Nouvelles du Tibet

Informations parues d'avril à décembre 2005

1. Ouverture du site web officiel de S.S. le Dalaï Lama (12/12)
2. Visite du Premier ministre chinois : ne pas oublier ceux que l'on réprime (03/12)
3. Parution de la Lettre du Tibet n. 82, déc. 2005 (03/12)
4. Nomination au Tibet (28/11)
5. Deux parlementaires UMP à la 4ème convention parlementaire sur le Tibet (16/11)
6. Rencontre entre G. Bush et le Dalaï Lama (14/11)
7. Tampon postal officiel "2005, Année du Tibet" (14/11)
8. Le Parlement européen demande la libération de Tenzin Delek Rinpoché (01/11)
9. Demande de reconnaissance du gouvernement tibétain en exil par le Sénat (28/07)
10. Bouddhisme et relations sino-tibétaines (09/07)
11. Le dernier Dalaï Lama ? (09/07)
12. Rencontre sino-tibétaine à Berne (09/07)
13. Anniversaire de S.S. le Dalaï Lama : édito Lettre du Tibet n. 79 (01/07)
14. Publication : KHATAG (11/06)
15. "Bhoutan. Au plus secret de l'Himalaya." (02/05)
16. Portail des Tibétains de France (02/05)

Ouverture du site web officiel de S.S. le Dalaï Lama

Le Dalaï Lama a lancé le 10 décembre 2005 depuis l'Inde où il est en exil son propre site internet www.dalailama.com.
Le site a été inauguré à l'occasion de la Journée mondiale pour les droits de l'homme et du seizième anniversaire de la remise de son prix Nobel de la paix.
"Le site web n'a pas pour but de faire la promotion du Dalaï Lama lui-même, mais de faire parvenir au monde son message d'amour, de paix, de compassion et de responsabilité universelle", a expliqué à l'AFP le concepteur du site.
Le site an anglais reprend en rubriques développées :
- les dernières nouvelles concernant les activités du Dalaï Lama et les dates de ses prochains enseignements,
- une biographie incluant l'histoire des Dalaïs Lama, les titres reçus, ses principales rencontres, ses livres et ses principaux voyages
- les messages et discours qu'il a prononcés, sur l'harmonie entre les religions, la paix dans le monde, l'environnement, le bouddhisme, le Tibet et celui prononcé lorsqu'il reçut le Prix Nobel de la Paix.
- des informations sur son bureau privé, indiquant les procédures à suivre pour les audiences privées ou publiques,
- et une galerie de photos et les réponses aux principales questions qui lui sont régulièrement posées.
Le site offre également la possibilité d'envoyer des emails directement au leader spirituel, mais Tibet Info vous recommande de ne pas abuser de cette possibilité !
Source : AFP et dalailama.com 11 nov. 05

Ajouté le lundi 12 décembre 2005 par Tibet info.

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Visite du Premier ministre chinois : ne pas oublier ceux que l'on réprime

(Communiqué du Comité de Soutien au Peuple tibétain)
La visite en France du Premier ministre Wen Jiabao coïncide avec une nouvelle vague de répression anti religieuse au Tibet. Devant le refus de quatre cents moines du grand monastère de Drepung, près de Lhassa, de signer des documents dénonçant le Dalaï Lama, la police armée a investi l'édifice et arrêté cinq moines dont on est sans nouvelles. La rumeur court à Lhassa, sans que l'on puisse la vérifier, que deux moines auraient été tués. De passage dans la capitale tibétaine, Monsieur Manfred Nowack, rapporteur des Nations-Unies sur la torture a noté que "la torture était encore très répandue" et a fait état d'incidents provoqués par les responsables de la sécurité de l'Etat, tendant à faire obstruction à sa mission.
Dans ces conditions est-il possible que le Président de la République Jacques Chirac et le Premier Ministre Dominique de Villepin, soucieux de l'image internationale de la France, passent sous silence la régression en matière de Droits de l'Homme et de libertés civiles que tous les observateurs s'accordent à constater ?
Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain, comme de très nombreuses associations de défense des Droits de l'Homme, s'inquiète du silence de la France, singulièrement dans la perspective de la tenue des Jeux Olympiques à Pékin en 2008. Il demande aux plus hautes autorités de l'Etat d'intervenir en faveur de la libération des prisonniers de conscience et la fin de la répression des libertés, notamment religieuse, au Tibet et en Chine.
Le Comité de Soutien au Peuple Tibétain, le 3 Novembre 2005
(Contact : Jean-Paul Ribes, 06 67 00 54 11)

Ajouté le samedi 3 décembre 2005 par Tibet info.

