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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 mars 2001
17. Genève : Appel des Tibétains à J. Chirac (31/03) 16. UNCHR : position de la Gde-Bretagne (24/03) 15. UNCHR : proposition américaine (22/03) 14. UNCHR : position de l'Union Européenne (21/03) 13. Dalaï Lama à Taiwan malgré Pékin (19/03) 12. Chine-Dalaï Lama : contact, oui mais... (16/03) 11. UNCHR : Lettre ouverte des Parlementaires aux Ministres des Affaires Etrangères de l'U.E (15/03) 10. Le 10 mars à Paris et dans le monde (12/03) 9. Message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama 10 mars 2001 (10/03) 8. Blois : Jack Lang milite pour le Tibet (09/03) 7. J.O. à Pékin en 2008 : déclaration officielle du gouvernement tibétain (08/03) 6. Appel urgent : pétition (09/03) 5. Hu Jintao prêt à réprimer les séparatistes au Tibet (07/03) 4. Le Dalaï Lama à Taipeh fin mars (06/03) 3. Bamiyan : le Dalaï Lama préoccupé (05/03) 2. Les Tibétains : non aux Jeux olympiques à Pékin (04/03) 1. Taliban : Communiqué du Comité de Soutien au Peuple Tibétain (02/03)
Genève : Appel des Tibétains à J. ChiracDes Tibétains se sont rassemblés le 30 mars à Genève devant le siège européen des Nations-unies, pour demander aux dirigeants, en particulier au président Jacques Chirac, de faire condamner la Chine devant la 57ème session de la Commission des droits de l'homme. Une centaine de Tibétains, certains enveloppés dans leurs drapeaux, ont manifesté pour les prisonniers politiques et pour leur peuple soumis à l'occupation chinoise depuis 1959, au moment où le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'adressait à la Commission. 451 pancartes ont été plantées portant chacune un numéro et le visage d'un prisonnier politique derrière les barreaux. On ne connaît pas le nombre exact des prisonniers politiques tibétains, mais les ONG avaient répertorié en décembre dernier 451 noms. Ceux-ci sont inscrits sur chaque pancarte. "Les organisations tibétaines de Suisse en appellent aujourd'hui devant les Nations-unies au président de la République française Jacques Chirac à renoncer à s'opposer à une résolution contre les violations des droits de l'Homme au Tibet", selon un communiqué de Tibet Media Info, organe de ces organisations. "Ces dernières années, par peur de porter préjudice aux relations économiques avec la Chine, la France et par la suite les Etats de la Communauté européenne ont exercé de manière décevante une critique très réservée à l'encontre de la Chine, et ont misé sur une diplomatie inefficace derrière les portes closes", selon le texte. L'Union européenne a indiqué que, comme les dernières années, elle ne co-parrainerait pas une résolution que vont présenter les Etats-Unis devant la Commission, mais qu'elle serait prête à la voter si elle devait être soumise à adoption. Source : AFP 30 mars 01Ajouté le dimanche, 1 avril 2001 par Tibet info. Haut de la page
UNCHR : position de la Gde-BretagneLa Grande-Bretagne a dénoncé le 22 mars "les arrestations et le harcèlement des militants de la cause de la démocratie, des pratiquants des religions et des adeptes du Falun Gong en Chine", dans une allocution devant la commission des droits de l'Homme de l'ONU. John Battle, secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères et le Commonwealth, a exprimé "la préoccupation de son pays face au recours à la peine de mort et à la détention administrative, aux cas de torture et de traitement dégradants dont sont victimes des détenus". "Nous espérons, a-t-il dit au sujet du Tibet, que les autorités chinoises engageront un dialogue réel avec le Dalaï Lama pour chercher une solution à long terme". Le 19 mars, les ministres de l'Union européenne avaient indiqué que l'UE "exprimerait sa préoccupation des graves violations des droits de l'Homme en Chine" lors de la session de la commission. Ils avaient fait savoir qu'ils ne co-signeraient pas le projet de résolution préparé par les Etats-Unis contre la Chine, mais le voteraient. Source : AFP 22 mars 01Ajouté le samedi, 24 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
