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Nouvelles du Tibet

Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 janvier 2001

18. Succession du Dalaï Lama envisagée (30/01)
17. Non au silence prolongé de Pékin (29/01)
16. Le Dalaï Lama parmi les Hindous (28/01)
15. Dalaï Lama : discours à GuChuSum (26/01)
14. Déclaration de l'Union européenne sur les Droits de l'Homme. (24/01)
13. Les moines de Shechen en France (23/01)
12. Assurance yéti incluse ! (19/01)
11. Deux Tibétains victimes de tirs (16/01)
10. Manifestations Delhi - Communiqué (14/01)
9. Manifestations tibétaines à Delhi (13/01)
8. Rapport 2000 du TCHRD (11/01)
7. The Race : Pavillon surprise (10/01)
6. Nobel : Gao Xinjiang et le Tibet (09/01)
5. Une lycéenne tibétaine récompensée (07/01)
4. Nouvel an pékinois : un millier d'arrestations (06/01)
3. Dalaï Lama : non à la mode bouddhiste (06/01)
2. Félicitations aux lycéennes (01/01)
1. Internet sous haute surveillance (01/01)

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Succession du Dalaï Lama envisagée

Le Dalaï Lama a jugé nécessaire d'engager dès cette année le processus d'élection de son successeur pour assurer, après sa mort, la pérennité du mouvement de libération tibétain.
  Le guide spirituel des Tibétains, âgé de 65 ans, tout en n'écartant pas un règlement de la question du Tibet avec la Chine de son vivant, a souligné dans une interview accordée à l'AFP le 28 janvier que le processus de transition devait être engagé sans tarder pour éviter un vide du pouvoir à la tête de son gouvernement en exil s'il devait décéder.
  Son successeur, a insisté le Dalaï Lama, devra être démocratiquement élu pour éviter toute scission au sein de la communauté tibétaine en exil ou entre les différentes écoles du bouddhisme tibétain.
  "Je pense que si le Dalaï Lama est simplement remplacé par un autre Lama, les autres écoles ne seront pas d'accord entre elles", a-t-il noté. "La méthode la meilleure et la plus sûre est donc un recours à des élections", a-t-il ajouté, en précisant que le processus de désignation de son successeur devrait débuter dès cette année.
  "J'ai la conviction que pendant que je jouis d'une vie active, je veux avoir à mes côtés un dirigeant élu de façon qu'à ma mort il y aura quelqu'un qui sera déjà bien en place".
  La communauté tibétaine est de plus en plus préoccupée par le fait que la personnalité hors du commun du Dalaï Lama et l'aura universelle qui lui a valu un prix Nobel de la Paix en 1989 rende particulièrement difficile sa succession.
  Le Dalaï Lama, nommé chef de l'Etat dès l'âge de 15 ans, a indiqué qu'il allait préparer, dans les prochains mois, une liste de candidats puisés au sein de son gouvernement en exil. Le Parlement tibétain en exil pourra alors choisir un candidat dans cette liste et celui-ci se verra confier un rôle comparable à celui d'un Premier ministre.
  "Je pense qu'il s'agira là d'un premier pas dans le processus de transition", a-t-il dit, avant de préciser que le Karmapa Lama, l'adolescent arrivé en Inde il y a un peu plus d'un an après une fuite spectaculaire de Lhassa à travers l'Himalaya, ne sera pas l'un de ces candidats.
  Des observateurs du mouvement bouddhiste tibétain avaient jugé que le Karmapa - reconnu par Pékin et le Dalaï Lama - pourrait être formé en vue de prendre la tête du mouvement tibétain. "Je ne le pense pas. Pour le moment, il est trop jeune", a dit le Dalaï Lama qui a quitté lui-même le Tibet en 1959 avant d'établir son gouvernement en exil à Dharamsala, ville du nord de l'Inde.
  La loyauté et le soutien de la communauté tibétaine en exil sont acquis au Dalaï Lama qui a réussi à unifier les différentes composantes du mouvement de libération tibétain, dont certaines
préconisent une action plus radicale que la campagne non-violente de leur guide spirituel en faveur d'une large autonomie du Tibet au sein de la République Populaire de Chine.
  "Je suis persuadé que l'identité tibétaine est la véritable source de la cohésion du mouvement de libération et que, ironiquement, elle a été confortée par la démesure de l'attitude chinoise à l'encontre du dossier tibétain".
  "Si au cours des cinquante dernières années le gouvernement chinois avait traité sereinement la question tibétaine, je pense qu'aujourd'hui, ce problème n'existerait plus".
  Bien que le Dalaï Lama jouisse d'un grand respect international et que le sort des Tibétains sous le joug du communisme chinois suscite des mouvements de sympathie, le soutien officiel des gouvernements, en particulier en Occident, a fait place à la nécessité de maintenir des relations politiques et commerciales avec Pékin.
  Au Tibet, sous leur contrôle total depuis mars 1959, les autorités chinoises exercent une supervision rigide de la pratique religieuse et poursuivent une politique de peuplement accéléré de la région avec des migrants venues d'autres régions de Chine.
  Le frère aîné du Dalaï Lama a pu se rendre en octobre dernier à Pékin, rétablissant ainsi un lien informel entre le mouvement tibétain et le gouvernement chinois après la rupture de tout contact pendant deux ans. Le Dalaï Lama a depuis proposé qu'une délégation de son gouvernement en exil se rende dans la capitale chinoise. Pékin n'a toujours pas répondu.
Source : AFP 28 jan 01

