"Peuples de l’Himalaya", 19-29 septembre 2008, St-Etienne
lundi 22 septembre 2008 par Rédaction
Foire-exposition de St-Etienne
Les “Peuples de l’Himalaya”
du 19 au 29 septembre 2008
Dans un décor de village tibétain, réalisé pour la circonstance à Lhassa, capitale historique du Tibet, le visiteur sera immergé dans une réalité qui l’emmènera aux confins du continent asiatique, sur le toit du monde. Beaucoup de pièces, prêts des musées ou de collectionneurs privés seront là pour évoquer toute la richesse artistique et spirituelle des cultures évoquées.
Une exposition, certes, mais un moment de culture vivante aussi car œuvreront devant le public parmi les meilleurs artistes du Tibet et du Népal :
Lal Bahadur, sculpteur et graveur sur pierre et sur ardoise de Kathmandu,
Dorjee, peintre de tangkas (qui sont des représentations de Bouddha ou de divinités du panthéon bouddhique sur tissu)
un calligraphe aussi, qui permettra a chacun de repartir avec son prénom, ou un vœu, ou – pourquoi pas – un mot doux calligraphié en tibétain.
Au cœur du temple, le vénérable Gueshe La, supérieur d’un monastère tibétain d’une communauté exilée au sud de l’Inde, réalisera un mandala sur toute la durée de l’exposition. [1]
Chaque après-midi, des artistes du TIPA (Tibetan Institute of Performing Arts) ou Institut Tibétain des Arts de la scène, présenteront des spectacles de danses et de chants.
L’Himalaya et le Tibet ont toujours exercé une forte fascination sur l’imaginaire des occidentaux qui en eurent différentes approches et l’exposition révèle le destin hors du commun de ceux qui ont en leur temps créé l’événement et tissé leur propre légende.
L’approche orientaliste avec Alexandra David-Néel, cette femme qui consacra sa vie entière à l’étude de la culture et de la spiritualité tibétaine, et qui fut en 1924, la première femme d’origine européenne à atteindre Lhassa. On découvre, dans l’exposition, ses manuscrits et effets personnels ainsi que les photographies qui lui permirent de prouver ses dires.
La quête de l’exploit avec l’évocation de l’expédition Hillary, disparu en janvier 2008, et de sa "victoire" sur l’Everest le 29 mai 1953 avec le sherpa Tenzin Norgay [2] Les objets présentés sont prêtés par le Club Alpin Britannique : crampons, photographies de Charles Evans, numéro 2 de l’expédition et ... un modeste caillou : mais il s’agit là du plus haut caillou du monde qu’Hillary préleva sur une arête rocheuse lorsqu’il eut accompli son ascension victorieuse.
La quête de l’exploit, toujours, avec la présentation du véhicule autochenille Citroën qui prit part à l’épopée de la Croisière Jaune qui, en 1931, tenta de rallier Beyrouth à Pékin en tentant le franchissement de la barrière himalayenne. Le véhicule présenté est l’autochenille "cinéma lourd" qui permit la réalisation du premier documentaire sonore de l’histoire (projeté en boucle dans l’exposition).
“Tintin au Tibet“ Cette présentation exceptionnelle a été rendue possible grâce aux prêts de la Fondation Hergé à Bruxelles. Les visiteurs pourront découvrir les premières planches d’Hergé, lorsque celui-ci imagina envoyer son petit reporter au Tibet au secours de son ami Tchang. Une ode à l’amitié et à la nature qui ont fait de "Tintin au Tibet" le chef d’œuvre du génial dessinateur belge.
Le programme complet est disponible en format pdf
Infos pratiques (adresse, horaires, tarifs...)
[1] Le mandala est une œuvre complexe réalisée à partir de sable coloré, une œuvre de paix riche de symboles qui sera dispersée le dernier jour afin de rappeler que tout est éphémère et qu’il est vain de s’attacher aux choses matérielles, si belles soient-elles...
[2] et non Nogray comme indiqué par erreur sur la page de l’expédition Hillary.
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