UNCHR : proposition américaineLes Etats-Unis ont confirmé le 21 mars à Genève qu'ils introduiraient la seconde semaine d'avril devant la Commission des droits de l'homme une résolution sur les violations de ces droits en Chine, "l'important étant que cette situation soit examinée", même si la résolution n'est pas votée. Dans une conférence de presse, Michael Parmly, secrétaire d'Etat adjoint pour la démocratie et les droits de l'homme, a indiqué que les Etats-Unis "étaient à la recherche d'autres parrains" pour soutenir la résolution, "sur tous les continents". Les ministres européens des Affaires étrangères ont fait savoir le 19 mars que l'Union européenne voterait pour un projet de résolution américain mais ne le co-signerait pas. M. Parmly a estimé que le bilan de l'évolution des droits de l'homme en Chine était "fortement négatif" et montrait "une détérioration", même si des "améliorations sont constatées dans certains secteurs". "Les pays ne peuvent se soustraire sous aucun prétexte à l'examen de la communauté internationale", a-t-il dit. M. Parmly a dénoncé les restrictions aux libertés politiques, sociales et religieuses en Chine, et déclaré avoir déjà rencontré des représentants du mouvement interdit Falun Gong et "espéré continuer à le faire dans l'avenir". Source : AFP 21 mars 01Ajouté le jeudi, 22 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
UNCHR : position de l'Union Européenne L'Union européenne "exprimera sa préoccupation des graves violations des droits de l'homme en Chine" lors de la réunion de la Commission des droits de l'homme des Nations-unies cette semaine à Genève, ont annoncé le 19 mars les ministres des Affaires étrangères de l'UE. L'Union européenne "appellera instamment la Chine à prendre de nouvelles mesures pour améliorer la situation sur le terrain". L'Union Européenne s'est félicitée de la décision chinoise, annoncée fin février, de ratifier la convention internationale sur les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que de l'intention exprimée par Pékin de coopérer plus étroitement avec les mécanismes des Nations-unies concernant les droits de l'homme. L'Union Européenne ajoute qu'elle attend avec impatience la ratification par la Chine de la convention internationale sur les droits civils et politiques. Mais les ministres ont indiqué qu'ils "demeurent préoccupés par le manque de respect des libertés fondamentales en Chine", en citant la liberté d'expression, de religion et d'association et "les violations des droits des activistes pro-démocratie". Les ministres européens des Affaires étrangères ont fait savoir que si les Etats-Unis déposaient un projet de résolution lors de la réunion de Genève, l'Union européenne voterait pour mais ne la co-signerait pas [NdR et ce bien que l'U.E. ait reconnu ne pas avoir encore lu le texte proposé par les Etats-Unis.] L'association Human Rights in China (HRIC) avait appelé le 19 mars l'Union européenne à co-parrainer avec les Etats-Unis une résolution condamnant les restrictions des libertés en Chine lors de la session de la Commission des droits de l'homme des Nations-unies qui s'est ouverte à Genève ce même jour, rappelant que "le dialogue entre l'Union européenne et la Chine s'est révélé inefficace, et qu'il est impératif que les pays de l'UE élèvent la voix et décident d'une action sur l'aggravation de la situation des droits de l'homme en Chine". HRIC reproche à l'Union européenne d'avoir choisi, depuis 1997, le dialogue bilatéral et d'avoir évité de prendre part à une action multilatérale à la Commission. Les autorités chinoises devraient une nouvelle fois utiliser, avec succès, un artifice de procédure pour éviter toute condamnation par la Commission des droits de l'homme de l'ONU. L'an dernier, la Chine y avait échappé, contrairement au souhait de Washington. 