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Nouvelles du Tibet
Informations parues dans Tibet Info du 1er au 30 septembre 2003
- Le Dalaï Lama prêt à aller en Chine (26/09)
- Le Tibet des Chinois sur le net (25/09)
- Plus de pouvoir octroyé au parlement tibétain en exil. (23/09)
- Des milliers de personnes à New York pour écouter le Dalaï Lama (22/09)
- Le secret plane sur la construction d'une route autour du Mt Kailash (15/09)
- Le Dalaï Lama rencontre Colin Powell et G. W. Bush (12/09)
- Les règles de l'OMC menacent l'économie rurale du Tibet : le statut de pays moins avancé devrait s'y appliquer (10/09)
- Le Dalai Lama n'envisage son retour au Tibet que si aucune condition n'y est attachée (09/09)
- Démolition programmée de Lhassa (06/09)
- ICT dénonce la construction d'une voie ferrée au Tibet (03/09)
Le Dalaï Lama prêt à aller en ChineLe Dalaï Lama a déclaré qu'il souhaitait faire tout son possible pour régler le problème du Tibet, même si cela signifiait se rendre personnellement en Chine. "Je suis prêt à rencontrer le gouvernement chinois ou, si c'est possible, de rencontrer les Tibétains au Tibet, et d'expliquer ou de clarifier ma position pour trouver un accord mutuel ou une solution" a-t-il dit à la radio Voice of america. "Je crois que cela serait très profitable", a-t-il insisté, rejetant une nouvelle fois toute intention séparatiste. "J'ai répété comme un mantra que je ne réclame pas l'indépendance, je ne cherche pas à séparer le Tibet de la Chine. Je cherche seulement une véritable autonomie pour le Tibet, mais le gouvernement chinois a du mal à croire en ce que je dis. C'est pourquoi une rencontre directe est très importante". Le dirigeant bouddhiste a souligné que la situation était si pressante qu'il est disposé à envoyer ses représentants en Chine à tout moment. Il a exprimé l'espoir que ces nouveaux contacts avec le gouvernement chinois permettraient de construire une véritable confiance et de dissiper les malentendus et les suspicions. Il a affirmé que le développement économique en Chine et les contacts avec le monde extérieur des dernières décennies avait changé la façon de penser des Chinois. De plus en plus d'entre eux souhaitent la démocratie, la liberté, et l'état de droit. Il a ajouté qu'il avait toujours pensé que de tels changements à l'intérieur de la Chine auraient un impact positif sur la solution du problème sino-tibétain. Source : AFP, 25 sep 03Ajouté le vendredi 26 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Le Tibet des Chinois sur le netLe Tibet des Chinois sur le net : les sites du gouvernement chinois sur le Tibet et les Tibétains Les médias et associations de défense des droits de l'Homme occidentaux se sont focalisés sur les restrictions mises en place par le gouvernement chinois quant à l'accès à certains sites dits sensibles, entre autres les sites sur le Tibet. Mais peu d'attention a été portée sur la qualité de l'information disponible sur la région pour les chinois de la RPC. Depuis quelques années, le gouvernement chinois a développé tout un réseau de sites et sites portail sur le Tibet. La plupart sont exclusivement en chinois et sont à l'initiative des autorités locales. Les sources d'information sont uniquement chinoises. Les régions couvertes sont essentiellement la Région autonome du Tibet et, pour certains, les provinces à majorité tibétaine (Qinghai, Gansu, Sichuan) mais il n’est jamais fait référence au "Grand Tibet" qui regroupe l'ensemble de ces régions. Cela reflète bien l’objectif recherché et la manière de traiter l’information : réécrire et replacer l'histoire tibétaine dans une perspective purement chinoise de l'histoire. Le site Tibetinfor (www.tibetinfor.com *), un des principaux sites sur la région, est parfaitement représentatif de cette démarche. En fonction de la langue (anglais, chinois ou tibétain), le public visé est différent et donc l'information différemment présentée et développée. Ainsi, concernant la religion, la page en chinois