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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 novembre 2001
Appel à l'aide du Dalaï Lama (30/11)
Rencontre entre le Dalaï Lama et Jorge Sampaio (29/11)
Appel au dialogue inter-religieux (29/11)
Appel à la communauté internationale (28/11)
"Un génocide culturel au Tibet" (26/11)
Le Dalaï Lama au Portugal (25/11)
Des centaines d'arrestations au Tibet (23/11)
Nouvelles destructions de monastères (22/11)
Ecrivez à Ngawang Sangdrol (20/11)
Dalaï Lama et réincarnations (15/11)
Zone économique spéciale au Tibet (11/11)
Mary robinson met en garde Pékin (09/11)
TV : Méditation avec le Dalaï Lama (06/11)
Hu Jintao à Paris : interpellations (06/11)
Jonathan : nouvel album au Tibet (05/11)
Mary Robinson en Chine, 8 nov. (03/11)
Hu Jintao : manifestation à Lyon (02/11)
Appel à l'aide du Dalaï LamaLe Dalaï Lama a renouvelé le 28 nov. ses appels à l'aide à la communauté internationale pour régler la question du Tibet tout en estimant que la solution finale passerait nécessairement par un dialogue avec la Chine. "Aidez-nous à concrétiser le dialogue avec la Chine", tel est le sens de l'appel lancé à la communauté internationale, a indiqué le chef spirituel des Tibétains, au cours d'une conférence de presse. "La solution ultime passera par un dialogue avec le gouvernement chinois", a-t-il déclaré. "Entretemps, pour réveiller le gouvernement chinois, le soutien de la communauté internationale est très important". Le Dalaï Lama a relevé que lors du sommet sino-américain du 21 octobre à Shanghai, les dirigeants américains avaient "évoqué leur préoccupation concernant le Tibet". Sur les questions des droits de l'homme, de la démocratie et de l'écologie "les amis de la Chine doivent avoir une position ferme", a-t-il ajouté. "Nous ne recherchons pas l'indépendance, mais une véritable autonomie au sein de la Chine" a par ailleurs réaffirmé le chef spirituel des Tibétains. "Mon approche est la meilleure pour atteindre la stabilité et l'unité", a-t-il indiqué, rappelant que la "préoccupation principale de la Chine était la stabilité". "Vu sous l'angle local, l'avenir du Tibet est sans espoir mais dans une perspective plus large il y a un espoir réel". Le Dalaï Lama a évoqué le règne de la terreur, les atteintes aux droits de l'homme et à l'environnement. Mais, a-t-il fait valoir, "la Chine est en train de changer". Les Chinois "doivent suivre la tendance globale" vers une société ouverte, respectant les libertés fondamentales et préservant l'environnement. Source : AFP 28 nov. 01Ajouté le vendredi 30 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Rencontre entre le Dalaï Lama et Jorge SampaioLe président portugais Jorge Sampaio a rencontré le Dalaï Lama durant un quart d'heure au musée d'Art ancien de Lisbonne, le 28 nov., dernière journée de la première visite au Portugal du chef religieux tibétain. Le Prix Nobel de la Paix 1989 a pu admirer notamment les paravents Nambam où sont représentées les scènes des premières rencontres entre Japonais et Portugais, les premiers occidentaux à arriver au Japon en 1543. Au départ, aucune rencontre n'était prévue entre le Dalaï Lama et des responsables du gouvernement ou du parlement, ni avec le président, a-t-on affirmé. Le gouvernement a fini par s'associer à l'initiative du président Sampaio d'accompagner le Dalaï Lama dans sa visite au musée d'Art ancien, en se faisant représenter par le ministre de la Culture, Augusto Santos Silva. Le Dalaï Lama devait faire le 28 nov. une dernière conférence à l'université de Lisbonne, puis quitter le 29 la capitale portugaise à destination