22 de ses 53 membres s'étaient prononcés en faveur d'une résolution, dite de "non action", présentée par Pékin et ayant pour effet de bloquer l'intention des Etats-Unis de proposer au vote une résolution dénonçant le non respect des droits de l'homme en Chine. Depuis 1990, Pékin a systématiquement utilisé cette procédure, sauf en 1995, échappant ainsi à toute condamnation. Cette année, les Etats-Unis, sous la nouvelle administration républicaine, ont déjà fait savoir qu'ils souhaitaient une condamnation, suivant ainsi la politique de l'ancienne administration démocrate. Pour autant, Washington n'a pas fait d'important lobbyisme auprès des pays membres de la Commission, relève-t-on de sources diplomatiques. Source : AFP 19-20 mars 01Ajouté le mercredi, 21 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Dalaï Lama à Taiwan malgré PékinLe représentant du Dalaï Lama à Taipei a annoncé le 13 mars que le chef spirituel tibétain effectuera une visite sur l'île de Taiwan fin mars ou début avril. "Venir ici ou pas constitue un choix pour le Dalaï Lama sans tenir compte du fait qu'il y a des pressions (de la part de la Chine)" a affirmé Tenzin Phuntsok Atisha, directeur à Taipei de la Fondation Religieuse du Tibet. Cette visite de neuf jours, qui devait initialement avoir lieu à la fin de l'an dernier, doit commencer le 31 mars. L'association bouddhiste organisatrice précise que ce déplacement sera consacré à la prédication. "De nombreux fidèles ont souhaité que le Dalaï Lama revienne à Taiwan après sa visite effectuée en mars 1997", a déclaré le porte-parole Pen Ching. Le porte-parole a refusé de donner des détails sur le programme de la visite et en particulier de dire si le Dalaï Lama allait rencontrer le président Chen Shui-Bian ainsi que l'ancien président Lee Teng-Hui. Afin de ne pas provoquer la colère de Pékin, le Dalaï Lama ne s'était pas rendu à l'invitation que lui avait faite le chef de l'Etat de Taiwan pour assister à sa prise de fonction le 20 mars 2000. Source : AFP 13 mars 01Ajouté le lundi, 19 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Chine-Dalaï Lama : contact, oui mais...Le numéro deux de la région autonome du Tibet a accusé le 14 mars le Dalaï Lama de faire le jeu des "forces anti-chinoises" en Occident, tout en affirmant que les canaux de communication avec lui restaient ouverts. "Les canaux de communications sont ouverts depuis au moins 20 ans" a déclaré Raidi, secrétaire-adjoint du parti communiste chinois au Tibet lors d'un point de presse, puis il a accusé le chef spirituel tibétain d'être un "outil" au service "des forces anti-chinoises occidentales dirigées par les Etats-Unis" tout en rejetant d'avance toute médiation étrangère dans ces contacts. La vive condamnation du Dalaï Lama est intervenue en marge des travaux de l'Assemblée nationale populaire (ANP - parlement), qui achève le 15 mars sa session plénière annuelle, quelques jours seulement après une déclaration du chef spirituel tibétain critiquant la situation au Tibet et demandant l'organisation d'un référendum. M. Raidi a confirmé que Pékin avait eu des contacts avec le frère du Dalaï Lama l'an dernier, sans toutefois fournir d'indications sur le contenu de ces discussions. Il a en revanche réitéré les principales conditions posées par Pékin pour l'ouverture de négociations, tout en prenant soin de démentir qu'il s'agisse de "pré-conditions" : rejet formel de l'indépendance du Tibet, arrêt de toute activité séparatiste et publication d'un document affirmant que le Tibet et Taiwan font partie intégrante de la Chine et que le gouvernement de Pékin est son seul gouvernement légal. Le Dalaï Lama a adopté une position médiane, ne réclamant pas l'indépendance mais seulement une large autonomie pour le Tibet, mais les autorités chinoises l'accusent régulièrement de manquer de sincérité. "Quand la situation internationale ne lui est pas favorable, il suggère des négociations, mais quand elle lui est favorable, il refuse les contacts" a affirmé M. Raidi. Interrogé sur une visite prévue du chef spirituel tibétain à Taiwan à la fin du mois, à l'invitation de l'association bouddhiste de Taiwan, le numéro deux du Tibet s'est montré encore plus catégorique : "Taiwan et le Tibet sont des parties inaliénables du territoire chinois (...) Le gouvernement chinois est fermement opposé à la collusion entre les forces d'indépendance de Taiwan et du Tibet et à leur tentative de saboter l'unité ethnique et la réunification de la mère-patrie". M. Raidi s'est par ailleurs longuement étendu sur la construction d'une voie ferrée de 1 118 km reliant Lhassa au reste de la Chine via Golmud, qui figure dans le Xème plan quinquennal qui sera approuvé le 15 mars par les députés. Il a précisé que la construction de la voie, d'un coût de 20 milliards de yuans (2,4 milliards USD), devrait être achevée d'ici à 2005 et qu'elle n'aurait aucun impact majeur sur l'environnement (sic). Traversant des régions situées à plus de 5 000 mètres d'altitude, la voie, envisagée depuis des années, n'a jamais pu être réalisée en raison d'une multitude de problèmes techniques. Source : AFP 14 mars 01Ajouté le vendredi, 16 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