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Parution de la Lettre du Tibet n. 82, déc. 2005

La Lettre du Tibet n° 82 est disponible au format Adobe Acrobat (pdf).
Edito :
"Dans ce numéro double de la Lettre du Tibet, nous vous proposons deux textes importants, qui permettent de mieux analyser la situation actuelle et le proche avenir du Tibet.
Le premier émane de l'Administration Centrale Tibétaine en Exil. Il explicite les raisons et les modalités de la politique de la voie médiane, démocratiquement adoptée par le gouvernement tibétain en exil.
Le second, venu du Tibet, témoigne avec émotion et talent de cette résistance non-violente, quotidienne, patiente, que mène le peuple tibétain pour préserver sa culture et les valeurs qu'elle véhicule. Il est dû à la poétesse Oser (Woeser) dont nous vous avons présenté l'oeuvre et le portrait dans un précédent numéro (Lettre du Tibet 78, mai 2005).
Les relations de voyageurs qui se sont rendus récemment au Tibet confirment la justesse de ces deux textes. Leurs orientations doivent nous conduire à mieux évaluer le sens à donner à nos actions, qui tout en continuant à dénoncer fermement la situation toujours très répressive qui prévaut au Tibet, ne doivent jamais compromettre les efforts de paix du Dalaï Lama, mais au contraire encourager tous ceux, Tibétains et Chinois, qui cherchent à construire sur le terrain un avenir plus libre."

Ajouté le samedi 3 décembre 2005 par Tibet info.

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Nomination au Tibet

Le poste de secrétaire du Parti communiste de la "Région autonome du Tibet" a été attribué à l'actuel vice-président de la "Région autonome Ouïgoure" du Xinjiang, Zhang Qingli, un proche de l'actuel président Hu Jintao, a annoncé l'Agence Chine Nouvelle (Xinhua).
(Le Xinjiang, comme le Tibet, est une région où vivent des minorités. Elles sont le théâtre d'une résistance contre la domination chinoise depuis des décennies).
Zhang Qingli, représente "de facto l'instrument de la colonisation chinoise du Xinjiang", a déclaré à l'AFP Nicolas Becquelin, le directeur de l'Organisation "Droits de l'Homme en Chine", basée à Hong Kong.
L'intégration du Xinjiang à la Chine s'est renforcée après la venue massive de Chinois han - l'ethnie majoritaire en Chine - certains de trouver là de meilleures conditions de vies que chez eux, sur la côte est ou dans des provinces du centre
"Maintenant, ils tentent d'importer ce modèle au Tibet qui accuse toujours du retard sur le plan économique", a encore précisé M. Becquelin. Malgré des millions de Yuan dépensés en infrastructures souvent inadéquates, et des incitations financières considérables, le gouvernement central a du mal à convaincres ses nationaux de se rendre au Tibet autrement que comme touristes.
Les minorités du Tibet et du Xinjiang recherchent une plus grande autonomie par rapport à Pékin et ont déclaré depuis longtemps que le développement économique de la région était plus profitable pour les colons chinois han que pour eux.
Source : AFP 28 nov 05

Ajouté le lundi 28 novembre 2005 par Tibet info.

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Deux parlementaires UMP à la 4ème convention parlementaire sur le Tibet

Deux parlementaires UMP - le député Lionnel Luca et le sénateur Louis de Broissia - participeront à "la quatrième convention mondiale des parlementaires pour le Tibet", organisée les 17 et 18 novembre à Edimbourg (Ecosse), a annoncé M. Luca mercredi dans un communiqué.
La convention d'Edimbourg se tiendra en présence du Dalaï Lama, prix Nobel de la paix et chef spirituel tibétain, et rassemblera "130 parlementaires de 40 pays", a indiqué le député des Alpes-Maritimes.
M. Luca préside le groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale et M. de Broissia, sénateur de Côte-d'Or, le groupe d'information sur le Tibet du Sénat.
Trois thèmes sont au programme de la réunion : "partager l'information et débattre de la mise en place d'un plan d'action pour promouvoir la cause du Tibet", "promouvoir des négociations entre le Dalaï lama et le gouvernement chinois" et "défendre la non-violence comme seule voie de règlement pour le problème du Tibet", selon le communiqué.
Les trois premières conventions s'étaient tenues à New Delhi (Inde, 1994), Vilnius (Lituanie, 1995) et Washington (Etats-Unis, 1997).
Source : AFP 16nov05

Ajouté le mercredi 16 novembre 2005 par Tibet info.