de Rome. Source : AFP 28 nov. 01Ajouté le jeudi 29 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Appel au dialogue inter-religieuxLe Dalaï Lama a appelé au dialogue entre les religions lors de sa visite le 27 nov. au sanctuaire de Fatima. Le Dalaï Lama s'est recueilli en silence dans la petite chapelle et a indiqué qu'il était venu "en pèlerin" pour échanger des expériences et des valeurs et promouvoir la tolérance entre les différentes religions. "Toutes les religions ont le même don de transformer nos émotions en émotions positives", a-t-il dit après avoir médité aux pieds de la statue de la Vierge où il a déposé une fleur et une khata, un foulard traditionnel tibétain. Source : AFP 27 nov. 01Ajouté le jeudi 29 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Appel à la communauté internationaleLors de son séjour au Portugal, le Dalaï Lama a fait appel le 27 nov. à Porto à la communauté internationale pour aider à la résolution du problème du Tibet où les violations des droits de l'Homme empirent chaque jour. "La situation au Tibet se dégrade de plus en plus au niveau des violations des droits de l'Homme, de la liberté religieuse et de la culture", a affirmé le Dalaï Lama qui a été fait docteur honoris causa de l'Université Lusiada de Porto. "Malgré nos efforts vers un dialogue (avec la Chine) nous ne voyons pas d'autre solution que de faire appel à la communauté internationale", a-t-il ajouté. Le Prix Nobel de la Paix 1989 a par ailleurs remercié les personnalités portugaises qui sont intervenues au cours de la cérémonie pour souligner ses efforts pour la paix. Source : AFP 26 nov. 01Ajouté le mercredi 28 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
"Un génocide culturel au Tibet"Le Dalaï Lama a affirmé le 25 nov. à Porto "qu'un véritable génocide culturel était en cours au Tibet", tout en se déclarant optimiste quant à une solution au conflit qui l'oppose à la Chine. "La situation au Tibet est très grave et plutôt désespérée. C'est une nation très ancienne dotée d'une culture très ancienne qui est en danger d'extinction", a-t-il déclaré devant plus de cinq mille personnes à Porto, où il a entamé le 24 nov. une visite privée et religieuse de cinq jours au Portugal. "Tous les régimes totalitaires, qu'ils soient communistes ou non, n'ont pas d'avenir", a ajouté le Dalaï Lama, estimant qu'il était "totalement irréaliste" de penser qu'une dictature pouvait améliorer la vie des gens. "La Chine va changer, et elle va changer dans le sens positif", a-t-il estimé, se déclarant optimiste quant à une amélioration des relations entre le Tibet et "l'hôte que personne n'a invité", dans une claire allusion à l'occupation de son pays par Pékin. Source : AFP 25 nov. 01Ajouté le lundi 26 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Le Dalaï Lama au PortugalLe Dalaï Lama effectue sa première visite au Portugal du 24 au 29 nov., à l'initiative de diverses personnalités et institutions. Au cours de cette visite à caractère privé et religieux, il sera notamment fait docteur "honoris causa" de l'université de Lusiadas le 26 nov. à Porto, sous le parrainage de l'ancien président portugais Mario Soares. Son séjour au Portugal le mènera successivement de Porto, le 24 au soir, à Coimbra le 26, puis au sanctuaire de Fatima le 27 et enfin à Lisbonne le 28. Il prononcera plusieurs conférences, dont deux dans des universités portugaises, et sera reçu par les maires de Porto et de Lisbonne. Aucune rencontre n'est en revanche prévue pour le moment avec des responsables du gouvernement portugais, du Parlement ou avec le président de la République. Au cours