Ajouté le mardi, 30 janvier 2001 par Tibet info.

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Non au silence prolongé de Pékin

  Le Dalaï Lama a pressé le 28 janvier Pékin d'établir un véritable dialogue avec son gouvernement en exil au risque de conforter les éléments tibétains les plus radicaux.
  Les autorités chinoises, a-t-il constaté, n'ont toujours pas donné suite à sa proposition d'engager un dialogue suivi et approfondi sur l'avenir du Tibet.
  Les dirigeants chinois "ont fait savoir que mon frère peut sans problème retourner seul (à Pékin), mais il n'y a encore eu aucune réponse sur l'éventuel envoi d'une délégation" du gouvernement en exil tibétain, a indiqué le Dalaï Lama lors d'un entretien à New Delhi avec l'AFP.
  Le frère aîné du guide spirituel des Tibétains s'était rendu en octobre dernier à Pékin, rétablissant ainsi un contact totalement interrompu depuis deux ans avec les autorités chinoises. Le Dalaï Lama avait ensuite suggéré qu'une délégation de son gouvernement en exil puisse se rendre dans la capitale chinoise.
  "Mon frère est maintenant âgé et sa santé est précaire", a dit le Dalaï Lama, notant qu'il ne souhaitait pas que le contact ainsi établi avec les autorités de Pékin perdure à un niveau aussi personnel et familial. "Si mon frère retournait (à Pékin), cela pourrait être mal interprété par certains. Ceci concerne l'ensemble de la communauté tibétaine et il serait donc plus approprié d'envoyer des représentants d'une organisation tibétaine", a-t-il souligné.
  Des échanges officiels entre le Dalaï Lama et Pékin, établis via l'ambassade de Chine à New Delhi, avaient été interrompus en 1993. Des contacts informels avaient, toutefois, pu être maintenus avant d'être totalement rompus en novembre 1998.
  Pékin considère que le Dalaï Lama mène une action séparatiste "visant à diviser la mère patrie" et l'accuse de fomenter l'agitation anti-chinoise au Tibet. Le chef religieux bouddhiste rétorque que les éléments les plus radicaux de la communauté tibétaine en exil seront confortés si Pékin se refusait à établir un véritable dialogue avec lui: "Si je n'ai pas de réponse concrète du gouvernement chinois, comment pourrais-je exhorter à la patience les Tibétains qui manifestent leurs ressentiments ?"
  "Si je pouvais leur dire : 'Regardez, nous sommes parvenus à une forme d'accord', alors je pourrais leur demander de se tenir tranquilles".
  Le Dalaï Lama n'a pas, par ailleurs, voulu se prononcer sur l'attitude que pourrait adopter la nouvelle administration américaine du président George W. Bush vis-à-vis de la Chine et d'un éventuel regain d'activisme en faveur du respect des Droits de l'Homme.
  "Il est encore trop tôt pour en juger, mais je pense que (Washington) poursuivra plus ou moins la même méthode" que la précédente administration.
  Bill Clinton avait pratiquement limité l'évocation du dossier des droits de l'Homme en Chine à des discussions privées entre représentants officiels américains et chinois.
  "La Chine est, à l'évidence, une grande nation et un membre important de la communauté internationale avec lequel les Etats-Unis se doivent de débattre", a-t-il souligné.
  Invité à porter un jugement sur la secte d'inspiration bouddhiste Falungong, dénoncée et réprimée par le gouvernement chinois, le Dalaï Lama a déclaré :
  "A l'origine il semble qu'il s'agissait d'un mouvement spirituel bien que je n'aie pas eu de contact avec lui. Cela a pris une dimension politique du fait de la répression chinoise. Que le Falungong soit ou non une véritable organisation religieuse, je pense que le gouvernement chinois a réagi de manière disproportionnée dans la façon dont il a fait face à la situation".
Source : AFP 28 jan 01

Ajouté le lundi, 29 janvier 2001 par Tibet info.