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Rencontre entre G. Bush et le Dalaï Lama

Moins de dix jours avant la visite officielle qu'il doit effectuer en Chine, le président américain George W. Bush s'est entretenu le mercredi 9 novembre avec le chef spirituel en exil des Tibétains, le Dalaï Lama, à la Maison Blanche.
Aucun détail sur le contenu de leurs discussions, auxquelles participaient Condolezza Rice, secrétaire d'Etat et Paula Dobriansky, sous secrétaire à la démocratie, n'a été rendu public.
Selon son entourage, le Dalaï Lama devait demander au président Bush d'encourager le président chinois Hu Jintao à accorder "une autonomie véritable" au territoire himalayen du Tibet, lors de leur rencontre prévue à Pékin le 19 novembre.
Tout en se réjouissant de la reprise des contacts entre ses émissaires et le gouvernement central chinois, le Dalaï Lama avait souligné, lors de son arrivée à Washington, que le Tibet restait toujours placé sous une politique" très très répressive".
Peu avant son départ d'Inde pour un voyage d'une dizaine de jours aux Etats Unis, le chef spirituel du Tibet avait réaffirmé qu'il souhaitait ardemment transmettre ses responsabilités à un gouvernement librement élu et qu'une telle éventualité ne lui semblait pas hors de portée.
Les précédentes rencontres entre M. Bush et le Dalaï Lama en 2001 et 2003 avaient provoqué la réaction coléreuse des autorités chinoises.
Pour donner un côté plus intime à la rencontre, celle du 9 novembre, comme les précédentes, a eu lieu dans la résidence de la Maison Blanche où habite le couple présidentiel, et non dans l'aile ouest du bâtiment, siège du pouvoir exécutif américain. L'épouse du président, Laura Bush était également présente.
Source : AFP

Ajouté le lundi 14 novembre 2005 par Tibet info.

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Tampon postal officiel "2005, Année du Tibet"

Les Associations Rhône-Tibet - Aide à l'Enfance Tibétaine - Etudiants pour un Tibet Libre - Don et Action pour le Tibet
vous proposent dans le cadre de
"2005 Année du Tibet en France" :
Un Bureau de la Poste avec cachet postal officiel !
Vous pourrez envoyer une lettre n'importe où dans le monde, oblitérée avec ce cachet postal français officiel
Vous qui soutenez la cause tibétaine, n'hésitez pas à participer à cette opération gratuite, vous ferez un geste politique.
(Exemple : lettres de soutien de Tibet Lib)

Vous désirez envoyer du courrier oblitéré avec ce cachet.
- L'oblitération du courrier est gratuite.
- Vous faites parvenir votre courrier à réexpédier sous pli postal à :
   M-P Chanteux
   Aide à l'Enfance Tibétaine de l'Ain
   48, avenue Paul Painlevé
   01500 Amberieu-En-Bugey
ou
   La Poste - Vienne (38200)
en indiquant : Bureau temporaire Tibet du samedi 26 novembre 2005

Attention : Les lettres et les documents postaux doivent être affranchis au tarif en vigueur.

Deux enveloppes philatéliques illustrées seront émises au profit des tibétains au prix de 4 EUR l'enveloppe.
Il ne sera fait que 500 documents de chaque sorte
- une enveloppe "à l'ancienne"
- une enveloppe "type premier jour"
Les deux documents seront affranchis avec le timbre : Marianne des Français + vignette "Liberté au Tibet"

Vous désirez acheter un ou plusieurs documents philatéliques.
- vous envoyez à l'adresse ci-dessous une enveloppe, contenant une enveloppe timbrée pour le retour, assez grande pour contenir les documents achetés.
   Marie-Pascale CHANTEUX
   Aide à l'Enfance Tibétaine
   48, avenue Paul Painlevé
   01500 AMBERIEU-EN-BUGEY
- vous joignez un chèque du montant de vos achats à l'ordre de : M.P CHANTEUX

Pour tout renseignement
Marie-Pascale CHANTEUX
AET de l'Ain
48, avenue Paul Painlevé
01500 AMBERIEU-EN-BUGEY
Tel 04.74.38.18.59
E-mail : tibet.ain@free.fr

Symbolisme du cachet : Le mot TIBET en tibétain sur un noeud d'éternité

Ajouté le lundi 14 novembre 2005 par Tibet info.