UNCHR : Lettre ouverte des Parlementaires aux Ministres des Affaires Etrangères de l'Union européenneTibet : 57ème Commission des Droits de l'Homme de l'O.N.U. Lettre ouverte de MM Claude Huriet, Richard Cazenave et Louis de Broissia à Messieurs les Ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne réunis en Conseil des Affaires générales - Bruxelles - 19 mars 2001
270 députés et sénateurs français de toutes tendances politiques confondues, qui soutiennent la cause tibétaine, estiment avoir leur mot à dire sur le Tibet, où la situation dramatique des droits de l'homme les préoccupe vivement. Ils rappellent aux Ministres des Affaires étrangères réunis en Conseil des Affaires générales le 19 Mars 2001 : 1- que les millions de Français représentés par 270 députés et sénateurs souhaitent une sanction à l'égard de la Chine quant à son attitude en matière des droits de l'homme, 2- ils prennent note de la ratification (partielle) par la Chine du Pacte des Nations-unies sur les droits économiques, sociaux et culturels et mettent en garde l'Union européenne contre une décision qui pourrait avoir été uniquement prise pour influencer les membres de la Commission des Nations-unies pour les droits de l'homme et du Comité International Olympique et qui reste à appliquer 3- Ils dénoncent la perspective dans laquelle la France et d'autres pays de l'Union européenne considéreraient qu'il n'est pas utile pour l'Europe de soutenir ou de déposer un projet de résolution contre la Chine à la 57ème session de la Commission des Nations-unies pour les droits de l'homme Une fois encore, ils demandent qu'un signal fort et clair soit donné par l'Europe.
Au nom des 270 parlementaires français;
Claude Huriet, Sénateur de Meurthe et Moselle Président du Groupe d'Information sur le Tibet du Sénat
Richard Cazenave, Député de l'Isère, Président du Groupe d'Etude sur les problèmes du Tibet de l'Assemblée Nationale
Louis de Broissia, Sénateur de la Côte-d'Or, Président délégué du Groupe d'Information sur le Tibet du SénatAjouté le jeudi, 15 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Le 10 mars à Paris et dans le mondeA l'appel de la Communauté tibétaine et des associations de soutien au Tibet, près de 500 personnes ont défilé dans les rues de Paris avec drapeaux et banderoles. Après avoir entendu la lecture du message du Dalaï Lama par M. Wangpo Bashi, responsable du Bureau du Tibet, les manifestants ont quitté la place d'Iéna pour se rendre aux abords de l'ambassade de Chine dont l'accès était protégé par de nombreuses forces de police. Les manifestants ont réclamé la justice et la liberté pour le peuple tibétain. Parmi eux, le Père Christian Delorme et le chanteur Michel Jonasz. Certains étaient venus de province comme des membres du CSPT d'Eure et Loire (Chartres) porteurs d'une banderole de plus de 10 m. de long. Dans leurs interventions, des responsables d'associations de soutien au Tibet (CSPT, France-Tibet) ont réclamé une attitude ferme de la France pour condamner la Chine aux Nations-unies et se sont élevés contre la possibilité de l'attribution des Jeux olympiques à la ville de Pékin pour 2008, ainsi que contre la poursuite du pillage des ressources au Tibet, notamment la construction d'un pipeline Sebei-Langzhou avec la coopération de compagnies occidentales, telles BP ou ENI-AGIP. Une lettre à adresser à J. Chirac ainsi que des cartes postales destinées au CIO ont été distribuées. Par ailleurs, l'AFP annonçait que plus de 2 000 manifestants venus de toute l'Europe avaient défilé à Vienne en présence du dissident chinois Harry Wu et du Prix Nobel de la Paix, Mairead Maguire. De nombreux manifestants se sont rassemblés dans diverses villes de France, et un peu partout dans le monde, notamment dans de nombreuses villes des Etats-unis et à Varsovie (Pologne). Au Népal, où des incidents avaient éclaté l'an passé, la