de sa visite, le prix Nobel de la Paix 1989 entend sensibiliser les Portugais, qui s'étaient mobilisés contre les exactions commises sous l'occupation indonésienne dans l'ancienne colonie portugaise du Timor oriental, aux violations des droits de l'Homme au Tibet, actuellement sous souveraineté de Pékin. A Fatima, le Dalai Lama rencontrera le prétendant au trône portugais Dom Duarte, duc de Bragance, l'un des organisateurs de cette visite. Reçu par l'évêque de Leiria-Fatima Mgr Serafim Ferreira, il se rendra à la Chapelle des Apparitions de la Vierge et participera à une cérémonie de prières et de méditation oecuménique en faveur de la paix. Les autorités chinoises ont protesté officiellement contre cette visite même si elle est privée. Le Dalaï Lama a regretté que sa présence dans le pays puisse provoquer "quelques embarras" au gouvernement portugais. "L'objectif de cette visite est de promouvoir les valeurs humaines et l'harmonie entre les religions et, à l'image d'autres visites, je cherche toujours à ne pas provoquer d'embarras". Source : AFP 22 nov. 01Ajouté le dimanche 25 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Des centaines d'arrestations au TibetSelon un éditorialiste de la chaîne CNN, citant des diplomates occidentaux à Pékin, plusieurs centaines de "séparatistes" auraient été arrêtés dans la "Région autonome du Tibet" depuis le 11 septembre dernier. Cette vague d'arrestations a été menée dans le cadre de la campagne "Frapper fort" assimilant désormais les "séparatistes" et les membres du Falun Gong aux terroristes et aux extrémistes religieux. Les diplomates en question ont fait remarquer qu'à leur connaissance, aucune activité terroriste n'avait été commise au Tibet et que plusieurs des personnes arrêtées étaient des moines et des nonnes, ainsi que des intellectuels ayant critiqué la politique de Pékin à l'égard du Tibet. On ne sait pas pour combien de temps les personnes arrêtées seront ou ont été retenues, ou bien si certaines d'entre elles ont été relâchées après des séances de "ré-éducation patriotique". Une circulaire récente du gouvernement incitait les autorités régionales à se tenir sur leurs gardes à l'égard des problèmes de sécurité dont le principal, selon cette note, était constitué par les séparatistes. Source : CNN, 21 nov. 01Ajouté le vendredi 23 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Nouvelles destructions de monastères Quelques mois après la démolition des habitations de la communauté bouddhiste de Larung Gar, (Voir articles sur Larung Gar et Khenpo Jigmé Phuntsok) les autorités chinoises ont entrepris la destruction de Yachen, un autre monastère de l'est du Tibet. L'importance de ces démolitions est sans précédent depuis la révolution culturelle. A la date du 10 octobre dernier, plus de 800 logements habités par des moines et des nonnes avaient été détruits au monastère de Yachen Gar sur ordre des autorités officielles du canton de Pelyul (en chinois : Baiyu). Yachen se situe au sud-ouest de Kandze (en chinois : Garze) et à l'est de Pelyul dans la province du Sichuan. Selon quatre nonnes qui ont fui le site après la destruction de leurs logements, des groupes de fonctionnaires sont venus à Yachen chaque semaine, de juillet à septembre, pour effectuer des relevés et dresser des plans du monastère situé dans les prairies isolées de Tromthar. Ces nonnes, aujourd'hui en exil, racontent qu'en septembre ces fonctionnaires ont peint l'idéogramme chinois "chai" (qui signifie démolir) sur certaines maisons. Puis, l'ensemble de la communauté a été rassemblé par les fonctionnaires qui ont annoncé que seuls les