décrit minutieusement l'histoire, les courants, les pratiques en lien avec l’histoire de la Chine alors que la page en anglais se limite à quelques informations de base. Sur la situation dans les prisons, une description détaillée est fournie en anglais sur les bonnes conditions de détention dans la région alors que la page en chinois focalise sur une présentation générale des prisons en Chine avec des liens sur les sites traitant de la question dans des pays occidentaux. Cet article très fouillé reprend un par un les sites et décrypte l'information qui y est présenté depuis l'histoire de la région et des tibétains à la sélection des photos, de l'information touristique à la promotion économique et au message politique. Les adresses sont précisées ainsi que le langage utilisé. Pour plus d’information, l’article est consultable sur www.tibetinfo.net Source : T.I.N., sept. 2003
* NB Attention, aucun lien n'a été fait vers ce site, car il a tendance à provoquer des erreurs avec Internet Explorer.Ajouté le jeudi 25 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Plus de pouvoir octroyé au parlement tibétain en exil.Le parlement tibétain en exil a adopté le 19 sept. une résolution qui ouvre la voix pour un transfert des pouvoirs du chef spirituel, le Dalaï Lama, vers l'assemblée. Ce vote a clôturé 10 jours de travail sur sept points concernant le transfert de pouvoirs proposés par le Dalaï Lama. Le porte-parole de l'assemblée, Pema Jugney, a indiqué que la résolution répondait aux voeux du Dalaï Lama et a ajouté que c'était lui "qui avait mis en place le système démocratique actuel de la communauté tibétaine et qui souhaitait un transfert de pouvoirs vers la population". Le processus de démocratisation a débuté en 2001 avec l'élection directe du Premier ministre du gouvernement tibétain en exil. Le Dalaï Lama, qui détenait autrefois une large partie des pouvoirs, a proposé récemment que ces pouvoirs soient transférés aux représentants du gouvernement élus démocratiquement. Source : WTNN, 21 septembre 2003Ajouté le mardi 23 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Des milliers de personnes à New York pour écouter le Dalaï LamaDes dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés le 21 sept. dans le centre de New York, à Central Park, pour assister à une conférence donnée par le Dalai Lama, qui a pris sous un soleil radieux et en présence de nombreuses célébrités l'allure d'un concert de rock. "Hello, New York !" s'est exclamé l'acteur de confession bouddhiste Richard Gere qui était sur la scène pour accueillir le Dalaï Lama, dont cette conférence constitue un des points d'orgue de sa visite aux Etats-Unis. En présentant le prix Nobel de la Paix, Richard Gere l'a qualifié "d'un des plus grands hommes ayant jamais foulé le sol" de Central Park. Alors que le discours du Dalaï Lama débutait vers 12H locales, une foule de milliers de personnes continuait à faire la queue pour pouvoir entrer dans le parc. Pour les faire patienter dans la queue, les organisateurs ont adopté un ton "zen" leur indiquant "vous êtes presque à la fin de la queue ou peut-être seulement au début; cela dépend de la manière dont vous voyez les choses". Le public très hétéroclite était composé de moines tibétains, d'exilés du Tibet, de bouddhistes occidentaux, de fidèles de Krishna et de milliers de curieux. Le Dalaï Lama qui a rencontré le président américain George W Bush le 11 septembre doit achever sa visite au Etats-Unis le 24 septembre. Le 21 sept., il doit assister à un concert "paix et réconciliation" au Lincoln Center à Manhattan (New York). Source : AFP, 21 sept. 03Ajouté le lundi 22 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Le secret plane sur la construction d'une route autour du Mt KailashLe Mont Kailash est une montagne sacrée et un lieu de pèlerinage important pour les pratiquants de nombreuses religions : Bouddhistes, Böns, Jains et Hindous. Or tout laisse à penser que le travail préparatoire pour la construction