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Banque Mondiale : projet criminel
A partir de ce site internet, et par courrier postal, vous avez été des centaines à adresser au Président de la Banque Mondiale et au Premier Ministre français des messages exprimant votre opposition au projet de transfert de population dans la zone de Tulan.
Suspension du projet
Le Parlement européen (PE) a exigé le 6 juillet que la Banque mondiale (BM) suspende sa décision d'aider un projet controversé de lutte contre la pauvreté en Chine occidentale, qui prévoit l'installation de 58 000 Chinois Han et Hui sur des terres tibétaines. Ce projet d'aide de la Banque Mondiale a définitivement été abandonné le 7 juillet, marquant ainsi une victoire des associations de défense du peuple tibétain qui luttaient depuis 15 mois contre la Banque pour l'abolition de ce projet.
Dans une résolution votée en session plénière à Strasbourg, (dont le texte complet suit) les députés européens ont demandé à la Commission européenne et au Conseil « d'inviter instamment la Banque mondiale à suspendre la décision concernant le projet ».
Le Parlement européen souhaite que la Banque Mondiale puisse « vérifier tous les effets que ce projet pourrait avoir sur l'équilibre ethnique, culturel et social du Tibet ». Il est reproché à ce projet de promouvoir une immigration massive de Chinois au Tibet, risquant ainsi de détruire la culture bouddhiste propre à cette partie du monde, ainsi que de porter de graves atteintes à l'environnement par une modification substantielle de l'éco-climat due à la création de barrages et l'irrigation. Les critiques sont venues d'organisations de défense des droits de l'Homme mais aussi d'une équipe d'inspection interne de la Banque mondiale, qui a demontré que dans ce projet, la BM avait manqué à sept des 10 principes de base appliqués aux projets de financement.
Les parlementaires européens ont aussi invité les Etats membres de l'UE à envisager « la possibilité de reconnaître le gouvernement tibétain en exil comme légitime représentant du peuple tibétain », si aucun accord sur un
nouveau statut pour le Tibet n'est trouvé entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil « dans un délai de trois ans ».
Source : AFP 6 et 7 juillet 00
Alerté par diverses ONG et par le Bureau du Tibet à Paris, le CSPT a adressé les lettres qui suivent afin de mettre un terme au projet d'installation de 37 000 familles chinoises au coeur de la préfecture tibéto-mongole de Tulan, en Amdo.
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