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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 1er au 31 janvier 2003
6. Communiqué du CSPT : l'exécution de Lobsang Dhondup est une infamie (27/01)
5. Exécution de Lobsang Dhondup (27/01)
4. Kalachakra à Bodhgaya : sécurité accrue (13/01)
3.. APPEL TOP TOP URGENT (09/01)
2. Réponse à l'ambassade de Chine (05/01)
1. Le dissident chinois libéré favorable à des négociations avec le Dalai Lama (01/01)
Communiqué du CSPT : l'exécution de Lobsang Dhondup est une infamieComme on pouvait s'en douter, la Chine utilise avec cynisme la menace terroriste et la crainte d'une guerre américaine en Irak pour régler ses comptes au Tibet. Après un procès inéquitable et de fortes suspicions de tortures, l'un des deux Tibétains condamnés à mort par la cour intermédiaire du Sichuan en décembre 2002, Lobsang Dhondup, a été exécuté le dimanche 26 janvier. Vendredi 24, l'appel de Tenzin Delek Rinpoche, également condamné à mort, mais avec un sursis de deux ans, avait été rejeté. Les deux hommes avaient toujours proclamé leur innocence des faits qui leur étaient reprochés, à savoir l'explosion de bombes à Chengdu. Ces explosions n'avaient fait aucune victime. La police chinoise avait alors tenté de les impliquer dans d'autres attentat, à Kanzé, qui avaient provoqué la mort d'une victime. De nombreuses voix s'étaient élevées dans le monde, y compris en Chine, pour appeler le gouvernement chinois à la retenue et à l'exercice d'une justice plus équitable. Le parlement Européen avait voté une résolution dans ce sens, demandant de surseoir à toute exécution, le 12 décembre 2002. L'exécution de dimanche apparaît donc comme une véritable provocation à l'opinion démocratique. Sachant que la police chinoise continue à arrêter et à détenir de nombreux Tibétains qu'elle qualifie sans la moindre preuve de "terroristes", le CSPT demande aux élus français et européens ainsi qu'aux gouvernements d'exprimer clairement leur indignation et d'apporter tout leur soutien aux propositions de paix par la négociation encore énoncées au début de cette année 2003 par le Dalaï Lama Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain , 27 janvier 2003Ajouté le lundi 27 janvier 2003 par Tibet info. Haut de la page
Exécution de Lobsang DhondupLobsang Dhondup, âgé de 28 ans, a été exécuté après avoir été condamné à mort en décembre pour une série d'attentats dans la province du Sichuan, a déclaré le 27 janvier un responsable du tribunal de Ganze. Lobsang Dhondup avait été condamné à mort en même temps que Trulku Tenzin Delek, dont la peine avait été assortie d'un sursis à exécution de deux ans. Ce type de sentence est généralement commuée en emprisonnement à vie. Les deux Tibétains avaient été condamnés à mort pour un attentat à la bombe en avril 2002 contre un centre commercial à Chengdu, la capitale du Sichuan, ainsi que pour deux autres explosions dans la préfecture de Ganze, qui fait partie de la région tibétaine du Kham, administrativement rattachée par la Chine à la province du Sichuan. Selon Chine nouvelle, Lobsang Dhondup avait également été reconnu coupable de détention illégale d'armes et de munitions. La condamnation des deux Tibétains avait été dénoncée par des organisations de défense des droits de l'Homme comme Amnesty International et le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala qui pense que "le processus judiciaire qui a maintenu leur sentences en appel n'était ni transparent ni équitable". "La nouvelle de l'exécution de Lobsang Dhondup est inattendue et nous espérons que Trulku Tenzin Delek ne va pas connaître le même sort". Le gouvernement tibétain en exil "appelle la communauté internationale à faire pression sur le gouvernement chinois pour annuler la sentence de mort et organiser un nouveau procès transparent et équitable" pour le moine. Un groupe de 24 personnalités chinoises avait de son côté adressé une pétition en faveur des deux condamnés à l'Assemblée nationale populaire (le parlement