d’une route autour du Mont Kailash est finalisé et que les travaux pourraient commencer en avril 2004. Les populations locales ont reçu l’ordre de ne pas diffuser cette information. De nombreux tibétains sont inquiets des conséquences que pourraient avoir une telle route, d’autant plus qu’elle fait partie d’un plan plus global de développement touristique de la région. Le Mt Kailash, "Le précieux joyau des neiges" pour les Tibétains, est un lieu sacré situé dans une zone sauvage. Quatre des principaux fleuves d’Asie y prennent leur source dont le Brahmapoutre. Le pèlerinage consiste à parcourir les 56 Km qui l’entoure à pied sur un sentier escarpé. Faire le tour du mont sacré en deux heures en voiture serait risqué pour des touristes venant par avion directement de Lhassa et non adaptés à l’altitude - l'un des cols atteint 5723 mètres -, mais perturberait également l’atmosphère de dévotion qui fait de ce circuit une expérience si marquante. De plus, un tel pèlerinage en voiture ne pourrait en aucun cas donner du mérite à celui qui le fait. Déjà les blagues circulent sur les indiens qui font le tour de la montagne à dos de yak : ce serait le yak et non le passager qui gagnerait du mérite ! Reste le fait que de plus en plus de touristes chinois sont intéressés par les pèlerinages religieux... Source : Kate Saunders, Australian Tibet Council, 6 sept 03Ajouté le lundi 15 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Le Dalaï Lama rencontre Colin Powell et G. W. BushA l'occasion de sa visite aux Etats-Unis, le Dalaï-Lama a rencontré le 9 sept. le secrétaire d'Etat américain Colin Powell, et le 10 sept. le président américain Georges W. Bush. La rencontre avec Colin Powell a été qualifiée de "très bonne" par le Dalaï Lama, qui n'a pas fourni plus de détails, et il s'est déclaré satisfait de sa rencontre avec le président américain, qui l'avait déjà accueilli à Washington en mai 2001. Le chef spirituel tibétain a par ailleurs été reçu par des parlementaires américains. La chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a souligné que le Dalaï-Lama, depuis 40 ans qu'il vit en exil, "prône la sagesse, l'humanité et la non-violence pour résoudre la crise au Tibet et d'autres conflits dans le monde". "La survie de l'identité tibétaine est un sujet de légitime inquiétude pour les Etats-Unis et le monde", a estimé Mme Pelosi. Le Sénat américain a voté le 8 sept. une résolution reconnaissant les efforts du Dalaï Lama pour résoudre pacifiquement la crise du Tibet et son rôle pour augmenter l'autonomie religieuse et culturelle des Tibétains. Au cours de sa visite américaine qui s'achèvera le 24 septembre, le Prix Nobel de la Paix a notamment prévu de participer à une cérémonie à la mémoire des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à la cathédrale de Washington. La Chine, par le biais de son ambassade à Washington, a accusé les Etats-Unis de permettre au chef spirituel tibétain de mener des actions "séparatistes" sur leur sol. Source : AFP, 10 sept. 03Ajouté le vendredi 12 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Les règles de l'OMC menacent l'économie rurale du Tibet : le statut de pays moins avancé devrait s'y appliquerCancún, le 10 septembre 2003, Dans le contexte de l'admission de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les producteurs agricoles tibétains s'appauvrissent davantage. Les membres de l'OMC doivent reconnaître le Tibet comme un "pays moins avancé" (LDC) en vertu de son secteur agricole mou et en dépit du contrôle économique et politique exercé par la Chine sur son territoire. La 5e Conférence ministérielle de l'OMC qui s'ouvre aujourd'hui à Cancún au Mexique fait face aux protestations des organismes non gouvernementaux qui lui reprochent de ne pas tenir compte de la question du développement ou encore de ne pas protéger ceux qui ont le plus souffert des conséquences de ses règles. Environ 90 % des Tibétains vivent dans des zones rurales où l'on retrouve les revenus