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Le Dalaï Lama parmi les Hindous

Le Dalaï Lama a participé le 25 janvier au pèlerinage de Maha Kumbh Mela dans le nord de l'Inde, le plus important rassemblement religieux dans le monde. Invité par une organisation hindoue fondamentaliste, le Vishwa Hindu Parishad (VHP - Conseil mondial hindou), le Dalaï Lama s'est mêlé aux millions de pèlerins venus sur les rives du Gange se purifier dans les eaux sacrées du fleuve.
  "Nous bouddhistes, nous considérons les hindous comme nos frères et soeurs jumeaux", a déclaré le Dalaï Lama à la suite d'une rencontre avec le président du VHP Ashok Singhal.
  Comme on lui demandait s'il allait prendre un bain purificateur, le Dalaï Lama qui a déjà participé au pèlerinage au cours des années 1960 a répondu en plaisantant : "je ne pense pas, il fait trop froid".
  Le président du VHP a repris à son compte les déclarations de son hôte sur les relations étroites entre les deux religions. "Toutes les religions non-agressives devraient contrer les religions agressives comme l'islam. La non-violence est notre programme commun", a affirmé Ashok Singhal.
  Cette visite a été effectuée par le Dalaï Lama au lendemain du jour le plus sacré de tout ce pèlerinage qui a vu 27,5 millions de fidèles environ se baigner dans le fleuve.
Source : AFP 25 jan 01

Ajouté le lundi, 29 janvier 2001 par Tibet info.

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Dalaï Lama : discours à GuChuSum

Discours du Dalaï Lama aux prisonniers politiques tibétains à GuChuSum House, Mcleod Ganj, Dharamsala, le 7 janvier 2001

  Sa Sainteté a qualifié de "remarquables" les actes de courage accomplis par les membres de l'auditoire pour défendre la liberté de leur peuple. "Il y a différentes manières de servir et de pratiquer le bouddhisme" a-t-il ajouté.
  "Je donne des enseignements et fais des discours, mais vous, vous avez agi pour et dans notre pays".

  L'évocation des tortures subies par ces anciens prisonniers a amené le Dalaï Lama à rappeler la compassion qu'il éprouve pour les Chinois :
  "Les Chinois sont des êtres humains comme nous. Comme nous, ils aspirent au bonheur et à la paix. Dites-vous : ce que j'ai fait, je l'ai fait pour la cause tibétaine, pour le Dharma et non pour nuire aux Chinois. Pour ma part, je lutte pour le bonheur des Tibétains et des Chinois".

  Partant de la motivation qui anime les "résistants" tibétains, et qui souvent faiblit avec le temps et les obstacles, le Dalaï Lama a souligné l'importance des études.
  "Vous avez de vous-mêmes décidé d'entreprendre une action et devez donc aller jusqu'au bout. Il ne suffit pas de crier des slogans. A long terme, votre engagement politique réside dans l'éducation... Vous devez vous concentrer en priorité sur l'étude des sciences techniques qui assureront le développement futur de notre pays".

  Le chef spirituel n'a pas manqué de rappeler à l'ordre les Tibétains qui préfèrent dépendre de l'assistance financière d'autrui plutôt que de travailler : "Vous devez devenir autonomes, car ceux qui nous aident penseront que nous sommes incapables d'obtenir un jour notre liberté et de la gérer s'ils ne constatent aucun effort de notre part". Et d'ajouter :
 "Ce n'est pas en priant mais en agissant que vous obtiendrez des résultats (études et emploi)".

  Un clin d'oeil réprobateur a été adressé également à ceux qui choisissent de s'expatrier en Occident. "Vous ne devez pas entreprendre l'étude des sciences dans l'optique de vous envoler pour l'Amérique ou ailleurs ! Vous devez rester dans notre communauté et la servir !"

  Quant aux dissensions qui parfois surgissent dans la communauté tibétaine, le Dalaï Lama a été très clair sur ce point : "Nous devons tous être unis. Il est normal que des différends apparaissent dans toute société. Si cela se produit, vous devez en parler entre vous avec franchise, sans céder aux commérages, calomnies et rumeurs diffamatoires. On doit pouvoir se parler en face, on peut même se quereller, mais en évitant de se battre physiquement".

  Sa Sainteté a terminé ainsi son discours d'une heure :
"Souvenez-vous de tout ce que je vous ai dit aujourd'hui."