moines et nonnes originaires du canton étaient autorisées à demeurer sur place. Ils ont ordonné à ceux dont les habitations avaient été marquées de détruire eux-mêmes leur maison. Des affiches placardées dans le monastère ont repris ces ordres. "La plupart des nonnes ont détruit leurs maisons elles-mêmes en poussant les murs en pisé. Nous sanglotions toutes mais que pouvions nous faire d'autre ? Si nous n'avions pas obéi, ils nous auraient frappées et nous auraient confisqué toutes nos affaires. Nous avions peur d'être arrêtées", a raconté une des nonnes. "L'un des quartiers de moines, situé sur la colline derrière le temple principal, a aussi été détruit. Les moines ont dû démolir leurs habitations, tout comme les nonnes avaient dû le faire", a raconté un moine chinois après son retour dans le sud-est de la Chine. "Les huttes de pisé habitées par les moines et les nonnes ne comprennent qu'une pièce pour la méditation, où ils dorment également, et un recoin pour une cuisinière", a raconté un touriste occidental qui s'est rendu sur place il y a dix mois. "Ces religieux sont de vrais ascètes qui vivent dans un endroit isolé sans aucune des commodités modernes, seulement en méditant et en priant. Yachen est loin de tout". Les 2500 ou 3000 étudiants de Yachen suivaient des enseignements sur la méditation dispensés par Achuk Khenpo Rimpoché, lama de la lignée Nyingmapa. On estime qu'il reste aujourd'hui environ 1500 nonnes et moines. Environ 150 étudiants étaient de nationalité chinoise, taïwanaise ou singapourienne et suivaient des enseignements traduits par des Tibétains parlant chinois. Selon les ordres affichés sur les murs de Yachen, ces moines ont dû "quitter les lieux et rentrer dans leur pays d'origine sous peine de poursuites judiciaires". D'après un médecin chinois qui a étudié quatre mois à Yachen Gar, "les autorités chinoises ont interdit aux maîtres tibétains d'enseigner le bouddhisme aux Chinois. Les Chinois n'ont pas le droit de suivre des enseignements de la part de lamas tibétains. Le gouvernement chinois sait que plus il y aura de gens qui croient en Bouddha, et plus il y en aura qui respecteront le Dalai Lama. Que des Tibétains ou des Chinois croient en Bouddha constitue une menace pour l'unité nationale telle que la conçoit le gouvernement". Source : I.C.T. 14 nov 01 Les photos de ces destructions sont disponibles en grand format sur le site de I.C.T. : Yachen_1.jpg à Yachen_12.jpg Ajouté le jeudi 22 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Ecrivez à Ngawang SangdrolChaque année à cette période, Amnesty International Etats-Unis demande à ses membres et sympathisants d'envoyer un message en faveur de prisonniers de conscience qui ont été emprisonnés pour avoir exprimé de manière pacifique leur opinion ou à cause de leur sexe, leur couleur de peau, leur langue ou leur ethnie.
Un simple message, peut signifier beaucoup et faire renaître l'espoir chez ceux qui craignent d'avoir été oublié du reste du monde.
Amnesty International a décidé cette année de s'intéresser particulièrement au cas de Ngawang Sangdrol, qui n'est connue aux yeux des autorités chinoises (et donc en prison) que sous son nom laïc de Rigzin Chonzom, ou Rigchog/Rigchoe.
- Envoyez des messages simples comme : "Ngawang, nous pensons à vous" - Ne parlez pas dans votre message de la situation politique, ni des charges portées contre Ngawang Sangdrol. - N'envoyez pas de cartes religieuses ou à signification religieuse. - Ne mentionnez pas le nom d'Amnesty - N'utilisez pas de cartes d'Amnesty - Mentionnez "Par Avion" sur l'enveloppe, et mentionnez aussi vos nom et adresse.
