvernement parmi les pays occidentaux qui ait eu des relations officielles avec le Tibet, a vendu les Tibétains à bas prix et a depuis constamment rabaissé les Tibétains à tel point qu'en 1959 il n'a même pas soutenu une résolution aux Nations-Unies qui condamnait les violations des droits de l'homme au Tibet par la Chine". M. Richardson, merci de vos leçons d'érudition et de vos leçons de vie.
(*) Traduction libre, de Tibet Info
Texte original : "The British government, the only government among Western countries to have had treaty relations with Tibet, sold the Tibetans down the river and since then have constantly cold-shouldered the Tibetans so that in 1959 they could not even support a resolution in the UN condemning the violation of human rights in Tibet by the Chinese." Source : article de Françoise Pommaret
Pékin : manifestation pro-tibétaineDeux militants des droits de l'homme australiens ont manifesté le 14 déc. devant l'ambassade d'Australie à Pékin, lors de la visite du ministre de la Communication australien Richard Alston, pour lui demander de faire pression sur Pékin et réclamer des informations sur le Panchen Lama. Pendant quelques minutes, ils ont arboré des photos du jeune Gedhun Choekyi Nyima - le Panchen Lama reconnu par le Dalaï Lama - et une banderole réclamant sa libération. La police chinoise a été surprise par cet événement, et n'a pas réagi, "ne comprenant pas ce qui était écrit", a déclaré un policier. Plusieurs représentants de la presse étaient sur place et ont pu constater l'événement. Alex Butler, Vice-Présidente de l'association "Australian Tibet Council", qui compte plus de 3000 membres, a expliqué à la presse qu'elle demandait des informations sur le Panchen Lama, car Pékin affirme tantôt qu'il est à Pékin, tantôt qu'il est resté au Tibet, dans sa région natale. Elle a réclamé les photos présentées à des parlementaires britanniques récemment, mais qu'ils n'avaient pu conserver. Selon Australia Tibet Council, c'est la première fois qu'une manifestation pro-tibétaine a lieu à Pékin. Source : AFP 14 déc. 2000
Plaidoiries pour le TibetDepuis quatre ans, le journal Phosphore et le Mémorial de Caen organisent un concours lycéen des Droits de l'Homme. Chaque groupe d'élèves défend une cause devant un jury formé de journalistes, de professeurs et de juristes. Lors de l'épreuve régionale à Paris, le 14 décembre, cinq lycéens du Club des Droits de l'Homme de l'Ecole Notre-Dame de Verneuil (78), ont défendu avec conviction la cause du Panchen Lama, le plus jeune prisonnier politique au monde, et celle de Ngawang Sangdrol, symbole de la résistance tibétaine. Un prix spécial du jury a été attribué à l'équipe ayant plaidé pour Ngawang Sangdrol. Les membres du jury ont affirmé avoir beaucoup appris de ces interventions. Les lycéens qui ont reçu cette récompense plaideront à nouveau le mercredi 17 janvier à la Fnac Forum, à Paris. Source : CSPT
NB Voir les dossiers sur le Panchen Lama et Ngawang Sangdrol
Imposture !Une "chaîne", déjà ancienne, circule actuellement de nouveau par e-mail sur Internet avec beaucoup de vivacité, concernant un soi-disant message du Dalaï Lama souhaitant ses voeux de bonheur. Il en existe différentes versions, mais toutes reprennent le même principe : "lisez, envoyez à tous vos contacts et vous serez heureux". 1. Vous trouverez ci-après l'un des exemples de cette chaîne 2. Le bureau du Dalaï Lama a confirmé que Sa Sainteté n'a jamais été à l'origine de ces voeux de bonheur, et n'a pas plus souhaité qu'il soit diffusé ! 3. Il ne s'agit nullement d'un mantra! 4. Ne RENVOYEZ PAS cette lettre à qui que ce soit. Cela ne vous apportera absolument rien de la faire suivre ! 5. Enfin, si cela vous chante, rien ne vous empêche malgré tout de suivre les conseils qui sont indiqués, tant que vous ne participez pas à la diffusion de ce mensonge !
--- Exemple de faux "voeux" du Dalaï Lama ---
Le Dalaï Lama a envoyé via email ces voeux de vie. Même si on n'y croit pas, vous trouverez qu'ils valent la peine d'être lus et partagés. Ne conservez pas ce message. Il veut qu'il circule. Ce mantra doit quitter vos mains dans les 96 heures. Vous aurez une surprise très agréable. Ceci est véridique, même si vous n'êtes pas superstitieux. (C'est lui qui le dit ! Pas moi.)