Source : Correspondant Tibet Info, Dharamsala, 18 janv 2001

Ajouté le vendredi, 26 janvier 2001 par Tibet info.

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Déclaration de l'Union européenne sur les Droits de l'Homme.

  L'Union européenne "demeure très préoccupée par l'absence de progrès dans nombre de domaines" du dialogue sur les droits de l'Homme avec la Chine, tout en notant "certaines améliorations" au cours de ce dialogue, a-t-elle déclaré le 22 janvier 2001 à Bruxelles.
  Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté une déclaration faisant le point sur le dialogue UE-Chine sur les droits de l'Homme, dont neuf sessions ont été organisées depuis 1997.
  Parmi les "améliorations" constatées, ils mentionnent entre autres la signature par Pékin d'un protocole d'accord avec le bureau du Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, la visite d'un groupe de travail sur la détention arbitraire, ainsi qu'une disponibilité à avancer sur des questions liées à la détention et au système judiciaire.
  Mais l'UE se déclare "très préoccupée" par "l'absence de progrès dans nombre de domaines".
  Elle cite en particulier les "restrictions continues à la liberté de réunion, d'expression et d'association", "les violations de la liberté de religion", "la situation des minorités, y compris au Tibet" et le recours fréquent à la peine de mort.
  La déclaration affirme l'intention de l'UE d'améliorer le dialogue, de mieux le focaliser et de l'évaluer de façon continue. Dans cette optique, l'UE a décidé de rendre publics les domaines dans lesquels elle attend des progrès grâce au dialogue.
  Parmi ces dossiers figurent notamment la coopération avec les mécanismes internationaux de droits de l'Homme, la réforme de la détention administrative, le respect des droits fondamentaux de tous les prisonniers - y compris les membres de l'opposition politique, de mouvements religieux ou autres comme le Falungong-, l'exercice de la liberté de religion et de croyance, le respect des droits culturels et des libertés religieuses au Tibet et au Xinjiang.
Source : AFP 22 jan 01

Ajouté le mercredi, 24 janvier 2001 par Tibet info.

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Les moines de Shechen en France

  Le moine français bouddhiste Matthieu Ricard conduira et présentera fin janvier et début février, en tournée en France, une délégation de moines danseurs du Monastère de Shechen, à l'est du Tibet, aujourd'hui installés au Népal.
  Dans cet exil népalais, la tradition spirituelle tibétaine qui s'exprime par des danses sacrées - partie intégrante à la pratique spirituelle - a été entretenue grâce aux moines les plus vieux qui ont initié leurs cadets.
  Ces danses sacrées, le Tcham, (combat de l'éveil contre l'ignorance, de la lucidité sereine sur le tourbillon des émotions), qui furent d'abord spontanées, ont été codifiées au fil des temps avec principalement trente six expressions de l'esprit, trente deux mouvements fondamentaux et cent huit gestes de danses.
  Sous forme de spectacle d'une heure quinze, ces danses (généralement présentées lors de cérémonies religieuses) sont "un raccourci possédant à l'identique la force et l'essence du Tcham", estime Matthieu Ricard.
  Ce dernier présentera les moines tibétains le 30 janvier au Centre culturel de Limoges, puis en février :
au Théâtre des Lilas, le 2 février
à l'Atrium de Chaville le 3 février,
à l'Espace culturel de Mérignac le 6 février,
à l'Opéra d'Avignon le 11 février,
à Paris au Théâtre du Soleil, à la Cartoucherie de Vincennes du 12 au 25 février et
au Grand angle de Voiron le 28 février.
Source : AFP 14 jan 01

Ajouté le mardi, 23 janvier 2001 par Tibet info.

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Assurance yéti incluse !

  Dans le monde du tourisme, tout est bon pour attirer l'attention ! (ndlr)
  Une agence de voyage britannique a annoncé le 18 janvier 2001 qu'elle assurerait désormais les randonneurs contre le risque éventuel de rencontrer le yéti, le légendaire "abominable homme des neiges", lors de leur séjour dans l'Himalaya.
  "Je sais depuis 30 ans qu'il existe des créatures errant au-delà de la limite des neiges éternelles", a indiqué à la presse Nigel Gifford, président de l'agence High/Wild.
  Nigel Gifford a lui-même découvert en 1978 des empreintes géantes, qu'il dit appartenir au yéti, à 6 333 mètres d'altitude sur la montagne tibétaine Himal Chuli.
  M. Gifford a donc décidé de garantir à ses clients effectuant un séjour-aventure jusqu'au col nord de l'Everest une couverture équivalant à 1 million de livres (1,6 millions d'euros) contre "une attaque du yéti entraînant une mort accidentelle ou une incapacité permanente à reprendre leur travail".
  Les légendes tibétaines dépeignent le yéti comme une créature géante et poilue, mi-humaine, mi-ours, qui vivrait sur le toit du monde.
  Jusqu'à ce jour, aucune preuve définitive de son existence n'a été apportée. "Je crois fermement qu'il (le yéti) vit là-haut et j'ai cru important que les gens que nous emmenons là-bas soient assurés contre ses attaques", a expliqué M. Gifford, dont l'agence est située à Wells (Sommerset, S-O. de l'Angleterre).
  En cas d'agression non expliquée sur un de ses randonneurs, Nigel Gifford s'est dit persuadé de pouvoir convaincre les assureurs de la responsabilité du yéti.
  "Il n'y a pas beaucoup d'autres créatures qui vivent à cette altitude. Il y a bien des yaks, mais ils ne sont pas agressifs", a-t-il ajouté.
Source : AFP 18 jan 01