chinois), à la Cour suprême de Chine et à la Haute Cour du Sichuan. Le Parlement européen avait également appelé en décembre les autorités chinoises à commuer les sentences de mort contre Trulku Tenzin Delek et Lobsang Dhondup. L'organisation Free Tibet Campaign a pour sa part "condamné" l'exécution de Lobsang Dhondup, "la première exécution connue d'un Tibétain pour des crimes liés à des activités politiques depuis une décennie". Dans un communiqué, Free Tibet Campaign a annoncé des protestations devant l'ambassade de Chine à Londres et lors d'un dîner le 27 janvier pour le Nouvel An chinois au Dorchester Hotel. Enfin, l'association France-Tibet a appris "avec beaucoup d'émotion" l'exécution d'un des Tibétains condamnés à mort "sur la base d'accusations mensongères", et le Comité de Soutien au Peuple Tibétain faisait parvenir un communiqué à l'AFP (voir ci-dessus). Le ministère allemand des Affaires étrangères a exprimé dès le 27 janvier ses "fortes préoccupations" après la confirmation des condamnations à mort de deux moines tibétains en Chine et l'exécution de l'un d'entre eux, estimant que cela contredisait les assurances données par Pékin à l'Union européenne. "Même si la nouvelle de l'exécution, qui a apparemment déjà eu lieu, de Lobsang Dhondup n'a pas été confirmée officiellement à ce jour, le jugement (de la Haute Cour du Sichuan) contredit de manière éclatante les assurances faites par la Chine de tenir l'UE au fait des évolutions de la procédure", souligne Gerd Poppe, chargé des Droits de l'Homme auprès du ministère allemand des Affaires étrangères. Dans un communiqué, l'Allemagne a indiqué qu'elle va demander à ses partenaires européens d'adresser au nom de l'UE "des protestations auprès de Pékin contre la vitesse et le contenu de la procédure judiciaire" à l'encontre des deux moines. Cette affaire sera également à "l'agenda du dialogue germano-chinois sur les Droits de l'Homme", précise le ministère. Source : AFP et T.I.N., 27 jan 03Ajouté le lundi 27 janvier 2003 par Tibet info. Haut de la page
Kalachakra à Bodhgaya : sécurité accrue Le Dalaï Lama est arrivé à Patna en Inde pour y donner l'enseignement du Kalachakra du 11 au 20 janvier. Cette visite est placée sous le signe d'une sécurité accrue, après de graves émeutes à Patna ces derniers jours (n'ayant rien à voir avec la visite du Dalaï Lama) et des menaces de mort dont ce dernier a fait l'objet de la part d'un groupe de rebelles chinois jusqu'ici inconnus, a indiqué la police. Des agents des services secrets indiens ont reçu début janvier des menaces émanant de ce groupe qui opère à la frontière avec le Népal et a des liens avec les rebelles maoistes népalais. (On peut rappeler à cette occasion qu'en raison de pressions du gouvernement chinois sur le gouvernement népalais, le Dalaï Lama n'est pas autorisé à se rendre au Népal). Une voiture blindée et un détachement de policiers ont été adjoints au prix Nobel de la paix dès son arrivée, sous escorte de gardes du corps, à l'aéroport international de Patna. Des dizaines de milliers de bouddhistes et de touristes venus d'une cinquantaine de pays sont attendus à l'enseignement de Kalachakra. Lors de son séjour à Bodhgaya, le Dalaï Lama a rappelé qu'il était favorable à l'autonomie du Tibet dans le cadre de la constitution chinoise. "J'ai fait des efforts en vue de discussions bilatérales avec la Chine pour réaliser ce vieux rêve d'autonomie de la terre sacrée des Tibétains", a ajouté le Dalaï Lama. Source : AFP 8 janv. 03 et correspondant local Tibet InfoAjouté le lundi 13 janvier 2003 par Tibet info. Haut de la page
APPEL TOP TOP URGENT pour Tenzin Delek Rimpoché et Lobsang DhondupTibet-Info vous a informé le 6 décembre ((Action urgente, la campagne s'amplifie, et le point sur la campagne) de la condamnation à mort de 2 Tibétains : Tenzin Delek Rimpoché et Lobsang Dhondup. Ils ont fait appel de la décision mais le 10 janvier (DEMAIN !), les autorités chinoises examineront cet appel. IL FAUT REAGIR TRES VITE, dans les 24h.