Instructions pour mener votre vie 1. Tenez compte du fait que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques. 2. Lorsque vous perdez, ne perdez pas la leçon. 3. Suivez les trois R : Respect de soi-même ; Respect des autres et Responsabilité de tous vos actes. 4. Souvenez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance. 5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement. 6. Ne laissez pas une petite dispute meurtrir une grande amitié. 7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger. 8. Passez un peu de temps seul chaque jour. 9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s'envoler vos valeurs. 10.Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure des réponses. 11. Vivez votre vie d'une façon bonne et honorable. Ainsi, lorsque vous vieillirez et que vous regarderez en arrière, vous en profiterez une deuxième fois. 12. Un foyer aimant est la fondation de votre vie. 13. Dans les désaccords que vous avez avec ceux que vous aimez, ne vous occupez que de la situation actuelle. Ne réveillez pas le passé. 14. Partagez votre savoir. C'est une manière d'atteindre l'immortalité. 15. Soyez tendre avec la Terre. 16. Une fois par an, allez quelque part où vous n'êtes jamais allé auparavant. 17. Souvenez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle l'amour que chacun porte à l'autre dépasse le besoin que vous avez de l'autre. 18. Jugez vos succès d'après ce que vous avez dû sacrifier pour les obtenir. 19. Approchez l'amour et la cuisine avec un abandon insouciant. Transmettez ce courrier mantra à au moins 5 personnes et votre vie s'améliorera.
0-4 personnes : Votre vie s'améliorera légèrement. 5-9 personnes : Votre vie s'améliorera selon vos désirs. 9-14 personnes : Vous aurez au moins 5 surprises dans les 3 prochaines semaines. 15 personnes et plus : Votre vie s'améliorera de façon drastique et tout ce que vous avez pu rêver commencera à prendre forme.
Je sais aussi que les rêves se réalisent vraiment, et je vous assure de mes meilleurs voeux et de mes plus grands efforts en ce sens. Salutations, Dalaï Lama
Rappel : ne faites pas suivre !!!
Un drapeau tibétain au pôle sudLa norvégienne Liv Arnesen et l'américaine Ann Bancroft, qui sont en route pour le pôle sud, et tentent de devenir les premières femmes à traverser à pied le continent antarctique, emportent dans leurs bagages un drapeau tibétain qu'elles ont l'intention de déposer sur ce lieu symbolique qu'est le pôle sud. "Nous voulons ainsi montrer notre soutien au peuple tibétain," a déclaré Liv Arnesen. "Lors du voyage du Dalaï Lama en Norvège au mois de mai, nous avons appris que la situation empirait au Tibet". Par sécurité, un drapeau tibétain beaucoup plus grand a été envoyé directement au pôle sud et des images seront montrées par satellite lorsqu'elles y arriveront. "Plus de 40 pays suivent le programme éducatif que nous avons établi pour cette expédition et nous espérons ainsi diffuser l'information sur la situation au Tibet aux jeunes générations". Les deux sportives avaient rencontré Sa Sainteté le Dalaï Lama à Oslo. Elles sont actuellement à mi chemin du pôle, qu'elles comptent rejoindre en février 2001. L'expédition peut être suivie sur www.yourexpedition.com. Source : WTNN 20 déc. 00
Népal : Tibétains refoulés de nouveauLe Népal a commencé à rapatrier vers la Chine des dizaines de réfugiés tibétains à la suite de pressions de Pékin, alarmé par la fuite d'un haut personnage bouddhiste il y a près d'un an, a affirmé le 21 déc. le Tibet Information Network à Londres. Au moins 60 réfugiés tibétains qui étaient parvenu à franchir la frontière sino-népalaise à travers l'Himalaya ont été remis à la police chinoise au cours des deux derniers mois, selon le TIN. TIN, qui cite des informations non-officielles, ajoute que les autorités népalaises ont également renforcé les contrôles à leur frontière avec l'Inde, où cherchent à se rendre de nombreux Tibétains afin de rejoindre le gouvernement en exil du Dalaï Lama. Selon TIN, la Chine a demandé au Népal de renforcer sa surveillance des frontières après la fuite du Karmapa, l'un des tout premiers personnages de la hiérarchie religieuse tibétaine, qui a rejoint le Dalaï Lama en début 2000, apparemment via le Népal. Ce départ a vivement embarrassé Pékin, qui comptait sur le jeune homme d'une quinzaine d'années pour compenser l'influence du Dalaï Lama au Tibet. Interrogé par l'AFP, l'ambassadeur du Népal à Pékin, Rajeshwar Acharya, a démenti ces informations. "Lorsque des Tibétains franchissent la frontière clandestinement, nous les envoyons à nos services d'immigration qui les remettent au Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Nous ne les remettons pas aux Chinois". Selon un accord passé entre Katmandou et le HCR, les réfugiés tibétains arrivés au Népal doivent être remis au HCR qui les escorte ensuite jusqu'en Inde. Selon TIN, entre 2 000 et 3 000 Tibétains traversent chaque année la frontière, dont de nombreux jeunes gens qui souhaitent poursuivre leurs études dans des communautés tibétaines en Inde plutôt qu'en Chine où leur éducation est étroitement surveillée par Pékin. Source : TIN et AFP 21 déc. 00
Interview Lobsang Wangyal
La jeunesse tibétaine face à ses traditions ancestrales et à son identité culturelle.
Interview de Lobsang Wangyal (cliquez ici).
