Une association de protection de l’environnement se voit refuser le droit de faire des photocopies

L’implication d’une association locale de protection de l’environnement a été contrecarrée quand un service de photocopie lui a interdit de photocopier des documents.

Dans le Comté de Dashuk [1], un groupe s’est formé pour protéger le poisson du lac Tso Ngongbo, le plus grand du Comté, dans l’Amdo tibétain. Il s’agit de la "Société de protection des poissons".
Lorsque des membres du groupe sont allés au bureau / imprimerie pour créer des documents sur la question, les membres n’ont pas été autorisés à en faire des photocopies.

Phuntsok Gyatso, résidant actuellement en Australie, rapporte que "dans la province du Qinghai, la société locale pour la protection des poissons s’est vue interdire de faire des photocopies dans le bureau local".
Dans le Comté de Dashuk, le bureau de photocopie Nyiser est une grande entreprise d’impression de la région. Les membres de la société sont allés au bureau pour imprimer leur texte relatif à la protection du poisson et à la pollution, écrit uniquement en langue tibétaine pour atteindre le plus efficacement possible la communauté locale, mais à leur arrivée, le manager du bureau leur a demandé : "Avez-vous l’approbation du gouvernement ? Vous n’avez pas le droit de faire ces copies".
Bien qu’elle fasse partie des clients payants, la Société pour la protection du poisson n’a pas été autorisée à photocopier son matériel, et a été rejetée par le bureau de la photocopie.

La société a été fondée l’année dernière, et l’organisation a fait du bon travail, interdisant aux gens de pêcher illégalement pendant l’hiver, et nettoyant les rives du lac pendant les périodes d’été.
Malheureusement, de nombreux habitants et touristes ont contribué à la pollution du lac, jetant plastique et emballages dans le lac, contaminant l’eau et mettant les poissons en danger.

Source : The Tibet Post International, 16 mai 2015.