Ajouté le vendredi, 19 janvier 2001 par Tibet info.

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Deux Tibétains victimes de tirs

  Deux jeunes Tibétains, faisant partie d'un groupe qui manifestait le 14 janvier aux abords de l'hôtel où réside M. Li Peng à Delhi, ont été atteints par des balles tirées par la police indienne, alors qu'un troisième était blessé après avoir été frappé.
  Leurs jours sont actuellement hors de danger, a indiqué un porte-parole du TYC (Tibetan Youth Congress), qui a précisé qu'ils n'avaient eu la vie sauve que grâce au courage de l'un d'entre eux qui avait fait dévier l'arme d'un policier indien alors que celui-ci visait la poitrine.
  Le TYC a insisté sur le fait que la police indienne n'était nullement menacée par cette manifestation, dont elle n'était d'ailleurs pas l'objet.
  Plus de 200 manifestants ont déjà été arrêtés par la police indienne depuis l'arrivée de Li Peng en Inde le 11 janvier, alors qu'ils tentaient de bloquer certaines voies que le président de l'Assemblée populaire chinoise devait emprunter.
Source : AFP 15 jan 01 et T.Y.C.

Ajouté le mardi, 16 janvier 2001 par Tibet info.

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Manifestations Delhi - Communiqué

  Au cours des manifestations qui ont marqué l'arrivée de M. Li Peng en Inde, plusieurs centaines de femmes tibétaines se sont mobilisées à l'appel de l'Association des Femmes Tibétaines (Tibetan Women Association).
  Plus de 56 d'entre elles ont été arrêtées et retenues dans les locaux de la police indienne. Ces femmes entendaient marquer leur volonté d'obtenir, selon leurs propres déclarations :
- La libération du Panchen Lama et de tous les autres prisonniers politiques au Tibet,
- La cessation des violations des droits fondamentaux du peuple tibétain,
- La fin du transfert continuel de population chinoise au Tibet,
- L'ouverture de négociations sans conditions avec le Dalaï Lama et ses représentants pour une solution pacifique au problème tibétain.
    Ces femmes, outre leur participation aux manifestations, ont exprimé leurs revendications dans des lettres adressées à M. Li Peng, président de l'Assemblée Nationale Chinoise, au Vice-Président indien et dans un message adressé au peuple indien.
  Le réseau International des Femmes pour le Tibet (RIFT) a exprimé sa solidarité dans un message aux femmes tibétaines.
  (Le RIFT, association loi 1901, a pour objectif de faire connaître la situation et la résistance des femmes tibétaines ainsi que la libération des prisonniers d'opinion. Il compte parmi ses membres de nombreuses personnalités comme Irène Frain, Maren Sell, Françoise Hostalier, Arielle Dombasle, Juliette Binoche, Stéphane Audran, Véronique Sanson et plusieurs parlementaires de tous bords)
Source : Communiqué du RIFT, 13 Jan 01

Ajouté le dimanche, 14 janvier 2001 par Tibet info.

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Manifestations tibétaines à Delhi

  Plusieurs centaines de Tibétains en exil ont manifesté le 10 janvier à New Delhi contre la venue du numéro deux chinois Li Peng en Inde, en brûlant son portrait et scandant des slogans pour l'indépendance du Tibet, occupé par Pékin depuis 1950.
  Li Peng, président de l'Assemblée Populaire chinoise, est arrivé le 9 janvier à Bombay, pour une visite officielle de neuf jours en Inde, destinée à consacrer la normalisation des relations entre les deux pays après la détérioration qui avait suivi les essais nucléaires indiens de 1998.
  Dans une lettre ouverte adressée à l'ancien Premier ministre chinois, le Tibetan Freedom Movement (Mouvement Tibétain pour la Liberté), basé à Delhi, a accusé Pékin de violations des droits de l'homme au Tibet.
  "Les Tibétains qui vivent au Tibet, illégalement occupé par la Chine, vivent dans la peur et n'ont jamais eu de liberté religieuse ou d'expression", selon ce texte.
  Quelque 300 Tibétains en exil ont pris part à cette manifestation dans le centre de la capitale indienne.
  Cette lettre ouverte appelle également Pékin à rouvrir un dialogue avec le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï Lama, qui vit lui aussi en exil en Inde.
Source : AFP 10 janvier 2001

