Alors que le Dalaï Lama a réaffirmé, le 8 mars, que la Chine avait le droit d’organiser les Jeux Olympiques, environ 300 personnes ont manifesté le même jour à Marseille contre ces jeux.
De même le monde sportif s’est prononcé très majoritairement contre un boycott, malgré les événements du Tibet, certains estimant même que les JO sont un moyen d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les questions de droits de l’homme en Chine.
Robert Badinter s’est également déclaré hostile à un boycott des JO de Pékin.
Le 22 mars, le président du Parlement européen, Hans Gert Pöttering, a estimé "justifié" de prendre "des mesures de boycottage" des Jeux olympiques d’été si la Chine continue de refuser tout dialogue avec le Dalaï Lama. "Nous ne devrions pas exclure un boycottage des Jeux olympiques à Pékin (8-24 août). Nous voulons des jeux réussis, mais pas au prix du génocide culturel des Tibétains dont parle le Dalaï Lama", a ajouté M. Pöttering. Il a appelé les pays de l’Union européenne à "parler d’une seule voix" en matière de défense des Droits de l’Homme au Tibet.
Plusieurs pays dont l’Allemagne, le Canada ou le Japon ont ouvertement pris position contre un boycottage. Et à cinq mois des JO de Pékin, aucun dirigeant international n’a pour l’instant appelé à une telle mesure, réclamée par des militants des Droits de l’Homme.
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