manifestation semble s'être passée dans le calme.Ajouté le lundi, 12 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama 10 mars 2001Message de Sa Sainteté le Dalaï-Lama 42e anniversaire du Soulèvement National du Peuple tibétain de 1959 Vous retrouverez le message du Dalaï Lama dans les pages "documents" de Tibet-InfoAjouté le dimanche, 11 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Blois : J. Lang milite pour le TibetLe ministre de l'Education nationale Jack Lang a regretté le 9 mars 2001 l'attitude des "autorités établies en Europe" pour leur manque de "vigilance" sur la question tibétaine en organisant dans sa ville de Blois une série de manifestations sur le Tibet. "Les autorités établies en Europe devraient être plus vigilantes (...) la 'realpolitik' n'est pas nécessairement la plus réaliste des politiques" a déclaré à l'AFP M. Lang, qui précise avoir été le premier dans sa ville il y a huit ans à faire hisser au fronton de sa mairie le drapeau tibétain. "Je salue le peuple martyr du Tibet et j'appelle à la raison pour que les autorités chinoises reconnaissent enfin les droits du Tibet", a-t-il dit, rappelant que le Tibet ne demande plus l'indépendance mais l'autonomie et le respect de sa culture. Tout en reconnaissant que cette commémoration très appuyée de la journée internationale en faveur du Tibet - qui à Blois commence dès le 9 mars - pouvait apparaître comme "inhabituelle de la part d'un ministre du gouvernement français", M. Lang a poursuivi : "je me sens engagé quelle que soit ma fonction pour cette cause qui est pour moi une raison de militer". La ville de Blois organise notamment pour la journée internationale une grande exposition photographique sur le thème "Tibet, un peuple en sursis", la projection d'un film-documentaire, deux concerts du musicien et chanteur tibétain Tenzin Gonpo et le lancement officiel d'un livre-CD "Tibet libre" dont la sortie est prévue le 27 mars chez Sony. Source : AFP 9 mars 01Ajouté le samedi, 10 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
J.O. à Pékin en 2008 : déclaration officielle du gouvernement tibétainDéclaration de Kalon T.C. Tethong Opposition Tibétaine aux Jeux Olympiques de Beijing, Dharamsala, le 1er Mars 2001 La Chine continue à ignorer les appels internationaux condamnant les violations des droits de la personne humaine dont sont victimes autant les Chinois que les peuples du Tibet, du Turkestan Oriental, et de la Mongolie Intérieure. Si le Comité International Olympique acceptait le déroulement des Jeux de 2008 à Beijing, cela relèverait d'un manque total de sensibilité et de respect pour les souffrances de millions de Chinois, Tibétains, Ouighours et Mongols. En posant sa candidature pour que les Jeux Olympiques se déroulent à Beijing, la Chine tente de marquer un point politique, afin de montrer à la communauté internationale qu'elle est moralement et socialement qualifiée pour les accueillir, ceux-ci étant source de prestige pour la nation qui les organise. Comment le CIO entend-il justifier sa décision en accordant à Beijing ce privilège ? La Chine pratique actuellement "la rééducation par le travail", le peuple chinois ne dispose pas ni du droit d'association, ni de la liberté de religion. Il n'y a pas non plus de liberté d'information. La Chine détient le record mondial en matière d'exécutions capitales et les syndicats y sont interdits. En bref, la Chine est le plus grand survivant des états totalitaires dirigés par un parti unique. Enfin, en sus des violations des droits les plus fondamentaux, des centaines de prisonniers tibétains croupissent dans les prisons chinoises. Pour ces raisons, nous nous opposons fermement à l'acceptation par le CIO de la candidature de Beijing pour le déroulement des Jeux Olympiques de 2008. Les violations des droits de la personne humaine continuent en Chine, comme le prouvent le sort réservé aux sympathisants du mouvement Falun Gong, ainsi que les arrestations et l'emprisonnement de ceux qui élèvent la voix au nom du peuple chinois, en réclamant les droits démocratiques pour tous. Les dissidents Chinois ont également aussi exprimé leur souhait que les Jeux ne se déroulent pas à Beijing, tant que la Chine continuera à violer les droits du peuple chinois.