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Le Parlement européen demande la libération de Tenzin Delek Rinpoché

Les parlementaires européens réunis à Strasbourg le 27 octobre ont adopté une résolution réclamant la libération de Tenzin Delek Rinpoché, condamné en 2002 à la peine capitale avec un sursis de deux ans, peine ensuite commuée en prison à vie, par un tribunal de la province tibétaine de Kardze.
Sa participation à des attentats à la bombe ou à des activités séparatistes "n'est pas prouvée" selon les parlementaires qui réclament sa "libération immédiate".
Dans un vote d'urgence, les eurodéputés demandent à Pékin d'autoriser le rapporteur spécial des Nations-Unies, Manfred Nowak, à se rendre auprès de ce proche du Dalaï Lama lors sa visite d'inspection fin novembre.
Ils souhaitent que Pékin renforce le dialogue en cours avec les représentants du Dalaï Lama pour parvenir rapidement à une solution mutuellement acceptable.
Les parlementaires ont également réaffirmé leur hostilité à l'éventuelle levée de l'embargo sur la vente d'armes de guerre à la Chine.

Ajouté le mardi 1 novembre 2005 par Tibet info.

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Demande de reconnaissance du gouvernement tibétain en exil par le Sénat

Le sénateur Louis de Broissia (UMP), président du groupe d'information sur le Tibet du Sénat, a demandé le 26 juillet au Sénat que la France reconnaisse le gouvernement tibétain en exil si aucun accord n'est intervenu à ce sujet entre la Chine et le Dalaï Lama d'ici à 2008, date des Jeux Olympiques de Pékin. Il demande au gouvernement de présenter à la prochaine session de la Commission des droits de l'Homme des Nations-unies une résolution sur "la situation des droits de l'Homme en Chine mentionnant spécifiquement les atteintes subies au Tibet".
Sa proposition de résolution préconise également "la conclusion d'un accord sur un statut d'autonomie réelle pour l'ensemble du Tibet", par le biais de négociations organisées sous l'égide du secrétaire général de l'ONU.
M. de Broissia observe en outre que les Jeux Olympiques de 2008 constituent une "nouvelle échéance" qui "projettera la Chine sur le devant de la scène mondiale". "Il faut en profiter pour demander au gouvernement chinois de parvenir d'ici là à une solution acceptable pour toutes les parties au problème tibétain", estime-t-il.
Source : A.F.P. 26 juillet 05

Ajouté le vendredi 29 juillet 2005 par Tibet info

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Bouddhisme et relations sino-tibétaines

Le bouddhisme tibétain, objet depuis des décennies de la répression chinoise pourrait être aujourd'hui un important facteur d'amélioration des relations sino-tibétaines. C'est ce qu'affirme un article paru dans un grand quotidien indien qui précise que non seulement de simples citoyens chinois mais même d'anciens dirigeants communistes montreraient leur intérêt en approchant le Dalaï lama, qui s'en réjouirait. Ainsi l'ancien secrétaire Général du PCC, Zhao Ziyang, en résidence surveillée depuis le massacre de Tienanmen qu'il avait désapprouvé, aurait demandé au Dalaï Lama, via des canaux diplomatiques officieux, de prier pour lui quelques semaines avant sa mort. Ce que le Dalaï Lama fit effectivement. Informé de ces prières, la famille de Zhao Ziyang aurait envoyé une lettre de remerciement. D'autre part, la fille de l'ancien Président Jiang Zemin serait bouddhiste pratiquante, et visiterait régulièrement des monastères en Chine. Ce qu'a mentionné le Dalaï lama à de nouveaux réfugiés en mars dernier.
L'absence de direction spirituelle en Chine expliquerait cet attrait pour le maître tibétain qui reçoit régulièrement la visite de Chinois d'outre-mer. Au Tibet même, de nombreux pèlerins viendraient rechercher des enseignements, certains prononçant même leurs voeux monastiques au sein d'écoles tibétaines. Les Tibétains voient dans cet attrait pour le bouddhisme un changement bienvenu, mais, avec les exilés, ils déplorent toujours le manque d'ouverture de la direction chinoise sur la question tibétaine.

Ajouté le samedi 9 juillet 2005 par Tibet info

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Le dernier Dalaï Lama ?

