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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 juillet 2000

  • Dalaï Lama : "non aux sanctions"
    Le Dalaï Lama s'est déclaré fin juin hostile à des sanctions économiques contre la Chine, affirmant que ce pays "ne doit pas être isolé" et qu'il "faut lui donner toutes les opportu-nités et les droits. Cependant, il faut aussi insister constamment sur le fait qu'il doit procéder à des correc-tions" dans des domaines comme les droits de l'Homme ou la situation au Tibet. "Malheureusement, le gouverne-ment chinois voit cela comme des cri-tiques de la part des forces occiden-tales anti-chinoises".
    Le Dalai Lama, en visite aux Etats-Unis, a réaffirmé qu'il réclamait l'autonomie et non l'indépendance.
    N 000704

  • Le Dalaï Lama à Washington
    Le Dalaï Lama a lancé le 2 juillet un avertissement contre la poursuite obsessionnelle de richesses maté-rielles lors d'un discours devant quelque 15 000 personnes réunies à Washington pour sa venue.
    "Nous ne devons pas négliger nos valeurs intérieures. Si nous devenons les esclaves de l'argent nous ne pouvons pas être des personnes heureuses, si nous attendons que tous nos problèmes soient réglés par des moyens extérieurs, c'est une erreur", a affirmé le leader spirituel tibétain, qui a estimé que "la croissance économique ne peut pas durer toujours".
    Dans une allusion à la situation au Tibet, le Dalaï Lama a appelé à faire prévaloir le dialogue et le consensus sur les conflits et l'oppression. "La destruction de votre voisin est la destruction de vous-mêmes", a-t-il déclaré.
    Le 1er juin, quelque 3 000 personnes parmi lesquelles l'acteur Richard Gere avaient manifesté à Washington contre la situation au Tibet et demandé à la Banque mondiale l'annulation d'un projet controversé de l'institution destiné à lutter contre la pauvreté dans l'ouest de la Chine, auquel les Tibétains sont hostiles.
    Source : AFP 2 juillet 00
    N 000704

  • Le Dalaï Lama et M. Albright
    Le Dalaï Lama a remercié le 3 juillet à Washington le secrétaire d'Etat américain Madeleine Albright d'avoir discuté en juin, lors d'une visite en Chine, de l'autonomie du Tibet avec le président chinois Jiang Zemin.
    "Elle a toujours essayé d'aider à matérialiser des entretiens, des dialogues significatifs" avec la Chine, a déclaré le Dalaï Lama à des journalistes, après une rencontre de 45 minutes avec Mme Albright.
    Le secrétaire d'Etat "a parlé (avec lui) de ses récentes discussions en Chine avec Jiang Zemin", selon la coordinatrice américaine spéciale pour le Tibet, Julia Taft. "Elle l'a écouté parler de l'auto-administration culturelle et religieuse du Tibet par les Tibétains mais dans le cadre de la Chine". A l'issue de son voyage en Chine, Madeleine Albright avait souligné que "l'héritage unique, culturel, religieux et linguistique (du Tibet) devait être préservé".
    Dimanche, devant 15 000 personnes réunies à Washington, le Dalaï Lama avait fait prévaloir le dialogue et le consensus sur les conflits et l'oppression.
    Pékin a condamné la visite informelle du Dalaï Lama aux Etats-Unis, la qualifiant d'ingérence dans les affaires internes de la Chine.
    Source : AFP 3 juillet 00
    N 000704

