"Prisonniers du Toit du Monde", Meyrin (Suisse), 25 sep. 09
lundi 21 septembre 2009 par Rédaction
Vernissage du film "Prisonniers du Toit du Monde"
vendredi 25 septembre 19h30
à l’Undertown, 1 place des Cinq-Continents, 1217 Meyrin. [1]
Entrée libre
19h30 : apéritif
20h30 : présentation du film
20h35 : projection du film
21h30 : Table ronde, avec Mme Claude B. Levenson, Takna Jigme Sangpo [2] et Phuntsok Nyidron [3]
- Prisonniers du Toit du Monde
Dans nos mémoires, le sort du Tibet est en jeu. Et cela va bien au-delà d’une terre, d’une religion ou d’une culture. Entendre sa voix, c’est entendre la nôtre, celle de notre humanité commune. Le Tibet n’est pas un rêve ni une terre lointaine. Il est la somme de ces histoires où coule la mémoire de tout un peuple nous rappelant à nous-mêmes et au monde qui est le nôtre. Le Tibet est notre histoire, celle d’une humanité fragile placée entre nos mains et dont le sort dépend.
Du Tibet, vous en avez tous entendu parler. Mais cette fois, et c’est une première, nous voulons vous présenter un travail sur la mémoire. À notre connaissance, jamais il n’y a eu de documents filmés aussi complets mettant en valeur la richesse exceptionnelle des témoignages dont sont porteurs de nombreux Tibétains vivant en Suisse. D’où l’envie de ce film.
Au départ, cette aventure nous a été suggérée par Tsamchoe Wiederkehr, la présidente de la Communauté Tibétaine Suisse Romande (CTSR).
"Pourquoi ne pas faire un tel film ?" nous a-t-elle demandé. Et c’est ainsi que nous nous sommes engagés, sans savoir vraiment quelles difficultés nous allions rencontrer. En revanche, nous étions sûrs d’une chose et nous le savons encore mieux aujourd’hui : il y a en Suisse, sur cette terre d’accueil, des femmes et des hommes extraordinaires qui ont voué leur vie à une cause, celle du Tibet.
Mais qui les connaît vraiment ? Et qui les a déjà entendus ? Très peu de gens !
Aujourd’hui, le Tibet ne doit pas seulement faire face à son isolement politique et aux besoins de nouvelles stratégies face au pouvoir colonial chinois. Il doit aussi se préoccuper de sa mémoire et de sa transmission. Le futur du Tibet dépend de la vivacité, dans l’esprit des jeunes générations vivant en Suisse et dans les autres pays de la diaspora.
_ Il n’y a pas de pays sans culture et sans récit. En voici deux :
- Celui de Monsieur Takna Jigme Sangpo, âgé de 83 ans et qui a passé 37 ans de sa vie en prison.
- Et celui de Madame Phuntsok Nyidron, âgée de 40 ans, et qui, pour sa part, a passé 15 ans en prison.
Entendre leur voix et s’enrichir de leur témoignage, même s’il est le fruit d’un non respect flagrant des droits de l’homme, c’est devenir soi-même porteur d’une part infime de leur histoire.
La CTSR a financé ce projet avec la collaboration de Nicolas Miesegaes de l’Undertown à Meyrin, KNM Prod et Vincent Thaon du studio Shazam. Ils ont offert leur talent et leur professionnalisme pour la réalisation de ce film portant sur le témoignage de deux anciens détenus politiques Tibétains à qui la Suisse a octroyé l’asile politique.
A travers ces deux récits, nous voulons rendre hommage à toutes ces femmes et hommes qui ont perdu leur vie au nom de la liberté et à tous ceux qui souffrent de la répression chinoise pour avoir revendiqué leurs droits fondamentaux et la cause du Tibet libre.
[1] Meyrin est situé tout près de l’aéroport de Genève-Cointrin. Situer cette adresse sur cette carte.
[2] Le témoignage de Takna Jigme Sangpo a été repris dans la Lettre du Tibet n° 67, d’avril 2003 (page 4). Voir également l’article "Un réfugié tibétain devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU" du 6 juin 2008 où Takna Jigme Sangpo n’avait pu s’exprimer, la Chine exigeant que le témoin ne parle que l’une des 6 langues officielles de l’ONU.
[3] Voir l’article sur la vie de Phuntsok Nyidron du 7 novembre 1998 (réactualisé par la suite).
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