"Si je devais mourir dans les tout prochains mois ou avant que nous soyions capables de revenir au Tibet, il y aurait un nouveau Dalaï Lama", a déclaré le XIVème Dalaï Lama au quotidien indien Hindustan Time. "Mais si nous cessons d'être une communauté de réfugiés et que nous vivons dans un Tibet démocratique, alors je ne pense pas que je devrais avoir un successeur après ma mort", a-t-il ajouté. Ces déclarations sont intervenues au moment où des milliers de Tibétains se préparaient à commémorer le 70ème anniversaire du Dalaï Lama le 6 juillet.
Le titre Dalaï Lama (Lama Océan en mongol) a été attribué au XVIème siècle par Altan Khan au maître érudit de l'école Guélougpa Sonam Gyatso (1543-1588) qui l'a lui-même décerné rétroactivement à ses deux prédécesseurs (Gendun Droup et Gendun Gyatso). Un siècle plus tard, le cinquième tenant du titre s'est écarté de son rôle purement religieux pour unir politiquement le Tibet, assumant les pouvoirs temporels ainsi que religieux.
L'actuel Dalaï Lama s'est également interrogé sur le long processus conduisant à "retrouver" le futur tenant du titre.
"Il se peut que certaines réincarnations n'aient pas été authentiques" a-t-il affirmé, mais en ce qui le concerne, il a avoué qu'il se considérait vraiment comme l'incarnation du Vème Dalaï Lama, Ngwang Lobsang Gyatso, dont le long règne fût une période essentielle de l'Histoire du Tibet.
"Comment expliquer autrement, explique-t-il avec humour, que bien qu'étant un gamin extrèmement paresseux, j'arrivais à en savoir autant que mes précepteurs en matière de philosophie bouddhiste ?"
Le Dalaï Lama avait affirmé à plusieurs reprises qu'il n'aurait de successeur dans cette fonction que si cela était utile au peuple tibétain et qu'il souhaitait pour sa part voir le Tibet futur gouverné par un président élu démocratiquement. Quant à son retour en ce monde en tant qu'enseignant et moine bouddhiste, il relève de sa propre compassion et des voeux qu'il formule lui même dans ce sens. Répondant, il y a quelques années à Michel Denisot sur Canal+, il n'excluait, toujours avec le même humour, aucune possibilité, se voyant aussi bien renaitre grand, blond, aux yeux clairs que, pourquoi pas, de sexe féminin !

Ajouté le samedi 9 juillet 2005 par Tibet info

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Rencontre sino-tibétaine à Berne

Le Bureau du Dalaï Lama a annoncé vendredi 1er juillet la tenue, à l'ambassade de Chine à Berne (Suisse) d'une quatrième rencontre sino-tibétaine. Dirigée, du côté tibétain, par MM Lodi Gyari Gyaltsen et Kelsang Gyaltsen, et côté chinois par le vice-ministre du Front Uni, M.Zh Weiqun, la rencontre a débuté le 30 Juin et s'est achevée le 1er Juillet. Elle se situe dans la poursuite d'un processus entamé en septembre 2002.
Les représentants tibétains avaient reçu les instructions du Dalaï Lama en personne et du chef du gouvernement en exil, le professeur Samdhong Rinpoche, qui les avaient reçu à Dharamsala le 23 Juin. Sa Sainteté le Dalaï Lama a exprimé l'espoir que le processus se poursuive pour parvenir à des négociations substantielles sur la question tibétaine.
Le principe de rencontres périodiques hors de Chine avait été discuté lors de la 3ème session de pourparlers en septembre 2004.
Les amis du Tibet ne peuvent que se réjouir de cette rencontre, en rappelant néanmoins que, sur le terrain, la Chine poursuit sa politique de colonisation et la répression des partisans du Dalaï Lama. Le secrétariat d'Etat américain, dans une déclaration, a encouragé la poursuite du processus.

Ajouté le samedi 9 juillet 2005 par Tibet info

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Anniversaire de S.S. le Dalaï Lama : édito Lettre du Tibet n. 79

Voici l'éditorial de la Lettre du Tibet N. 79, consacré au Dalaï Lama, à l'occasion de son anniversaire le 6 juillet prochain. La Lettre du Tibet sera en ligne dans le courant de la semaine prochaine. Vous y retrouverez les rubriques habituelles (Tibet Lib, Nouvelles du Tibet, ...)