  • Festival Tibet à Paris 9-10 sept

  • Banque mondiale: suspension du projet
    Le Parlement européen (PE) a exigé le 6 juillet que la Banque mondiale (BM) suspende sa décision d'aider un projet controversé de lutte contre la pauvreté en Chine occidentale, qui prévoit l'installation de 58 000 Chinois Han et Hui sur des terres tibétaines. Ce projet d'aide de la BM a définitivement été abandonné le 7 juillet, marquant ainsi une victoire des associations de défense du peuple tibétain qui luttaient depuis 15 mois contre la Banque pour l'abolition de ce projet.
    Dans une résolution votée en session plénière à Strasbourg, (dont le texte complet suit) les députés européens ont demandé à la Commission européenne et au Conseil "d'inviter instamment la Banque mondiale à suspendre la décision concernant le projet".
    Le PE souhaite que la BM puisse "vérifier tous les effets que ce projet pourrait avoir sur l'équilibre ethnique, culturel et social du Tibet". Il est reproché à ce projet de promouvoir une immigration massive de Chinois au Tibet, risquant ainsi de détruire la culture bouddhiste propre à cette partie du monde, ainsi que de porter de graves atteintes à l'envi-ronnement par une modification substantielle de l'éco-climat due à la création de barrages et l'irrigation. Les critiques sont venues
    d'organisations de défense des droits de l'Homme mais aussi d'une équipe d'inspection interne de la Banque mondiale, qui a demontré que dans ce projet, la BM avait manqué à sept des 10 principes de base appliqués aux projets de financement.
    Les parlementaires européens ont aussi invité les Etats membres de l'UE à envisager "la possibilité de reconnaître le gouvernement tibétain en exil comme légitime représentant du peuple tibétain", si aucun accord sur un nouveau statut pour le Tibet n'est trouvé entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil "dans un délai de trois ans".
    Source : AFP 6 et 7 juillet 00
    N 000708

  • Résolution du P.E. sur le Tibet
    (Strasbourg, le 6 juillet 2000)
    Le Parlement européen,
    - vu ses précédentes résolutions sur le Tibet,
    - vu l'absence de progrès dans le dialogue UE-Chine sur les droits de l'homme,
    A. considérant que le 7 juillet 2000, la Banque mondiale doit statuer définitivement sur son soutien au projet de réduction de la pauvreté en Chine occidentale,
    B. rappelant que le Tibet a été envahi et occupé en 1949 et en 1950 par les forces armées chinoises,
    C. rappelant que si l'"Accord en 17 points", signé à Pékin sous la contrainte par les autorités tibétaines, sanctionnait l'annexion du Tibet à la République populaire de Chine, il garantissait également la pleine autonomie du Tibet et, en particulier, la pérennité de son système politique et le plein respect de la liberté religieuse,
    D. rappelant la révolte de Lhassa contre l'occupation du régime de Pékin, du 10 mars 1959, qui a provoqué la mort et l'emprisonnement de milliers de Tibétains ainsi que l'exil du Dalaï Lama et de dizaines de milliers d'autres Tibétains,
    E. rappelant l'institution en 1965 de la Région Autonome du Tibet (TAR) par les autorités de Pékin et considérant qu'aucune autonomie réelle n'existe dans cette région depuis l'occupation du territoire par la Chine,
    F. rappelant les tentatives réitérées de relancer le dialogue avec les autorités de Pékin, faites par le Dalaï Lama, par le biais notamment du "Plan en 5 points", présenté devant le Congrès américain en 1987, et de la "proposition de Strasbourg", présentée devant le Parlement européen en 1988,
    G. préoccupé de constater que la Chine ne s'est aucunement montrée disposée à participer à un dialogue en vue de négocier l'avenir du Tibet,
    H. rappelant l'attribution en 1989 du Prix Nobel de la Paix au Dalaï Lama et l'appel lancé par ce dernier à la communauté internationale afin que celle-ci puisse favoriser un règlement pacifique du problème tibétain,
    I. rappelant la transformation en 1992 du Tibet en "Zone économique spéciale" et le transfert massif de colons chinois au Tibet qui s'en est suivi et qui a transformé en quelques années les Tibétains en minorité dans leur propre pays,
    J. considérant que le projet de réduction de la pauvreté en Chine occidentale qui a été proposé peut conduire à la réinstallation des Chinois d'origine ethnique dans les zones tibétaines et peut constituer une violation de la politique de la Banque mondiale concernant les populations indigènes, les transferts de population involontaires et l'environnement,
    1. demande au Conseil, à la Commission et aux États membres de tout mettre en ouvre afin que le gouvernement de la République populaire de Chine et le Dalaï Lama négocient un nouveau statut du Tibet qui garantisse une pleine autonomie des Tibétains dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, avec les seules exceptions de la politique de défense et de la politique étrangère;
    2. invite les gouvernements des États membres à examiner sérieusement la possibilité de reconnaître le gouvernement tibétain en exil comme légitime représentant du peuple tibétain si, dans un délai de trois ans, les autorités de Pékin et le gouvernement tibétain en exil ne sont pas parvenus à un accord sur un nouveau statut pour le Tibet par le biais de négociations organisées sous l'égide du Secrétaire général des Nations unies;
    3. demande à la Commission et au Conseil d'inviter instamment la Banque mondiale à suspendre la décision concernant le projet de réduction de la pauvreté en Chine occidentale et à vérifier tous les effets que ce projet pourrait avoir sur l'équilibre ethnique, culturel et social du Tibet;
    4. demande instamment à la Banque mondiale de publier le rapport et la recommandation du groupe d'inspection sur le projet de réduction de la pauvreté en Chine occidentale avant le vote du Conseil des gouverneurs de la Banque mondiale;
    5. charge sa Présidente de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, aux gouvernements et aux parlements des pays candidats, au Président et au Premier ministre de la République populaire de Chine, au Dalaï Lama ainsi qu'au gouvernement et au Parlement tibétains en exil.
    Source : P.R., 7 juillet 00
    N 000708