Votre carte peut être envoyée jusqu'au 31 janvier 2002 à cette adresse :
Rigzin Chonzom Prison de Drapchi Xizang Zizhiqu Diyi Jianyu Lhassa 850003 Tibet People's Republic of China
("Xizang Zizhiqu" signifie "Tibet" en chinois, mais évitez la sinisation des noms tibétains, sauf pour la prison)
Informations complémentaires sur Ngawang Sangdrol
En cas de réponse à votre envoi, contactez Amnesty International et Redaction@Tibet-Info.net. MerciAjouté le mardi 20 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Dalaï Lama et réincarnationsRépondant une nouvelle fois le 7 novembre dernier aux questions des journalistes de l'Hindustani Times sur l'avenir de l'institution qui le représente, le XIVème Dalaï Lama a insisté sur le fait que le maintien de celle-ci ne dépendait pas de lui mais des Tibétains eux-mêmes : "Si les gens en ressentent le besoin, alors ils la conserveront. Ce n'est pas moi qui déciderai". Evoquant la question délicate des 2 "Karmapas", le Dalaï Lama a révélé que les parents du jeune Thinley Thaye Dorje, qui vit à Kalimpong, lui avaient rendu visite pour recueillir ses conseils. Il leur a dit très clairement : "Aucun problème ne demeurerait, pour autant que leur fils ne réclame pas le siège du monastère de Rumtek, qui appartient au Karmapa reconnu, Ugyen Thinley Dorjé. Il pourrait alors être considéré comme un maître spirituel, une des émanations de l'esprit du Karmapa". Selon l'Hindustan Times, les parents du jeune homme se sont déclarés en accord avec cette suggestion. Source : WTNN 8 nov. 01Ajouté le jeudi 15 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Zone économique spéciale au TibetLe gouvernement chinois envisage de créer une zone économique spéciale à Lhassa afin d'attirer davantage d'investissements étrangers vers la capitale du Tibet. Selon le quotidien de langue anglaise China Daily, citant l'association chinoise des zones de développement, la nouvelle zone économique devrait offir une série de mesures incitatives, telles qu'un impôt sur le revenu de 15% - au lieu de 30% - pour les projets industriels. Le journal n'a pas précisé quels types d'investissements étrangers les autorités s'efforçaient d'attirer au Tibet. Mais pour développer cette région, dans le cadre d'un grand programme de développement de l'ouest du pays, Pékin a d'ores et déjà décidé d'investir 3,8 milliards de dollars destinés à financer 117 projets. Parmi ceux-ci figure notamment la construction de la première voie ferrée reliant Lhassa au reste de la Chine. Les mouvements tibétains en exil ont critiqué la construction de cette voie ferrée, tout comme les grands projets de développement au Tibet, estimant que ceux-ci accéléreraient le contrôle économique de cette région par Pékin. Source : AFP 5 nov 01Ajouté le dimanche 11 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Mary robinson met en garde PékinLe Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Mary Robinson a entamé le 8 nov une visite à Pékin en mettant ses hôtes en garde contre toute utilisation de la lutte internationale contre le terrorisme pour justifier des violations des droits de l'Homme, notamment au Xinjiang et au Tibet. Alors que des experts redoutent que les Etats-Unis n'assouplissent leur politique sur la question des droits de l'homme en Chine en échange du soutien apporté par Pékin à la croisade américaine contre le terrorisme, Mme Robinson a adopté un ton offensif au début d'une visite de 48 heures en Chine. "J'ai des inquiétudes sur la façon dont certains pays à travers le monde combattent le terrorisme. Il est nécessaire de prendre des mesures mais également d'établir des limites claires" a-t-elle dit, précisant qu'elle était "préoccupée en particulier" par la "population ouigoure du Xinjiang" et par la "situation au Tibet". Zhu Bangzao, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a rétorqué pour sa part : "Les seuls problèmes qui existent sont ceux des séparatistes (...) en particulier les terroristes du Turkestan oriental et la clique séparatiste du Dalaï Lama". Prévue de longue date, la sixième visite de Mme Robinson en Chine a également donné lieu le 8 nov. à la publication d'un long livre blanc gouvernemental justifiant la présence chinoise au Tibet. Mais Mme Robinson, qui n'a pas mâché ses mots dans le passé pour critiquer la répression menée par Pékin contre les dissidents ou la secte interdite du Falungong, a souligné qu'elle continuerait à dénoncer les violations des droits de l'homme en Chine, tout en s'efforçant de promouvoir une coopération à long terme avec Pékin sur le sujet. "Mon approche consiste à encourager la coopération tout en exprimant ma préoccupation face aux violations sérieuses ou aux insuffisances