les plus faibles de toute la Chine. Malgré la croissance rapide observée dans les milieux urbains, le secteur industriel sous contrôle étatique et le secteur des services dominés par les Chinois d'origine et desquels la plupart des Tibétains sont exclus, l'économie en milieu rural continue de stagner. "Les règles de l'OMC vont contribuer à détériorer la situation des Tibétains qui vivent sous l'occupation chinoise", a déclaré Thubten Samdup, président national du Comité Canada Tibet. "Il en résulte une inégalité grandissante basée essentiellement sur la condition raciale", a souligné ce dernier. Avec l'accord d'admission de la Chine à l'OMC, les barrières tarifaires pour les céréales devront être réduites de 91,1 % à 3 % et celles des graines oléagineuses, de 96,9 % à 3,9 %. Mentionnons que ces deux catégories représentent la majorité des denrées cultivées par les producteurs agricoles tibétains, soit l'orge, le blé et la graine de colza. L'escalade de chute des prix qui en résultera va provoquer une diminution du revenu des ménages et une augmentation de la pauvreté parmi les Tibétains. Si l'OMC devait accorder le statut de LDC au Tibet, les petits producteurs tibétains s'adressant aux marchés locaux seraient exemptés des quotas agricoles et des exigences de réduction des prix, ce qui leur permettrait d'adopter une stratégie de développement graduelle plutôt que de s'enliser dans une marginalisation et une pauvreté croissante. "Les Tibétains n'ont pas été consultés dans le processus de négociation de l'accession de la Chine à l'OMC", a précisé Thubten Samdup. "La communauté internationale devrait adopter des règles spéciales pour les populations qui vivent sous l'emprise de 'occupation étrangère", a-t-il souligné.
Renseignements : Sukyi Nima, Cancún Tél. : 52-998-107-6423 (cellulaire), sukyinima@hotmail.com Pour de l'information documentaire, consulter "Pauvreté à dessein : aspects économiques de la discrimination au Tibet" sur www.tibet.ca. Source : Communiqué du Comité Canada Tibet, 10 sept. 03Ajouté le mercredi 10 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Le Dalai Lama n'envisage son retour au Tibet que si aucune condition n'y est attachéeLe Dalai Lama, âgé de 68 ans, a dit lors d'une interview à Dharamsala, le 3 septembre, qu'il n'était prêt à rentrer au Tibet, et mettre ainsi fin à prêt d'un demi-siècle d'exil, que si la Chine ne mettait pas de conditions à son retour. "J'espère voir le Tibet, voir mes anciens lieux de vie de mes propres yeux et tenter d'apaiser la situation. Vous me demandez dans quelles circonstances ? La Chine doit me donner le feu vert et cela sans conditions" a-t-il dit au journal de gauche anglais, le Guardian. Le Dalai Lama a fui le Palais du Potala pour l'Inde en 1959 alors que les troupes chinoises réprimaient une tentative avortée de soulèvement à Lhassa. Les autorités chinoises avaient indiqué le 26 août que si le Dalai Lama avait la permission de rentrer, il n'aurait certainement pas le droit de vivre dans le magnifique palais du Potala qui surplombe la capitale tibétaine. Le lendemain, le Dalaï Lama partait pour les Etats-Unis où, selon son attaché de presse, il doit rencontrer le Président George W. Bush, mais la Maison Blanche a refusé de confirmer la programmation de cette réunion. (La Chine s'oppose à tout contact officiel entre le Dalai Lama et un gouvernement étranger, et a indiqué avoir protesté contre ce voyage). Le Dalai Lama a expliqué au Guardian que les négociations avec la Chine étaient "positives" et il a souligné que seul le dialogue permettrait de trouver une solution au problème tibétain. "Nous n'avons pas encore débuté les discussions sérieuses (avec Pékin)" a-t-il dit. "Pour l'instant, je pense qu'il est essentiel d'instaurer un climat de confiance. C'est le moment pour tenter de construire la confiance et la compréhension. Notre position est de mettre en place une réelle autonomie, qui est prévue dans la constitution chinoise, et nous ne recherchons pas l'indépendance". Le Dalai Lama pense que les Chinois pourraient désigner son successeur, "un enfant chanceux" mais qui serait rejeté par les Tibétains. "Les Tibétains ne le respecteraient pas, et il n'aurait aucune influence". Source : AFP, 5 sep 03Ajouté le mardi 9 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