  • "L'Inde de Naïta", de P. Favaro
    Roman pour jeunes (collège).
    "Naïta arrive en vacances en Inde, chez son père qui organise des treks et s'occupe de Tibétains en exil. Elle est venue panser secrètement une blessure encore à vif, dont elle porte les douloureuses marques sur les poignets... L'aventure dans la montagne, son amitié amoureuse avec un jeune réfugié et sa rencontre avec des moines tibétains lui redonneront goût à la vie."
    Patrice Favaro a publié plusieurs livres pour enfants et est également auteur dramatique et metteur en scène. Depuis une dizaine d'années il arpente régulièrement les chemins de l'Inde où il multiplie rencontres et découvertes.
    Il est déjà l'auteur aux éditions Thierry Magnier de "L'étoile de l'Himalaya" dans la collection Aller Simple, et avait réalisé il y a quelques années un superbe spectacle de marionnettes pour enfants également sur le thème du Tibet.
    "L'Inde de Naïta", Patrice Favaro
    Editions Thierry Magnier,
    Collection Roman.
    Format 120x210, broché,
    160 pages, 43 Fr.
    ISBN 2-84420-054-0
    N 000712

  • Campagne "changer d'esprit"
    Alors que les gouvernements occiden-taux semblent accorder de plus en plus ouvertement leurs attentions à la cause tibétaine, les autorités chi-noises de leur côté intensifient leur politique d'oppression au Tibet !
    Selon des informations parvenues récemment au journal tibétain Tibet Times, le gouvernement chinois a pris des mesures pour contrôler plus strictement les régions de Dram (point frontière le plus utilisé entre le Népal et le Tibet) et d'autres itiné-raires empruntés par les Tibétains qui s'enfuient clandestinement en exil.
    Les résultats des campagnes de réédu-cation dans les monastères n'ayant pas apporté de résultats satisfaisants, les autorités chinoises ont décidé de mettre en place de nouveaux programmes de rééducation communiste pour les moines et les nonnes.
    Les responsables des administrations régionales et les maires des villages ont été tenus de se rendre à des réunions qui se sont déroulées du 15 au 17 mars 2000 et lors desquelles ils ont été priés de 'changer d'esprit', c'est-à-dire de ne plus considérer le Dalai Lama comme un 'dieu' ou un 'bouddha', de ne plus envoyer leurs enfants en exil pour y recevoir une éducation et de ne pas adhérer au 'parti du Dalai Lama'. Ces trois 'activités' sont strictement inter-dites et condamnées car qualifiées 'd'activités politiques subversives'.
    Début juin 2000, les premières mesures ont été mises en place par le gouvernement chinois. Les maires des villages et des fonctionnaires nommés à cet effet doivent procéder à des enquêtes approfondies auprès des villageois et auprès des fonction-naires tibétains du gouvernement chinois pour trouver ceux d'entre eux qui possèderaient des photos du Dalaï Lama ou qui auraient envoyé leurs enfants en exil.
    D'après les témoignages, le public tibétain réagit à ces nouvelles oppressions par de la colère : "Non contents de faire tant de misère aux monastères, aux moines et aux nonnes, les Chinois maintenant s'attaquent aussi aux laïcs..."
    Source : correspondant Tibet Info, Dharamsala, 5 juillet 2000. (article paru dans le Tibet Times du 4 juillet 2000)
    N 000714