Malgré les interventions de nombreux gouvernements, leur condamnation devrait être confirmée. Entre autres faits connus, les conditions de santé de Tenzin Delek Rimpoché empirent de jour en jour suite à des tortures infligées. URGENT : Transmettre le message ci-dessous, avec votre nom et adresse, au gouverneur de la province du Sichuan : sichuan@mail.sc.gov.cn copie redaction@tibet-info.net Merci de rediffuser cette info au plus grand nombre avant le 10, si possible avant midi, compte tenu du décalage horaire avec la Chine ! ----------------------------------------
Votre nom/adresse
Dear Governor: I am deeply concerned about the treatment of Tenzin Delek Rinpoche and Lobsang Dhondup, who were sentenced to death on December 2nd in Sichuan Province. I have heard reports that Rinpoche has been tortured while in custody, and that his health is now quite poor. He is being denied independent legal representation, which makes it appear that there is inadequate evidence to justify the accusation that has been leveled against him. Tenzin Delek Rinpoche is a widely respected Buddhist teacher, who has often taught that people must resolve their differences without violence. Please use your leadership to ensure that Tenzin Delek Rinpoche and Lobsang Dhondup are not tortured for the rest of their time in jail, and that they are given adequate medical treatment. Further, I call on you to ensure that Tenzin Delek Rinpoche and Lobsang Dhondup are given access to independent legal counsel and a fair appeal hearing. As it appears that they are not guilty as charged, I expect that their appeals will be upheld and that they will be released promptly. Sincerely,Ajouté le jeudi 9 janvier 2003 par Tibet info. Haut de la page
Réponse à l'ambassade de ChinePlusieurs personnes nous ont fait part de la circulaire qu'elles ont reçue de l'ambassade de Chine en réponse à leur intervention en faveur de Tenzin Delek Rinpoche et Lobsang Dondhup, condamnés à mort à la suite d'un procès inique par un tribunal chinois en décembre dernier. Cette circulaire, écrite sous la forme d'une "lettre de lecteur", ne contient aucune réponse aux questions posées. Elle comporte en revanche de très nombreuses contre-vérités que nous vous engageons à signaler à son expéditeur. (NB Vous trouverez la réponse de l'ambassade de Chine à la suite de notre commentaire ci-dessous).
Pour commencer, le correspondant anonyme qui affirme avoir vécu longtemps en Europe déplore "l'illusion d'être bien informé" à "l'âge de l'information". Que n'évoque-t-il le cas de ses millions de compatriotes privés du libre accès aux moyens d'information le plus performant aujourd'hui : Internet. La Chine est en effet l'un des rares pays au monde, et le plus grand, qui restreint et censure cette technologie. Pire, les internautes qui osent s'y exprimer librement risquent de lourdes condamnations comme c'est le cas de plusieurs d'entre eux condamnés à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison. Plus simplement encore, ceux qui réclament des réformes politiques, comme l'inscription dans le droit chinois des traités internationaux pourtant signés par la Chine, ou l'introduction du suffrage universel et du pluripartisme, sont immanquablement arrêtés, persécutés, condamnés à des peines de réclusion. L'AFP signale le 3 janvier dernier le cas de Zhao Changqing, arrêté pour avoir été à l'origine d'une telle pétition. Cela relativise beaucoup les doctes propos de la circulaire envoyée par "Xinwen" (l'ambassade de Chine). Lorsqu'il aborde la question du Tibet, l'anonyme correspondant devrait sérieusement revoir sa copie. Pas un seul historien sérieux n'oserait affirmer comme il le fait que "le Tibet fait partie intégrante de la Chine depuis le XIIIème siècle", c'est-à-dire depuis la dynastie mongole Yuan. Comme le rappellent les tibétologues les plus éminents, mondialement reconnus, dans un ouvrage récemment paru ("Le Tibet est-il chinois ?", chez Albin Michel), la chronique des Yuans, document historique officiel de l'époque, ne fait nullement figurer le Tibet parmi les possessions chinoises, dont il faut rappeler au passage qu'elles étaient dans les mains des Mongols et non des Hans. S'il y eut bien au cours des 7 siècles écoulés des échanges entre l'empereur de Chine et les dirigeants tibétains, celles-ci étaient marquées par une grande égalité et