UNE VIE POUR LE TIBET * ... ET POUR LE MONDE
"Rencontrez-le, vous l'aimerez", conseillait aux dirigeants chinois - qui s'en sont bien gardés - l'ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton. Tant il est vrai que tous ceux qui ont su saisir l'occasion d'une telle rencontre, de Robert Badinter à Nicole Fontaine et de Vaclav Havel à Nelson Mandela, en passant par une brochette de souverains et de chefs d'états, s'avouent conquis par le charisme du XIVème Dalaï Lama, qui, en fêtant ses soixante-dix ans le 6 juillet, rappelle à la communauté des Nations qu'elle tolère sans piper mot depuis plus de cinquante ans l'une des grandes injustices du XXème siècle, l'occupation du Tibet par la Chine et l'exil de son dirigeant légitime...
Certains s'agacent de cette gloire dans laquelle ils ne veulent voir qu'un effet de mode. D'autres le poursuivent de leur haine et tentent d'enrayer à coup de mensonges et de calomnies la popularité de cet homme et des valeurs qu'il incarne, persécutant et emprisonnant ses disciples tibétains. Pour ces derniers, au contraire, il est plus que jamais le recours, le Joyau qui accomplit les Souhaits (de Sagesse), la Présence en ce monde du principe de Compassion personnifié par le Bodhisattva Chenrezig (Avalokiteshvara).
Cette tendresse respectueuse qui unit les Tibétains au Dalaï Lama n'est pas un fait nouveau :
"Les Tibétains aiment le Dalaï Lama parce qu'il s'est incarné un nombre infini de fois pour prendre sur lui la souffrance et la misère qui affligent la condition humaine, fragile, précaire et mortelle".
Quel pro-Tibétain enflammé est l'auteur de ces lignes ? Un Père Jésuite, Ippolito Desideri, qui, au début du XVIIIème siècle, passa cinq ans au Tibet.
La vie du XIVème Dalaï Lama commence dans une des régions les plus retirées du monde, au coeur de la province de l'Amdo, rattachée de force à l'empire chinois sous le nom de Qinghaï.
Le village de Taktser est perché sur un petit plateau, non loin de la route caravanière qui mène à Xining. Une trentaine de maisons en brique de terre séchée, des champs d'orge, des pâturages aux herbes aromatiques. Le nom du village signifie "le Tigre rugissant". Au sud, une montagne couronnée de neige surplombe les autres. Les habitants l'appellent "la montagne qui perce le ciel" et l'on dit qu'elle est la demeure de Kyé, la divinité protectrice du lieu.
Sonam Chomo et Tcheukyong Tsering possèdent une maison, quelques bandes de terre et un potager où ils font pousser pommes de terre, pois, tomates, oignons. Ils élèvent aussi un petit troupeau de Dzomo et de moutons ansi que quelques chevaux dont Tcheukyong est particulièrement fier. Une fille aînée et trois fils précèdent le petit Lhamo Teundroup, qui vient de naître en ce début juillet 1935. Le jour de sa naissance fût nuageux, ponctué de tonnerre et de rafales de pluie. Quelques voisins de Sonam Tsomo sont venus lui dire qu'un arc en ciel, signe de bon augure, brillait au dessus de la maison. Trop fatiguée, elle n'a pu aller le voir. Comme son père, Lhamo devint un gamin plein d'entrain, malicieux, entêté et prompt à se mettre en colère lorsqu'on lui refusait quelque chose. Il ne supporte pas que des gens ou même des animaux se battent et saisit alors un bâton pour venir au secours du plus faible. Il voue un grand amour à sa mère. Si sa "chouba" est trouée, il y plante ses petits doigts en disant "ne la porte plus, je t'en donnerai une autre". On connaît l'épisode de sa reconnaissance, puis de son transport à Lhassa contre rançon versée au potentat local, Ma Bufeng.
Au Potala, il est désormais Tenzin Gyatso, l'Océan de Sagesse, le futur enseignant du Dharma, et maître temporel d'un immense pays, le Tibet. Sa vie d'études, la confrontation à la brutalité de l'armée des envahisseurs chinois et aux habiletés de Mao et de Chou Enlai, qui cherchent à l'enrôler, enfin son départ pour l'exil, une nuit sans lune de mars 1959, et son arrivée en Inde la "terre du Bouddha", il les raconte lui-même dans son autobiographie, "au loin la liberté" (éd. Fayard).
