Réunion du groupe de travail sur les négociations avec la Chine

Une réunion du Groupe de travail sur les négociations avec la Chine a eu lieu les 5 et 6 janvier 2015, à Dharamsala en Inde, pour discuter et examiner les perspectives de processus de dialogue à la lumière de la situation qui prévaut au Tibet et en Chine.

Il s’agit de la 27ème réunion du Groupe de travail depuis sa création en 1999 et la 5ème depuis que Sikyong [1] Dr Lobsang Sangay, chef élu du peuple tibétain, a pris en charge les affaires politiques du peuple tibétain en 2011.
Lors de la dernière réunion tenue à Dharamsala du 5 au 7 septembre 2013, le Groupe de travail a été élargi avec l’entrée de six nouveaux membres :
- Professeur Samdhong Rinpoche, ancien Kalon Tripa,
- Lobsang Nyandak, ancien Kalon et Directeur exécutif du Fonds pour le Tibet,
- M. Tashi Phuntsok, Secrétaire du Département de l’information et des Relations internationales,
- M. Sonam Tsering Frasi, ancien parlementaire tibétain en Europe,
- M. Phagpa Tsering, Secrétaire du Département de la sécurité et
- M. Kunga Tashi, agent de liaison chinois, Bureau du Tibet, New York.

Le Groupe de travail sur les négociations sino-tibétaines a été constitué pour aider à recommander des questions et des stratégies politiques afin de trouver une solution pacifique et mutuellement acceptable, négociée, à la question du Tibet.

Depuis 2002, neuf séries de pourparlers [2] ont eu lieu entre les émissaires de Sa Sainteté le Dalaï Lama et les représentants du Département du Travail du Front uni de la Chine.
Au cours de neuf séries de pourparlers sino-tibétains, le côté tibétain a présenté aux dirigeants chinois un "Mémorandum" [3] et une "Note" [4] recherchant une véritable autonomie pour le Tibet tel qu’elle est inscrite dans la Constitution chinoise et La loi relative à l’autonomie régionale. [5]

Le neuvième et le dernier cycle de négociations a eu lieu en 2010. En 2012, les émissaires de Sa Sainteté le Dalaï Lama ont démissionné de leurs postes, dénonçant la globale détérioration de la situation au Tibet et le "manque de volonté et de sincérité" de la partie chinoise [6].

Sources : Phayul, 5 janvier 2014, et Tibet Express, 6 janvier 2014.