un grand respect mutuel de la souveraineté de chacun. Au passage, la référence à la Corse par le correspondant anonyme est bien maladroite, chacun sait en effet que cette question demeure ambiguë et fait l'objet d'un vaste débat, sur l'île comme sur le continent. L'apologie du système colonial, synonyme pour le correspondant de libération et de progrès, nous ramène plusieurs décennies, voire plusieurs siècles en arrière. On s'étonne de la trouver sous la plume du citoyen d'un pays qui cherche à passer pour progressiste et défenseur des peuples du Tiers-Monde. Si personne ne nie les sommes investies par le pouvoir chinois au Tibet, voire les succès de l'économie chinoise, il semble que notre amnésique correspondant ait déjà rayé de sa mémoire les milliers d'hectares de forêt abattues, les ressources naturelles pillées (mines, ...) les milliers d'édifices religieux détruits, les trésors disparus et surtout, les centaines de milliers de Tibétains morts dans les camps de travail forcé ou sous les balles de l'armée populaire de libération chinoise. Certes, nos compatriotes ont encore beaucoup à apprendre sur les riches cultures de la Chine et du Tibet. De là à les prendre pour de parfaits imbéciles en leur faisant notamment gober par un tour de passe-passe que la culture tibétaine "fait partie de la culture chinoise", il y a un gouffre. Beaucoup de nos compatriotes se sont rendus au Tibet. Beaucoup ont entendu et rencontré les témoins des sévices et des persécutions imposées par la Chine (Cf le livre de Palden Gyatso). Plusieurs historiens et chercheurs chinois indépendants, comme Wang Lixiong ou Liu Xiaobo, avec un courage remarquable, mettent aujourd'hui à mal les distorsions de l'histoire et les oublis volontaires de la propagande officielle. Nous invitons le correspondant anonyme à lire leurs oeuvres pertinentes. Enfin si, suivant le proverbe cité, les "faits parlent", alors peut-être faudrait-il aussi laisser parler les hommes, et les entendre, au lieu de les bâillonner comme ce fut le cas de Tenzin Delek Rinpoche lors de son procès. Qu'en pense notre correspondant ?
Texte (intégral) de la réponse de l'ambassade de Chine à la campagne en faveur de Tenzin Delek Rinpoché : " Nous vivions l'âge de l'information, les progrès de la science et de la technologie ont rendu le monde tout petit. Cela ne signifie pas, cependant, que nous soyons tous bien informés. La raison en est simple: la sélection et le flux des nouvelles sont gérés pas l'homme. Hélas! il n'est pas toujours objectif. Il faut en conséquence se méfier de l'illusion d'être bien informé. Pendant les onze dernières années, j'en ai vécu sept en Europe et je constate un phénoméne bizarre: si quelqu'un vient à vous dire "Attention, la tour Eiffel va tomber en ruine demain!" on le prend pour un fou. Mais, si quelqu'un vous débite des bêtises bien plus graves sur la Chine, on le prendra probablement pour un savant. Je n'exagère pas. Il y a dix ans, on disait: " Le gouvernement chinois va tomber!" " L'économie est dans le chaos", etc. Aujourd'hui, avec le recul, non seulement ces prédictions apocalyptiques ont été démenties par les faits, mais l'inverse s'est produit en Chine. Le pays a connu la meilleure croissance de son histoire. Les Chinois n'ont jamais vu leurs conditions de vie s'améliorer si vite en si peu de temps. Je lis souvent votre journal. De temps en temps, il publie des articles sur le Tibet. Pour être franc avec vous, je ne suis pas d'accord avec leur contenu. On peut avoir des vues divergentes sur un fait, mais le fait doit être présenté tel qu'il est. Or, je constate que vos articles sont loin de se baser sur les faits. Je vais vous en donner trois exemples: Premier mythe: "L'occupation du Tibet par la Chine." Cette accusation est constamment entendue. Mais la réalité est la suivante: le Tibet a fait partie intégrante de la Chine sous la dynastie des Yuans, à partir du milieu du XIIIe siècle, bien avant l'indépendance des Etats-Unis(1776), l'intégration de la Corse à la France(1789) et celle de la Bretagne à la France (1532). La communauté internationale reconnaît que le Tibet fait partie intégrante de la Chine. C'est aussi la position du gouvernement français. Prétendre que la Chine occupe le Tibet, c'est comme si quelqu'un affirmait que la France occupe la Bretagne, la Bourgogne, la Côte d'Azur ou la Corse!