Soucieux d'assurer la survie de son peuple, il consacre ses premières années d'exil à l'installation de ces dizaines de milliers de réfugiés qui l'ont suivi en Inde. Détenteur de la légitimité historique, puisque ses fonctions n'ont jamais été abolies par un processus légal, il réforme profondément les institutions tibétaines pour y introduire une démocratie qui ira en s'approfondissant au cours des années et qui frappe tous les visiteurs de sa capitale d'exil, Dharamsala. Il promulgue une constitution et s'emploie à rapprocher les hommes et les écoles, qui n'ont pas toujours su résister aux tentations de la querelle et de la division. Une tâche toujours actuelle, tant il est vrai que le pouvoir colonial chinois ne laisse passer aucune occasion de diviser les Tibétains.
Mais c'est assurément dans ses voyages à travers le monde que ce nomade de la Paix trouve la dimension de son action, reconnue en 1989 par le Jury du Prix Nobel. Enseignant, il se tient à l'écart de tout prosélytisme, conseillant à ceux qui l'écoutent d'approfondir avant tout les ressources des traditions spirituelles dans lesquelles ils sont nés.
"Au fond, dit-il à ceux qui l'interrogent, le choix est vaste entre les religions, et si l'ensignement du Bouddha convient parfaitement à ma recherche en ce monde, il existe une multitude de voies pour aller à l"essentiel : devenir un bon être humain". "To become a good human being", répète-t-il dans son anglais sans prétention. Et il prêche d'exemple en s'employant contre vents et marées à rechercher le dialogue avec une Chine aggressive, à exiger de ses supporters tibétains ou étrangers l'abandon de toute violence, à ne jamais confondre l'arrogance des dirigeants avec la position des frères et soeurs chinois dont il connaît le sort difficile. Il est le premier à se réjouir de tout progrès du peuple chinois, ce dont beaucoup lui savent gré. Mais pour autant il ne cache pas son inquiétude de voir se perdre ce que le Tibet a de mieux : sa culture, son mode d'être, son environnement et son adhésion au Bouddhisme. A plusieurs reprises, depuis 1989, il affirme qu'il ne recherche pas l'indépendance mais un statut de large autonomie, permettant aux Tibétains de prendre en charge le passage de leur société à la modernité, librement, conformément aux valeurs qui sont les leurs. Il sait aussi que la voie qu'il a choisi n'est peut être pas la plus rapide ou la plus spectaculaire, qu'elle exige patience et détermination, et qu'elle impose à ceux qui veulent la suivre avec lui un vrai travail sur eux-mêmes pour ne pas se laisser envahir par la colère, la haine et leur conséquence, par le désespoir. Comment a-t-il traversé cette vie d'épreuves ? Laissons-lui la parole **
"En tant que moine bouddhiste, j'ai été instruit dans la pratique, la philosophie et les principes du bouddhisme. Mais pour ce qui est d'une éducation qui me permette de faire face aux exigences du monde moderne, je n'en ai pratiquement reçu aucune. Au cours de ma vie, j'ai eu à affronter des responsabilités et des difficultés énormes. A seize ans l'occupation du Tibet m'a fait perdre ma liberté. A vingt-quatre ans, l'exil m'a fait perdre mon pays. Depuis plus de quarante ans, je vis réfugié dans un pays qui, pour être ma patrie spirituelle, n'en est pas moins un pays étranger. Pendant tout ce temps, je me suis efforcé de servir mes compatriotes en exil, et dans la mesure du possible, ceux qui sont restés au Tibet. Mon pays a été partiellement détruit, outre ma mère et certains membres de ma famille, j'ai perdu des amis très chers. Mais malgré tout, malgré le chagrin que j'éprouve quand je pense à ces pertes, ma sérénité n'est pas fondamentalement ébranlée et je suis la plupart du temps calme et satisfait. Même lorsque les difficultés surviennent, comme c'est inévitable, il est rare que j'en sois fortement touché. Je peux dire sans hésitation que je suis heureux".
Ni provocation, ni paradoxe, car, nous avoue-t-il un peu plus loin, ce bonheur est entièrement fondé sur la paix intérieure et l'altruisme.
Puisse Tenzin Gyatso demeurer longtemps en ce monde pour nous inspirer dans notre engagement, selon la formule traditionnelle et on ne peut plus actuelle, à aider tous les êtres à "connaître le bonheur et la cause du bonheur et être soulagé de la souffrance et de la cause de la souffrance".