Internet sous haute surveillanceLe parlement chinois a adopté une réglementation destinée à combattre l'utilisation de l'internet à des fins "criminelles", visant plus particulièrement la dissidence politique sur la Toile, a rapporté le 29 déc. le Quotidien du Peuple. Dans une décision votée le 28 déc., le comité permanent de l'Assemblée Nationale Populaire (ANP) a établi une liste d'activités "criminelles", telles que l'infiltration de sites relevant des affaires de l'Etat, de la défense ou des technologies de pointe, ou encore la diffusion de virus informatiques. "Utiliser l'internet pour propager des rumeurs, diffamer ou transmettre des informations nuisibles, inciter au renversement du pouvoir d'Etat ou du système socialiste ou à la division du pays" constituent désormais des crimes contre la sécurité de l'Etat et la stabilité sociale, ont décidé les députés cités par l'organe du Parti Communiste Chinois (PCC). La fuite "de secrets d'Etat, d'informations d'Etat et de secrets militaires" est également visée par la réglementation. Dans une allusion transparente à la secte interdite Falungong qui défie le régime depuis près de deux ans, la réglementation s'en prend aussi à l'utilisation de l'internet à des fins de promotion ou d'organisation "de sectes religieuses". En octobre, le ministère des Industries de l'Information avait déjà publié une série de règles à l'intention des fournisseurs de contenu sur l'internet. Ces derniers doivent désormais expurger eux-mêmes leurs sites de tout élément "subversif". La popularité de l'internet croît de façon exponentielle en Chine. Le nombre d'internautes a ainsi doublé au cours des huit premiers mois de l'année à 16,9 millions, selon des chiffres officiels. Source : AFP 29 déc. 00
Dalaï Lama : non à la mode bouddhisteLe Dalaï Lama s'est prononcé, dans une interview parue le 31 déc. 2000 dans l'hebdomadaire suisse "Dimanche.ch", "contre la mode bouddhiste" en Europe et contre tout prosélytisme de quelque religion que ce soit. "Surtout n'essayons pas de nous convertir les uns les autres", a déclaré le Dalaï Lama. Interrogé sur la vogue du bouddhisme en France, le chef bouddhiste a commenté: "je suis contre la mode bouddhiste. Je crois que les Français, qui sont de culture et d'atavisme chrétiens, devraient rester chrétiens. Il vaut mieux vous en tenir à vos valeurs traditionnelles... Ce n'est que si, après avoir mûrement réflèchi, vous estimez que le bouddhisme peut vous apporter un plus par rapport au christianisme que vous pouvez devenir bouddhistes". Selon le Dalaï Lama, les points communs entre bouddhisme et christianisme sont nombreux : "la même philosophie d'amour du prochain, l'aspiration à élever l'être humain au-dessus de ses vices, la compassion et le pardon". Mais les bouddhistes, dit-il, croient à "un nombre infini de vies, et vous pensez qu'il n'y en a qu'une, qu'il y a un créateur. Vous croyez au libre arbitre, nous ne jurons que par le karma" : "toute action commise porte ses conséquences, dans cette vie ou dans une autre (...) Nous, les Tibétains, par exemple, souffrons aujourd'hui d'un karma noir, que nous avons commis dans d'autres vies : féodalisme, fermeture au monde. Une fois que nous aurons expié ce karma, nous serons libres". Le chef des Tibétains critique le prosélytisme chrétien en Asie: "en Inde de l'Est, les missionnaires américains utilisent des arguments économiques pour convertir les pauvres tribus des montagnes (...) Vous pratiquez la conversion qui est une sorte de guerre contre les peuples et les cultures. Ce n'est pas cela, le message du Christ", dit-il, ajoutant qu'il invite en revanche souvent ses moines à s'inspirer des exemples de François d'Assise et de Mère Teresa. Le Dalaï Lama affirme encore qu'il "faut mieux éviter l'avortement" et qu'il est "pour les méthodes de contrôle des naissances: la pilule ou le préservatif". L'homosexualité "fait partie de ce que, nous les bouddhistes, appelons 'mauvaise conduite sexuelle'", ajoute-t-il. Source : AFP 31 déc. 00
Félicitations aux lycéennesLe Dalaï Lama a adressé ses félicitations à un groupe de lycéennes, élèves du Lycée Notre-Dame de Verneuil/Seine. Celles-ci avaient remporté un Prix Spécial du Jury du Mémorial de Caen pour leur plaidoirie en faveur de Ngawang Sangdrol et du Panchen Lama. Dans le message adressé par son secrétariat, le Dalaï Lama déclare "sa gratitude aux lycéennes pour leur soutien". Ce soutien "rappelle aux Tibétains que leur cause est juste, et que, grâce aux personnes qui montrent leur intérêt pour la cause tibétaine, il espère que celle-ci sera plus connue du grand public". Depuis plusieurs années, le Club des Droits de l'Homme du lycée Notre-Dame de Verneuil diffuse de l'information sur la situation au Tibet. La ville de Verneuil parraine les prisonniers d'opinion tibétains Tasang Norbu et Jampa Thaye et a organisé en 1999 une semaine d'information sur le Tibet avec le CSPT pendant laquelle un arbre des souhaits pour le Tibet avait été inauguré. Source : Message du "Private Office" de Sa Sainteté le Dalaï Lama
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