Département de l'Information et des Relations Internationales Administration Centrale Tibétaine, Dharamsala, Inde. Version française diffusée par le Bureau du Tibet, Paris. Ajouté le vendredi, 9 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Appel urgent : pétition Selon certaines informations, la France s'opposerait, au sein du Conseil Européen, à la volonté de plusieurs pays de l'Union de voir la Chine condamnée à l'ONU. (Cf dossier UNCHR) Le CSPT lance une pétition et vous demande de signer cette lettre (et de la faire signer par vos élus), et de l'envoyer de toute urgence - non affranchie si vous êtes en France -, avant le 19 mars, au Président de la République, Palais de l'Elysée, 75008 ParisAjouté le vendredi, 9 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Le vice-président chinois Hu Jintao prêt à réprimer les séparatistes au Tibet M. Hu, qui doit en principe prendre la succession du président Jiang Zemin à la tête du parti communiste chinois l'an prochain, a déclaré, lors d'une rencontre avec des députés de la "Région autonome du Tibet", vouloir "réprimer sévèrement les activités séparatistes et renforcer l'éducation patriotique des adolescents" au Tibet. Il a ajouté que les "activités illégales menées sous le couvert de la religion devaient être résolument stoppées et sanctionnées conformément à la loi", selon un compte-rendu de Chine nouvelle du 6 mars 2001. M. Hu a lui-même été numéro un du parti communiste au Tibet de 1988 à 1992, où il a notamment supervisé la mise en place de la loi martiale après des émeutes indépendantistes. Ses propos interviennent alors que les critiques se multiplient ces derniers mois sur la situation au Tibet, notamment de la part du Parlement Européen. M. Hu a déclaré aux députés tibétains, qui assistent à la session plénière annuelle de l'Assemblée Nationale Populaire (ANP-parlement) que le Tibet traverse "une de ses périodes les meilleures en terme de stabilité et de développement" depuis "la libération pacifique" du royaume des Neiges par l'armée chinoise en 1951. (Cf Chronologie) Il a également préconisé une accélération du développement économique du Tibet afin d'améliorer le niveau de vie des Tibétains et "renforcer l'unité ethnique et le maintien de l'unité de la mère-patrie". Plusieurs grands projets d'infrastructure, dont la construction d'une voie ferrée reliant Lhassa au reste de la Chine, doivent voir le jour au cours des prochaines années au Tibet, dans le cadre de l'ambitieuse politique de développement de l'ouest déshérité du pays, lancée l'an dernier par les autorités chinoises. Source : 6 mars 01Ajouté le mercredi, 7 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Le Dalaï Lama à Taipeh fin marsSelon le Bureau du Tibet à Taipeh, le Dalaï Lama se rendra à Taiwan à la fin du mois de mars ou début avril. "Le Dalaï Lama s'apprête à venir et aucune protestation de la Chine ne pourra empêcher cette visite" a déclaré Tenzin P. Atisha, Directeur de la Fondation Religieuse Tibétaine, le bureau du gouvernement tibétain en exil à Taipeh. Les officiels n'ont pas pu donner la date exacte de l'arrivée du Dalaï Lama, mais selon la presse locale, celui-ci devrait venir le 31 mars pour une visite de 9 jours à l'invitation de groupes bouddhistes locaux. M. Atisha n'a pas précisé si le Dalaï Lama rencontrerait le président Chen Shui-bian et l'ancien président Lee Teng-hui au cours de son voyage. Le Dalaï Lama avait décliné une invitation à assister à l'investiture du président Chen le 20 mai dernier pour éviter de créer des problèmes avec Pékin, qui avait accusé les chefs des deux gouvernements de "séparatisme" à l'égard de la "mère-patrie". Lors de son premier voyage à Taiwan en mars 1997 (*), le Dalaï Lama avait rencontré M. Lee Teng-hui. Un second voyage prévu en 1998 avait été annulé devant les protestations de Pékin. Source : AFP 05 mars 01