Ajouté le samedi, 13 janvier 2001 par Tibet info.

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Rapport 2000 du TCHRD (Tibetan Centre for Human Rights and Democracy)

  Dans un nouveau rapport publié à Dharamsala (Inde), le TCHRD (Centre Tibétain des Droits de l'Homme et de la Démocratie) affirme que la répression politique et religieuse s'est accrue au Tibet occupé par la Chine au cours de l'année écoulée.
  "On a assisté à un renforcement des méthodes de contrôle sur les libertés religieuses et politiques. Les Tibétains ont été touchés par la poursuite des arrestations arbitraires et de tortures constantes.
  Les femmes ont eu à souffrir de violences physiques de plus en plus nombreuses et les enfants se trouvent toujours sans avenir à cause d'une éducation totalement discriminatoire et de la politique d'emploi des Chinois".
  Le rapport fait état du renforcement des opérations de rééducation patriotique ayant abouti à 862 expulsions dans les monastères (y compris 147 religieuses) pour l'an 2000, portant le total des expulsions à plus de 12 000 depuis que les Chinois ont commencé à purger les monastères tibétains en 1996.
  Plus de 450 prisonniers politiques ont été identifiés tandis que 26 nouvelles arrestations avaient lieu dans l'année pour "activités politiques", protestations pacifiques, possessions d'images, de K7 audio du Dalaï Lama, ou assistance à des Tibétains vers l'exil. Deux prisonniers politiques sont morts en prison au cours de l'année.
  Le développement de la prostitution, les difficultés pour obtenir une éducation correcte et des soins ont conduit environ 2 660 Tibétains à choisir l'exil en 2000, dont 900 enfants ou adolescents de moins de 18 ans, 507 femmes et 642 religieux.
  Ce rapport insiste également sur le développement du racisme quotidien exercé par les Chinois à l'encontre des Tibétains systématiquement qualifiés "d'incompétents et d'arriérés".
  Mettant en évidence l'absence de résultats probants du prétendu dialogue bilatéral entre la Chine et les organismes internationaux, le rapport conclue par 11 recommandations, insistant notamment sur l'urgence pour les pays membres des Nations-Unies de revoir leur attitude politique et d'exercer de fermes pressions sur le gouvernement chinois.
  Le TCHRD préconise la condamnation de la Chine pour ses violations continues des Droits de l'Homme et son mépris à l'égard des règles du droit international.
 "Enforcing loyalty-Annual report 2000" (Une loyauté forcée - Rapport annuel 2000) sera disponible (en anglais) sur le site web www.tchrd.org
Source : TCHRD

Ajouté le jeudi, 11 janvier 2001 par Tibet info.

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The Race : Pavillon surprise

  Les spectateurs et téléspectateurs qui assistaient au départ de "The race", la course réunissant les plus grands catamarans du monde, ont eu la surprise de voir le bateau de tête, le Team Adventure, battre pavillon ... tibétain ! Le drapeau n'est pas toujours visible mais il a été vu à plusieurs reprises depuis le départ.
Le drapeau de ce pays occupé par la Chine représente le symbole des trois joyaux - Bouddha, Dharma, Sangha -, honorés par deux lions des neiges sur fond d'une montagne blanche et de rayons rouges et bleus, symbolisant les douze provinces Tibétaines.
Source : vu à la télé

Ajouté le mercredi, 10 janvier 2001 par Tibet info.

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Nobel : Gao Xinjiang et le Tibet

  "C'est un fait indiscutable que le Dalai Lama est la voix légitime du Tibet, dont il est le dirigeant incontesté. Toute négociation ou accord dont il ne serait pas partie prenante n'aurait aucune signification" a déclaré l'écrivain d'origine chinoise Gao XinJiang, dernier Prix Nobel de littérature, répondant aux questions d'une agence de presse indienne.
  Concernant le statut futur du Tibet, l'écrivain a précisé : "Le seul statut auquel le Tibet puisse, en pratique et très pragmatiquement accéder, est celui d'une autonomie politique dans le cadre général de la République Populaire de Chine."
  C'est précisément cette revendication qui a été plusieurs fois présentée par le Dalai Lama aux autorités de Pékin, comme solution aux problèmes que traverse son pays.
Source : Actualité des Religions (selon journal India Abroad)

Ajouté le mardi, 9 janvier 2001 par Tibet info.

