Quelle crédibilité pour les 20 cas jugés pour "mise en danger de la sécurité de l’Etat" au Tibet en 2013 ?

Faisant apparemment référence à des personnes considérées comme s’étant opposées à sa loi ou à ses politiques, le 12 janvier 2014, la Chine a déclaré que ses tribunaux de la "Région Autonome du Tibet", avaient entendu en 2013 vingt cas de personnes accusées de mettre en danger la sécurité nationale.
Le 13 janvier 2014, le service chinois d’information en ligne du "Quotidien du Peuple" a déclaré que le nombre de tels procès avait été révélé pour la première fois par Sodar, juge suprême de la "Région Autonome du Tibet", dans son rapport annuel d’activité à l’Assemblée populaire régionale.

La révélation pour la première fois d’un tel chiffre a été revendiquée comme indice de la mise en œuvre de la règle de droit dans la "Région Autonome du Tibet".
Sodar a dit que les autorités judiciaires de la "Région Autonome du Tibet" avaient porté "un coup dur" aux activités séparatistes et à ceux qui ont cherché à saboter et menacer la sécurité nationale en 2013. Ceci fait apparemment référence aux lourdes condamnations de Tibétains ayant organisé des manifestations pacifiques ou engagés dans d’autres formes d’actions de protestation non violentes.

Sodar a également déclaré que les autorités de la "Région Autonome du Tibet" avaient créé une équipe de premier plan pour gérer les affaires pénales liées à des questions concernant la stabilité. Il a ajouté que cette année, les autorités judiciaires s’en prendraient aux organisations clandestines qui font usage de l’influence religieuse et "ne laisseront aucune place aux séparatistes afin de faciliter la stabilité durable et globale de la société".

De même, Zhang Peizhong, le Procureur en chef de la "Région Autonome du Tibet", dans son rapport de travail, a dit que les parquets de la région avaient mené une guerre contre les crimes ayant trait à la sécurité nationale.

Source : Tibetan Review, 14 janvier 2014.