Deuxième mythe: "Les droits de l'homme sont bafoués au Tibet." Pour certains, le gouvernement chinois est "vilain des vilains", tandis que le dalaï-lama est "le saint des saints". Quelle est la réalité? Avant 1959, quand le dalaï-lama gouvernait le Tibet, le régime qu'il pratiquait était le servage, qui est pire que le régime du Moyen Age en Europe. Sous ce régime, les serfs, qui représentaient 95% de la populaition tibétaine, n'etaient pas considérés comme des êtres humains, mais plutôt comme des bêtes de somme ayant tout simplement la faculté de la parole. Il suffit de lire des écrits historiques d'auteurs européens sur le Tibet pour s'en convaincre. En 1959, le dalaï-lama, avec l'appui de forces étrangères, surtout de la CIA, a déclenché une rébellion contre le gouvernement central, dans le but de maintenir à jamais le servage au Tibet. Cette rébellion a été mise en échec. Le dalaï-lama a pris la suite puis s'est réfugié en Inde. Le servage a été aboli au Tibet en 1959. Ce qui vent dire que sur le plan des droits de l'homme, le Tibet a fait un progrès sans précédent dans son histoire. Depuis, des avancées inouïes sur les plans politique, économique, éducationnel ou culturel ont été réalisées. Quelques chiffres le montrent: avant 1959, la population tibétaine était d'un million, aujourd'hui 2.4 millions, dont 95% sont Tibetains. Avant 1959, l'espérance de vie des Tibétains était de 35.5 ans, maintenant 67 ans. Avant 1959, le taux de scolarité des enfants n'était que de 2%, aujourd'hui il s'est élevé à 81.3%...Les faits sont là. Troisième mythe: " Le gouvernement chinois est en train de détruire l'identité culturelle tibétain." C'est une autre grave accusation. Or, la Chine est un pays multiethnique: il y a cinquante-six ethnies en Chine. Les Han sont la majorité, ils représentent à peu près 92% de la population, le reste est partagé par cinquante-cinq ethnies minoritaires de la Chine. Quand on parle de la culture chinoise, il s'agit d'une culture à laquelle ont contribué les cinquante-six ethnies chinoises sans exception. La culture chinoise n'est pas exclusive, mais plutôt inclusive. Ce qui explique son dynamisme, sa vitalité et sa longévité. En d'autres termes, la culture tibétaine, tout en conservant son identité, fait partie intégrante de la culture chinois. C'est le propre de la culture chinoise. Au Tibet, l'étude de la langue et de l'écriture tibétaine est garantie par la loi. Les établissements scolaires pratiquent un système d'enseignement bilingue, tout en donnant la priorité aux cours en tibétain. La radio et la télévision du Tibet consacrent plus de 20 heures par jour à des émissions en tibétain, etc. Aujourd'hui, le Tibet n'est plus fermé, il est ouvert au monde. Beaucoup de touristes étrangers le visitent. Voilà quelques réflexions que j'ai voulu vous livrer. Un vieux proverbe chinois dit ceci: "Les faits parlent plus fort que n'importe quel discours." C'est aussi ma conviction. "Ajouté le dimanche 5 janvier 2003 par Tibet info. Haut de la page
Le dissident chinois libéré favorable à des négociations avec le Dalai LamaLe militant des droits de l’homme Xu Wenli, arrivé aux Etats-Unis le 23 décembre dernier après sa libération surprise des geôles chinoises, avait appelé par le passé le gouvernement de Pékin à reconnaître le rôle du Dalaï Lama et à entamer des pourparlers avec lui. "Cessez toute attaque personnelle contre le Dalaï Lama. Cessez d’ignorer encore et encore ses appels bien intentionnés à des négociations pacifiques", écrivait Xu en février 1998 dans un appel au gouvernement chinois. Xu demandait aussi aux autorités de son pays de respecter la liberté religieuse des Tibétains, de leur permettre de faire du Tibet une zone dénucléarisée, de protéger son environnement et de rechercher l’approbation des Tibétains pour tout projet de développement ou d’exploitation des ressources naturelles, selon une depêche de l’agence Associated Press basée sur cet appel faxé aux médias internationaux. Le dissident chinois avait réitéré cet appel dans un entretien publié le 19 novembre 1998 par le quotidien américain Christian Science Monitor. "Le peuple tibétain devrait se voir accorder une très large automonie religieuse, culturelle et sociale", estimait-il alors, précisant que les nouvelles technologies permettaient désormais à "un nombre toujours plus grand de Chinois d’avoir accès à des informations exactes sur les problèmes du Tibet". Xu Wenli a été libéré pour raisons médicales alors qu’il purgeait depuis 1998 une peine de 13 ans après avoir participé à la fondation du Parti démocrate chinois. Source : ICT, 26 déc. 2002Ajouté le mardi 31 décembre 2002 par Tibet info. Haut de la page
La reproduction des textes ci-contre est autorisée et encouragée sous la condition exprès de mentionner : « Source : 36 15 Tibet Info » + les autres sources mentionnées dans chaque article, ainsi que la date. Exemple "Source : 36 15 Tibet Info / AFP, 15 jan 98". Merci de respecter ces différents copyrights.
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