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Une lycéenne tibétaine récompensée

  Diki, une jeune tibétaine élève du Lycée Louis Le Grand à Paris a reçu le 21 décembre le Prix de Bonne Scolarité de la Ville de Paris attribué une fois par an à un élève pour le lycée et un élève après le Bac.
  En France depuis sept. 1993, cette jeune tibétaine âgée de 15 ans, après avoir appris le français, a suivi une brillante scolarité et se destine à une carrière d'ingénieur dans le domaine spatial.
  Autre aspect exemplaire de cette réussite, elle parle parfaitement tibétain et défend avec vigueur la cause de la liberté pour son pays d'origine occupé par la Chine.

Ajouté le dimanche, 7 janvier 2001 par Tibet info.

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Nouvel an pékinois : un millier d'arrestations

  Alors que des milliers de badauds avaient envahi la plus grande place du monde à l'occasion du Nouvel An, des pratiquants du Falungong, isolés ou en petits groupes de deux à dix personnes, ont défié la police pendant plus de trois heures, criant des slogans ou brandissant des petites banderoles rouges ou jaunes favorables au mouvement.
  En quelques secondes, les forces de l'ordre, présentes par milliers sur l'immense esplanade, jetaient les manifestants à terre avant de les traîner, parfois par les cheveux, à bord de fourgonnettes de la police.
  Même à terre, les contestataires, qui ne se défendaient pas, étaient roués de coups de pied et de coups de poing.
  Une femme d'une quarantaine d'années, qui saignait abondamment à la tête, était maintenue le visage contre le sol par un policier en attendant qu'une fourgonnette vienne la chercher. Pendant ce temps, des nettoyeurs versaient des seaux d'eau sur la flaque de sang laissée par la blessée tout en balayant le sol pour faire disparaître les traces de violence.
  Sous la violence de l'interpellation, certains détenus laissaient sur le sol leurs lunettes ou leurs chaussures.
  Un bon nombre de badauds de passage à Pékin étaient visiblement ravis du spectacle et accouraient vers les manifestants dès que l'un d'entre eux se signalait dans la foule, accroissant encore la nervosité des forces de l'ordre. "Reculez, reculez, il n'y a rien à voir", hurlaient les policiers.
  Une adepte a déclaré à l'AFP qu'une première protestation avait eu lieu sur la place à minuit (le 31 déc. à 16H GMT) lors du changement de millénaire et que la contestation avait repris à l'aube avec le lever des couleurs.
  "Les gens peuvent constater que nous ne faisons rien de mal et que nous sommes victimes d'une injustice", a ajouté une jeune femme originaire de Pékin qui a déjà purgé en deux fois deux mois de prison pour avoir manifesté par le passé sur la place, symbole du régime communiste, et a perdu depuis son emploi de secrétaire.
  Ce sont au total un millier de personnes qui auraient été interpellées dans ces conditions dramatiques.
  Selon Amnesty International, les autorités chinoises ont accentué ces derniers mois leur répression des adeptes du Falungong, dont au moins 77 sont morts en détention, soit du fait de mauvais traitements, soit à la suite de grèves de la faim.
Source : AFP 01 jan 01

Ajouté le samedi, 6 janvier 2001 par Tibet info.

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Dalaï Lama : non à la mode bouddhiste