Démolition programmée de LhassaLes autorités de Lhassa ont projeté de démolir la plus grande partie de ce qui reste du village de Shol, au pied du palais du Potala, ancienne résidence d'hiver du Dalaï Lama, obtenant ainsi de la place pour construire une place et un musée. Le Comité pour le patrimoine mondial, qui dirige la mise en oeuvre de la Convention de l'Unesco en ce qui concerne la Protection du Patrimoine culturel et naturel mondial, a exprimé son inquiétude au sujet de cette démolition. Les habitants et les commerçants du village de Shol ont été déménagés des maisons tibétaines au pied du palais dans un endroit connu sous le nom de Nouveau Shol derrière le Potala, dans des maisons nouvelles. (...) Le nombre de magasins et étals tenus par des Chinois dans le quartier tibétain de la ville, le Barkhor, a dramatiquement augmenté et il y a davantage de familles chinoises vivant dans le quartier traditionnel tibétain. Le quartier connu sous le nom de "outer Shol", c'est à dire les constructions situées à l'extérieur des murs de fortification de Shol,a été démoli pour créer la place du Potala en 1994-1995. Le quartier restant était jusqu'à une date récente une place connue des touristes sortant du Potala pour acheter des souvenirs dans des petites boutiques et étals appartenant à des Tibétains et aussi un lieu où l'on pouvait voir des maisons tibétaines traditionnelles. C'était un lieu d'histoire tibétaine vivante. Les architectes Amund Sinding Larsen et Knud Larsen le décrivent ainsi dans The Lhasa Atlas (Serindia 2001) : "Un vrai village avec des constructions traditionnelles protégées par un mur haut" Beaucoup de résidents étaient désespérés de la destruction précédente de la partie principale de Shol dans le milieu des années 90 et quelques officiels sont connus pour avoir exprimé, alors, au sein du gouvernement, leur inquiétude face à cette évolution. (...) Un observateur occidental qui va régulièrement à Lhassa affirme : "Il y a eu un grand changement durant la dernière année et c'est le plus grand choc pour moi lors de la visite de la ville cet été". Traduction partielle par Tibet Jeunes d'un article de Kate Saunders (Australia Tibet Council) 30 août 2003 Ajouté le samedi 6 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
ICT dénonce la construction d'une voie ferrée au TibetInternational Campaign for Tibet (ICT), une ONG américaine, a dénoncé dans un document de 70 pages publié le 31 août la construction d'une ligne de chemin de fer entre le Qinghai et le Tibet en estimant qu'il s'agissait d'un moyen pour Pékin de mieux contrôler la région autonome. Cette voie ferrée est "un autre exemple de la planification centrale communiste" qui fait passer les intérêts chinois avant ceux du peuple tibétain, a estimé le président de l'association, John Ackerly. La campagne de cette ONG coïncide avec la prochaine visite à Washington du Dalaï Lama, qui devrait notamment participer à des cérémonies en souvenir des attentats du 11 septembre 2001. La Chine a commencé il y a quelques mois la construction d'une ligne de chemin de fer de plus d'un millier de km, à une altitude moyenne de 4 000 m, qui devrait relier la province continentale chinoise du Qinghai à Lhassa. Pékin justifie la construction de cette voie ferrée pour développer économiquement le Qinghai et le Tibet, mais selon ICT, cette voie ferrée permettra d'envoyer davantage de Chinois dans la province tibétaine occupée par la Chine depuis 1951,et le "principal bénéficiaire" de cette ligne sera l'Armée chinoise. Source : AFP 2 sep 03Ajouté le mercredi 3 septembre 2003 par Tibet info Haut de la page
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