  • Couvre-feu au Laddakh
    Un couvre-feu a été décrété le 13 juillet dans la localité de Leh, au Laddakh (N-O de l'Inde), où la tension est montée entre communautés musulmane et bouddhiste après l'assassinat de quatre moines bouddhistes.
    "Nous avons décidé d'imposer le couvre-feu après trois jours de tension croissante", a déclaré à l'AFP Naveen Choudhury, commissaire adjoint de Leh, chef lieu du Ladakh, à majorité bouddhiste.
    La tension est brusquement montée le 10 juillet lorsque Sonam Gambo, vice-président de l'Association bouddhiste du Ladakh (LBA), aurait fait une remarque péjorative à propos du Coran.
    Des manifestants musulmans sont aussitôt descendus dans la rue pour demander des excuses par écrit et la démission de Sonam Gambo.
    Deux jours plus tard, des assaillants non identifiés ont tiré sur quatre moines bouddhistes du monastère de Rangdum, situé non loin de là, dans la région de Kargil. Trois moines sont morts sur le coup et un quatrième a succombé le 14 à ses blessures.
    L'administration indienne "n'a pas réussi à protéger les minorités au Cachemire, et nous exigeons une protection pour tous nos monastères", a déclaré le président de la LBA, Tsering Samphel.
    Selon M. Choudhury, des représentants des communautés musulmane et bouddhiste se sont rencontrés le 14 juillet. "Nous espérons que la tension sera désamorcée rapidement".
    "Nous manifesterons dès que le couvre-feu sera levé", a dit M. Samphel.
    Le Cachemire (qui inclut le Laddakh) est le seul Etat de l'Union indienne à majorité musulmane. Il a fait l'objet de plusieurs conflits entre l'Inde et le Pakistan, qui est accusé d'armer des groupes séparatistes.
    Source : AFP 13 juillet 00
    N 000715

  • Résolution P.E. : réaction chinoise
    La Chine a accusé le Parlement euro-péen (PE) d'avoir "déformé de façon injustifiée la situation intérieure" du pays dans une résolution demandant à la Banque mondiale (BM) de suspendre un projet d'aide controversé, qui concerne le Tibet, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle (Xinhua).
    "C'est un acte de politique hégémo-nique que de voter inconsidérément des résolutions contenant des accusations injustifiables contre d'autres sans chercher à connaître la vérité sur les problèmes concernés, cela représente une confrontation délibérée", affirme une déclaration de l'Assemblée nationale populaire (ANP, parlement chinois), citée par l'agence.
    Dans ce texte en huit points, l'ANP estime que l'accusation du PE selon laquelle le projet de la Banque mondiale était destiné à intensifier l'installation de Chinois dans la région tibétaine et à faire de l'ethnie tibétaine une minorité sur ses propres terres était "complètement injustifiée".
    L'ANP accuse aussi le Parlement européen "d'appeler délibérément le territoire chinois (du Tibet) un pays" et d'affirmer "de façon diffamatoire que la Chine 'occupe' le Tibet", selon la déclaration citée par l'agence.
    Le PE avait voté le 6 juillet une résolution demandant à la Commission européenne et au Conseil européen "d'inviter instamment la Banque mondiale à suspendre la décision concernant le projet".
    Ce projet de "réduction de la pauvreté dans la province du Qinghai", dans l'ouest de la Chine comprenant le Tibet, a été bloqué le 7 juillet par le conseil d'administration de la BM.
    Le ministère chinois des Finances avait dénoncé le 10 juillet la décision de la BM et annoncé son intention de financer le projet avec ses propres fonds.
    Source : AFP 14 juillet 00
    N 000716

  • 26 Tibétains arrêtés au Népal
    La police a arrêté 26 Tibétains le 16 juillet, accusés d'entrée illégale sur le territoire népalais.
    Les Tibétains ont été arrêtés lors d'une descente de police dans quelques hôtels de Jiri, à environ 70 km à l'est de Kathmandou. Après avoir traversé l'Himalaya par de hauts cols, ils se reposaient dans cette localité utilisée habituellement par des trekkers ou des alpinistes.
    La police népalaise a confirmé ainsi l'arrestation de 203 Tibétains depuis le début de l'année 2000, un chiffre important comparé aux 125 Tibétains officiellement arrêtés en 1999.
    Source : AFP 16 juillet 00
    N 000718