  Le Dalaï Lama s'est prononcé, dans une interview parue le 31 déc. 2000 dans l'hebdomadaire suisse "Dimanche.ch", "contre la mode bouddhiste" en Europe et contre tout prosélytisme de quelque religion que ce soit.
  "Surtout n'essayons pas de nous convertir les uns les autres", a déclaré le Dalaï Lama.
  Interrogé sur la vogue du bouddhisme en France, le chef bouddhiste a commenté: "je suis contre la mode bouddhiste. Je crois que les Français, qui sont de culture et d'atavisme chrétiens, devraient rester chrétiens. Il vaut mieux vous en tenir à vos valeurs traditionnelles... Ce n'est que si, après avoir mûrement réflèchi, vous estimez que le bouddhisme peut vous apporter un plus par rapport au christianisme que vous pouvez devenir bouddhistes".
  Selon le Dalaï Lama, les points communs entre bouddhisme et christianisme sont nombreux : "la même philosophie d'amour du prochain, l'aspiration à élever l'être humain au-dessus de ses vices, la compassion et le pardon".
  Mais les bouddhistes, dit-il, croient à "un nombre infini de vies, et vous pensez qu'il n'y en a qu'une, qu'il y a un créateur. Vous croyez au libre arbitre, nous ne jurons que par le karma" : "toute action commise porte ses conséquences, dans cette vie ou dans une autre (...) Nous, les Tibétains, par exemple, souffrons aujourd'hui d'un karma noir, que nous avons commis dans d'autres vies : féodalisme, fermeture au monde. Une fois que nous aurons expié ce karma, nous serons libres".
  Le chef des Tibétains critique le prosélytisme chrétien en Asie: "en Inde de l'Est, les missionnaires américains utilisent des arguments économiques pour convertir les pauvres tribus des montagnes (...) Vous pratiquez la conversion qui est une sorte de guerre contre les peuples et les cultures. Ce n'est pas cela, le message du Christ", dit-il, ajoutant qu'il invite en revanche souvent ses moines à s'inspirer des exemples de François d'Assise et de Mère Teresa.
  Le Dalaï Lama affirme encore qu'il "faut mieux éviter l'avortement" et qu'il est "pour les méthodes de contrôle des naissances: la pilule ou le préservatif".
  L'homosexualité "fait partie de ce que, nous les bouddhistes, appelons 'mauvaise conduite sexuelle'", ajoute-t-il.
Source : AFP 31 déc. 00

Ajouté le samedi, 6 janvier 2001 par Tibet info.

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Félicitations aux lycéennes

  Le Dalaï Lama a adressé ses félicitations à un groupe de lycéennes, élèves du Lycée Notre-Dame de Verneuil/Seine.
  Celles-ci avaient remporté un Prix Spécial du Jury du Mémorial de Caen pour leur plaidoirie en faveur de Ngawang Sangdrol et du Panchen Lama.
  Dans le message adressé par son secrétariat, le Dalaï Lama déclare "sa gratitude aux lycéennes pour leur soutien".
  Ce soutien "rappelle aux Tibétains que leur cause est juste, et que, grâce aux personnes qui montrent leur intérêt pour la cause tibétaine, il espère que celle-ci sera plus connue du grand public".
  Depuis plusieurs années, le Club des Droits de l'Homme du lycée Notre-Dame de Verneuil diffuse de l'information sur la situation au Tibet.
  La ville de Verneuil parraine les prisonniers d'opinion tibétains Tasang Norbu et Jampa Thaye et a organisé en 1999 une semaine d'information sur le Tibet avec le CSPT pendant laquelle un arbre des souhaits pour le Tibet avait été inauguré.
Source : Message du "Private Office" de Sa Sainteté le Dalaï Lama

Ajouté le lundi, 1 janvier 2001 par Tibet info.

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Internet sous haute surveillance

  Le parlement chinois a adopté une réglementation destinée à combattre l'utilisation de l'internet à des fins "criminelles", visant plus particulièrement la dissidence politique sur la Toile, a rapporté le 29 déc. le Quotidien du Peuple.
  Dans une décision votée le 28 déc., le comité permanent de l'Assemblée Nationale Populaire (ANP) a établi une liste d'activités "criminelles", telles que l'infiltration de sites relevant des affaires de l'Etat, de la défense ou des technologies de pointe, ou encore la diffusion de virus informatiques.
  "Utiliser l'internet pour propager des rumeurs, diffamer ou transmettre des informations nuisibles, inciter au renversement du pouvoir d'Etat ou du système socialiste ou à la division du pays" constituent désormais des crimes contre la sécurité de l'Etat et la stabilité sociale, ont décidé les députés cités par l'organe du Parti Communiste Chinois (PCC).
  La fuite "de secrets d'Etat, d'informations d'Etat et de secrets militaires" est également visée par la réglementation.
  Dans une allusion transparente à la secte interdite Falungong qui défie le régime depuis près de deux ans, la réglementation s'en prend aussi à l'utilisation de l'internet à des fins de promotion ou d'organisation "de sectes religieuses".
  En octobre, le ministère des Industries de l'Information avait déjà publié une série de règles à l'intention des fournisseurs de contenu sur l'internet.
  Ces derniers doivent désormais expurger eux-mêmes leurs sites de tout élément "subversif".
  La popularité de l'internet croît de façon exponentielle en Chine. Le nombre d'internautes a ainsi doublé au cours des huit premiers mois de l'année à 16,9 millions, selon des chiffres officiels.
Source : AFP 29 déc. 00

Ajouté le lundi, 1 janvier 2001 par Tibet info.

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