(*) Voir nouvelles du 23 mars 1997 Ajouté le mardi, 6 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Bamiyan : le Dalaï Lama préoccupéLe Dalaï Lama s'est dit "profondément préoccupé" par la destruction des statues représentant deux bouddhas géants à Bamiyan dans le centre de l'Afghanistan. "Je suis profondément préoccupé par l'éventuelle destruction des statues de Bouddha de Bamiyan au moment il y a une plus grande compréhension et une meilleure harmonie parmi les différentes religions du monde", a déclaré le Dalaï Lama, cité le 4 mars par le journal Times of India. "En tant que bouddhiste, je trouve malheureux que des objets de dévotion soient sujets à la destruction", a-t-il ajouté. "Même si la destruction des statues a été décidée pour des raisons religieuses, je pense qu'elles sont d'une importance historique non seulement pour le peuple d'Afghanistan, mais pour le monde entier". La destruction des bouddhas de Bamiyan, sculptés il y a plus de 1500 ans et dont l'un est - avec ses 55 m - le plus grand bouddha debout au monde, a été décidée par le chef suprême des taliban, le mollah Mohamed Omar. Cet ordre de destruction sera appliqué, a confirmé le 4 mars le ministre taliban des Affaires étrangères Wakil Ahmed Mutawakel, alors que des sources officielles du régime affirmaient que ces bouddhas géants avaient été épargnés. Source : AFP 4 mars 01Ajouté le lundi, 5 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Les Tibétains : non aux Jeux olympiques à Pékin Le gouvernement tibétain en exil, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, M. T. C. Tethong, a pris fermement position contre l'attribution des Jeux olympiques à la ville de Pékin. Rappelant la violation constante des droits de l'homme en Chine ainsi qu'au Tibet, au Turkestan Oriental et en Mongolie intérieure, M. Tethong considère que cette attribution constituerait une provocation eu égard à la souffrance de millions d'êtres. De surcroît, l'accueil des Jeux olympiques à Pékin donnerait lieu à une exploitation politique intérieure et extérieure. Le ministre tibétain, détaillant les différentes formes de la répression en Chine et au Tibet, insiste particulièrement sur celle qui s'abat actuellement sur tous ceux qui prétendent à la liberté d'association, à la liberté de religion, et singulièrement sur les pratiquants du Falungong. En France, le Comité de Soutien au Peuple Tibétain a lancé une campagne contre l'attribution des J.O. à Pékin et a publié pour cela une carte postale disponible au CSPT 2 rue d'Agnou 78580 Maule. Source : Dharamsala, CSPT, 3 mars 01Ajouté le dimanche, 4 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
Taliban : Communiqué du Comité de Soutien au Peuple TibétainDestructions des statues bouddhistes en Afghanistan Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain se félicite de la mobilisation internationale en faveur de la protection du patrimoine bouddhique d'Afghanistan, et de la condamnation de la destruction des bouddhas géants de Bamiyan par le régime taliban. Le C.S.P.T. se réjouirait davantage encore si cette mobilisation unanime se faisait aussi et surtout en direction des hommes et des femmes qui subissent la répression d'un régime totalitaire. Nos pensées vont au peuple tibétain, dont la culture bouddhiste est éradiquée et vers les militants des droits de l'homme systématiquement torturés par le gouvernement chinois. Des gardes rouges aux taliban, les méthodes sont identiques. Notre solidarité vaut également pour les femmes afghanes dont l'asservissement et la négation des droits les plus élémentaires devraient être un sujet de mobilisation prioritaire pour la communauté des nations. Puisse la destruction des statues bouddhistes permettre au moins à la pression internationale de faire tomber la dictature des taliban. Le C.S.P.T. appelle toutes les personnes sensibles à ces tragédies à se joindre au rassemblement qui aura lieu à 15 heures, samedi 10 mars, Place d'Iéna à Paris, pour commémorer le soulèvement du peuple tibétain à Lhassa, en 1959. Source : Comité de Soutien au Peuple Tibétain, 2 mars 01
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Ajouté le vendredi, 2 mars 2001 par Tibet info. Haut de la page
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