Jean Paul Ribes

* C'est sous ce titre que la chaine ARTE consacre au Dalaï Lama la soirée du 3 Juillet , à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire et de la deux-millième édition de l'émission Thema.
** sagesse ancienne , monde moderne(Fayard)

Ajouté le vendredi 1 juillet 2005 par Tibet info

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Publication : KHATAG,

Publication : KHATAG,
livre au format à l'italienne, 22x15 cm, 64 pages dont 24 quadrichromies, reproductions de collages encre de Chine et papier du Tibet, de Claude Meurisset, avec des textes de Annie Richard.
Prix : 20 EUR par ex. + 2 EUR frais de port sur souscription uniquement.

Hommage au Pays des Neiges
Ce livre est une offrande au Tibet et à ses amis. Le papier, qui constitue ici la base du travail de Claude Meurisset, a été rapporté du Haut Plateau. Il est le fruit de sa sève, il est sa terre. Selon la tradition, il est fait d'écorces d'arbustes de montagne, teintées aux feuilles, aux essences végétales.
Brun, il le doit au Cassius, le Henné le colore de rouge, le génévrier parfumé lui donne sa clarté subtile, alors que le noyer l'assombrit. L'Acacia apporte son ocre, le sapin et l'épicéa l'entraînent vers un bordeaux profond et généreux.
Froissés, déchirés, collés, ces fragments de la précieuse forêt sont les témoins de la force naturelle du Pays des Neiges.
La lumière s'accroche à ces lambeaux du sol tibétain, dessine les cartes d'un pays inconnu, révèle vallées et ravins, fait entrevoir des pics et des chaînes.
L'artiste entre en scène.
De son pinceau chargé d'encre noire, d'encre de Chine, il marque les territoires, engendre les monstres, encercle les cavernes, capture dans un filet d'ombres l'illusion de la forme.
Scénographie d'un supplice majeur, idéogrammes d'une prière muette.
Puis des mots, français, viennent se mêler au drame, en dire les limites et les rites, l'imaginaire parfois.
Une voix s'élève en contrepoint de ce que l'oeil perçoit.
Elle ne répète rien, ne commente pas. Elle s'élève simplement comme un chant de vie, sachant que la vie elle-même est tissée de souffrance et de mort.
Claude Meurisset est peintre. Nourri de l'oeuvre de Soulage, qui lui prodigua le plus fort des encouragements, une véritable compréhension de sa démarche.
Annie Richard écrit, elle a publié, entre autres, "la bible du surréalisme", avec Gisèle Prassinos.
Depuis plusieurs années, ils parcourent ensemble un chemin de création et se rejoignent aujourd'hui sur la route du Tibet, portant à son peuple cette écharpe blanche, khatag, symbole de pureté et de paix, signe d'hommage et de respect.
Mais Claude Meurisset apporte aussi à cette offrande son action de militant des Droits de l'Homme, membre de la Ligue du même nom.
Rebelle depuis l'adolescence - à quinze ans, il claque la porte du collège où il se sent enfermé - il est allergique par nature à toute forme d'injustice. A vingt ans il se dresse à ses risques et périls contre la torture dont il est le témoin forcé en Algérie. Aujourd'hui, défait des crédulités mais non des convictions, il persiste à croire que la disparition programmée d'un peuple et de sa culture est une infâmie contre laquelle il existe un devoir de résistance.
L'Art et la parole sont donc ses seules armes pour tenter de redonner au vaste pays des Neiges l'espace qu'on lui arrache.
"Pays cerné d'une couronne de pics enneigés", ainsi commence un chant de longue vie très populaire au Tibet.
A bien regarder ce livre, le blanc y joue le premier role.
Blanc de l'écharpe blanche, blanc de la neige non foulée, c'est aussi la couleur du Blanc Seigneur de la Compassion, Tchenrézi, dont les Tibétains disent qu'il est parmi nous en la personne du Quatorzième Dalaï Lama, Tenzin Gyatso.
Exprimer sa reconnaissance à Claude, à Annie, à celles et ceux qui ont participé à ce livre, nous n'avons meilleur moyen de le faire que de poursuivre ce combat difficile, inégal, mais porteur de tant de richesse, que nous menons depuis près de vingt ans avec le Comité de Soutien au Peuple Tibétan. C'est notre engagement.
Jean Paul Ribes, président du CSPT, mai 2005

Les Editions Eolienne, Claude Meurisset et Annie Richard publient au bénéfice du Comité de Soutien au Peuple Tibétain :
KHATAG,
Jet d'encre,
Au mur, caverne, terrier, tanière,
Vague de SenS,
A l'assaut du Roc

Bon de souscription (format Adobe pdf)

Ajouté le samedi 11 juin 2005 par Tibet info

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"Bhoutan. Au plus secret de l'Himalaya."

Parution :
"Bhoutan. Au plus secret de l'Himalaya"
de Françoise Pommaret.
Collections Découvertes n° 469
Editions Gallimard, Paris, 2005.
Sur la culture et la société
Amis du Bhoutan : http://bhutan.free.fr

Ajouté le lundi 2 mai 2005 par Tibet info

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Portail des Tibétains de France

Dans le cadre de l'opération "2005 - Année du Tibet en France", des Tibétains de France ont décidé d'unir leur force pour promouvoir ensemble, et de concert avec les Français qui se mobilisent, la culture tibétaine.
A cette fin, ils ont créé un Portail du Tibet qui regroupe leur parcours, leurs talents et des informations pratiques pour quiconque souhaite rentrer en contact avec eux.
Chacun avec son savoir particulier, ces Tibétains se mobilisent à leur manière pour faire avancer la question du Tibet. Ils proposent donc de venir à la rencontre du public, pour lui offrir l'occasion d'échanger directement avec eux.
Ce portail permet d'identifier rapidement les Tibétains de France qui participent à ce projet, une page est consacrée à chacun d'eux et tout est fait pour que vous puissiez rapidement les contacter et connaître leur planning au cas où vous souhaiteriez les inviter.
Information communiquée par Tshering Wangdu (Musique tibétaine traditionnelle et moderne)
www.tshering-wangdu.com (00-33) 01 499 500 73

Ajouté le lundi 2 mai 2005 par Tibet info

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Les archives de l'année 2005