  • Ngawang Sangdrol - Journal Officiel
    Le Journal Officiel du 17 juillet publie la question de M. Jean-Jacques Denis au Ministre des Affaires étrangères au sujet de Ngawang Sangdrol, et la réponse apportée par le Ministère.
    "M. Jean-Jacques Denis appelle l'attention de M. Le Ministre des affaires étrangères sur la situation dramatique de Ngawang Sangdrol, une jeune religieuse tibétaine de vingt-trois ans détenue par les autorités chinoises. Initialement condamnée à trois ans de prison, elle a vu sa peine progressivement augmentée - pour des motifs aussi absurdes que chanter dans sa cellule ou insubordination envers les autorités - à vingt-et-un ans d'emprisonnement, ce qui en fait la prisonnière politique tibétaine la plus lourdement condamnée.
    Sans vouloir remettre en cause les relations économiques avec la Chine que l'intérêt de notre pays commande, la question des droits de l'homme doit rester pour la France, au Tibet comme ailleurs, une préoccupation constante. Les chefs d'accusation ont beau être visiblement infondés, ils pourraient - si de fortes pressions internatio-nales, et en particulier de l'Europe, ne se manifestent pas - conduire à détenir Ngawang Sangdrol jusqu'en 2013, et ce dans des conditions inhumaines. Il souhaiterait savoir quelles interventions le Gouvernement français envisage afin de favoriser la libération rapide de Ngawang Sangdrol dont le seul véritable tort semble bien être de défendre pacifiquement le droit à l'existence du Tibet et des Tibétains".
    Réponse :
    "La France suit avec la plus grande attention les situations de violations des droits de l'homme en Chine et au Tibet. Elle souhaite que l'identité religieuse et culturelle spécifique de cette région soit respectée par le gouvernement chinois et appelle au dialogue entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama. Le Gouvernement est tout à fait conscient de la vive émotion que suscite dans la population française l'incarcération de Ngawang Sangdrol comme en témoigne l'appel récent de 300 personnalités en sa faveur lancé à l'initiative du Comité de Soutien au Peuple Tibétain.
    La France et l'Union européenne réclament depuis plusieurs années la libération de cette jeune femme. Des démarches en ce sens ont été faites à l'occasion des sessions régulières du dialogue euro-chinois sur les droits de l'homme et, à titre bilatéral, à l'occasion de la visite en France du Président Jiang Zemin en octobre 1999 et par l'ambassadeur de France en Chine auprès des autorités de Pékin et à Lhassa. Jusqu'ici les autorités chinoises n'ont pas accédé à ces demandes de mesures de clémence. Elles ont transmis des informations rela-tives à la jeune prisonnière confirmant que sa peine initiale de 3 ans de réclusion a été prolongée à trois reprises, soit une augmentation totale de 15 années de prison. Les autorités chinoises affirment que l'état de santé de Ngawang Sangdrol serait normal. La France continuera de suivre avec une attention toute particulière le sort de cette religieuse et de demander à la Chine sa libération. Elle a de nouveau interrogé récemment le gouvernement chinois sur la situa-tion de Ngawang Sangdrol et attend de celui-ci des éléments de réponse".
    Source : Journal Officiel 17 juillet 00
    N 000729

  • Tibet, un peuple en sursis
    A l'occasion de l'exposition "Tibet, un peuple en sursis", présentée au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon jusqu'au 30 septembre 2000, les Editions Actes Sud, en partenariat avec la ville de Lyon/CHRD ont publié un ouvrage de Claude B. Levenson, intitulé "Tibet, un peuple en sursis".
    Cet ouvrage rassemble des photographies magnifiques et inédites, qui sont pour l'essentielles l'oeuvre de Pierre-Yves Ginet.
    Elles traitent du quotidien des Tibétains profondément bouleversé, partagé entre révolte et survie.
    Il est "difficile de ne pas se laisser prendre à l'altérité tibétaine, de ne pas céder à ces mirages sans cesse renouvelés d'une beauté sereine et capricieuse, qui a tôt fait de se muer en menace au gré d'une humeur changeante menée par les vents". (C. Levenson)
    Ce livre est disponible au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation au prix de 139 FF (plus 16 FF de port).
    Pour toute commande, adresser votre chèque (à l'ordre du Trésor Public) au CHRD, 14, ave Berthelot 69007 Lyon.
    N 000731

La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.


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