en matière de droits de l'Homme" a-t-elle dit. Elle a ajouté qu'elle évoquerait des cas individuels et soulèverait la question de la torture qui, a-t-elle dit, est "largement répandue en Chine". Mais le Haut commissaire a également admis les limites de l'exercice en reconnaissant qu'elle n'avait pas toujours fait "autant de progrès qu'elle ne l'aurait souhaité" dans le réglement des cas individuels. Mme Robinson a signé un accord de coopération avec la Chine pour poursuivre le dialogue sur les droits de l'homme en 2002 avant de participer à un séminaire sur l'éducation en matière de droits de l'Homme. Source : AFP 8 nov. 01Ajouté le vendredi 9 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
TV : Méditation avec le Dalaï LamaSur Canal+, le 4 novembre, le "Vrai Journal" de Karl Zero recevait le Dalaï Lama à l'occasion de sa visite au Parlement européen. Mme Nicole Fontaine, Présidente du Parlement, élue - elle n'a pas manqué de le rappeler - par 380 millions d'Européens, accompagnait le maître tibétain. A la requête de Karl Zero qui lui demandait une bénédiction, le Dalaï Lama a proposé aux millions de téléspectateurs, comme à ses deux interlocuteurs, de partager une courte méditation silencieuse pour la paix. Sitôt dit, sitôt fait : un moment rare de télévision que le Dalaï Lama a conclu par ces mots : "En espérant que tous les êtres soient libérés de la haine, de l'animosité et de l'obsession, et en souhaitant qu'ils connaissent la paix intérieure, et puissent ainsi la faire rayonner à l'extérieur". A la traditionnelle question : "Maintenant que nous nous connaissons, puis-je vous tutoyer", le Dalaï Lama a répondu en riant : "Bien sûr pas de formalités entre nous" !Ajouté le mardi 6 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Hu Jintao à Paris : interpellationsOnze militants des droits de l'Homme ont été interpellés le 5 nov. à Paris en marge de la visite dans la capitale française du vice-président chinois Hu Jintao. Des membres de Reporters sans frontières (RSF), une organisation internationale de défense de la presse basée à Paris, et de France-Tibet, ont été interpellés par la police devant l'Institut français des relations internationales (IFRI), où M. Hu donnait une conférence de presse. RSF a précisé que ces militants, dont le secrétaire général de l'organisation, Robert Ménard, distribuaient des tracts pour la libération de treize journalistes, douze Chinois et un Tibétain : Ngawang Choephel, et de dix-huit dissidents emprisonnés. Ces onze personnes qui, toujours selon RSF, diffusaient également par mégaphone une intervention du dissident chinois Wei Jingsheng, ont été menottées par des policiers et emmenées au commissariat du quartier pour vérification d'identité. Le vice-président chinois effectue une visite officielle en France du 1er au 6 novembre. Hu Jintao devait être reçu le 5 nov. par J. Chirac et par L. Jospin le 6. Source : AFP 05 nov. 01Ajouté le mardi 6 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Jonathan : nouvel album au Tibet "La saveur du Songrong" (Cosey, Edit. du Lombard) En 25 ans d'existence, Jonathan n'a vécu que treize aventures. Mais treize albums qui sont autant de petits bijoux d'humanisme, de tolérance et de tendresse. Cosey, avec Jonathan, a posé les jalons vers une bande dessinée intimiste, sensible, ouverte vers d'autres cultures. [...] Jonathan s'implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d'une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu... Incarcérés dans une prison chinoise, deux moines tibétains s'évadent, mais l'un d'eux est abattu. Sitôt hors d'atteinte, le survivant entreprend de traverser clandestinement les hauts-plateaux himalayens. En arrivant chez les Naxis, minorité ethnique du Yunnan, il est hélas repéré et grièvement blessé par une patrouille. Lorsque Jonathan le découvre, il ne peut que recueillir ses dernières paroles qui se résument à deux noms, dont celui d'un champignon récolté dans la région, le songrong. [...] Il apprend surtout que pendant la Révolution culturelle, ce dernier a sauvé de la destruction l'exemplaire unique d'un ancien texte sacré. [...] D'abord, faire le silence autour de soi. Que rien ne vienne gâcher le plaisir. Puis plonger dans le Tibet d'aujourd'hui, vu par les yeux de Jonathan. Sans le manichéisme qu'on a trop souvent tendance à trouver en occident lorsqu'on parle de ce douloureux sujet. Au contraire : c'est bien d'une Chinoise, officier dans l'armée d'occupation, que Jonathan tombe amoureux. Un Jonathan superbe, tout en délicatesse, mais dont l'apparente douceur ne cache à aucun instant ses préférences pour une culture fabuleuse, et sa révolte devant ceux qui tentent de l'annihiler.
Source (et intégralité de l'article) : ActuaBD et Cosey, Editions du Lombard En vente à compter du 15 novembre 2001 Pour aller plus loin avec cet albumAjouté le lundi 5 novembre 2001 par Tibet info.
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Mary Robinson en Chine, 8 nov.Mary Robinson, le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, se rend en Chine où elle rencontrera la semaine prochaine le président Jiang Zemin, a annoncé l'ONU le 2 nov. à Genève. Mme Robinson quittera Genève ce week-end et participera en Chine à un séminaire sur les droits de l'Homme et l'éducation le 8 novembre. Elle devrait s'entretenir le lendemain avec le président Jiang Zemin. Mme Robinson devrait signer un accord technique de coopération sur les droits de l'Homme avec les autorités chinoises. "Je pense qu'ils (les Chinois, ndlr) ont établi une très bonne relation de travail", a déclaré le porte-parole de Mme Robinson, Jose Luis Diaz. La Chine est l'un des pays qui concentre le plus l'attention des délégués de la Commission des droits de l'Homme chaque année, en raison des nombreuses atteintes aux libertés, du travail forcé, de la répression du mouvement Falungong et des minorités tibétaine et ouighoure, notamment. Pourtant, les tentatives répétées ces dernières années de la part des Etats-Unis de faire condamner la Chine à la session annuelle de la Commission des droits de l'Homme ont régulièrement échoué. Source : AFP 2 nov 01Ajouté le samedi 3 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
Hu Jintao : manifestation à LyonPlus de 200 manifestants pro-Tibet se sont réunis à Lyon le 1er novembre pour manifester contre la venue dans cette ville du vice-président de la République populaire de Chine, Hu Jintao, en appelant à "la liberté pour le Tibet". A l'appel d'un collectif d'associations rhône-alpines et de la ligue des droits de l'homme, les manifestants se sont réunis dans le centre ville accompagnés d'une trentaine d'adeptes de la secte chinoise Falungong. Au cri de "des fleurs pour le Tibet", les manifestants se sont dirigés vers l'hôtel où réside Hu Jintao, avant d'être arrêtés, à plus de 800 mètres de l'hôtel, par une cinquantaine de CRS. L'association des jeunes socialistes, qui s'est déclarée "déçue" que le maire de Lyon Gérard Collomb (PS) ne se soit "pas engagé sur la question des droits de l'homme", s'est également mêlée aux manifestants. Hun Jintao, en visite officielle en France du 1er au 6 novembre dans le cadre d'une tournée européenne était arrivé jeudi en fin d'après-midi à Lyon , pour un séjour de 24 heures en Rhône-Alpes. Source : AFP 01 nov 01Ajouté le vendredi 2 novembre 2001 par Tibet info. Haut de la page
La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.
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