Manifestation à Lyon - mobilisation et réactions

Une centaine de personnes ont manifesté pour le respect des Droits de l’Homme en Chine et au Tibet le 30 novembre et de 250 à 300 le 1er décembre [1] à Lyon, où devait se tenir le 1er décembre le Sommet UE-Chine annulé en raison d’un désaccord sur le Tibet.
Tibétains, Chinois et Occidentaux, membres d’associations pro-tibétaines ou adeptes du Falun Gong (ou Falun Dafa), ont défilé dans le centre ville derrière une banderole "respect des Droits de l’Homme au Tibet", et en scandant "Colons chinois hors du Tibet" ou encore "Stop Killing in Tibet".

"Nous sommes là pour faire entendre notre voix, pour que les autorités françaises et européennes nous soutiennent dans nos négociations avec les Chinois et demandent le respect des Droits de l’Homme au Tibet, et en Chine aussi bien sûr", a déclaré Tenzin Wangmo, Tibétaine en exil en Suisse.

En tête de cortège, de nombreux adeptes chinois et occidentaux du Falun Gong, ont réclamé "la dissolution du Parti communiste chinois", au son d’un orchestre.
"Comme les Tibétains, pour qui nous avons beaucoup de compassion, nous dénonçons les crimes du régime chinois", a souligné Alain Tong, président en France du Falun Gong, mouvement religieux interdit et réprimé en Chine.

"La Chine a maquillé son refus de venir derrière la prochaine rencontre entre le Dalaï Lama et Nicolas Sarkozy, mais ce qu’elle craignait, c’était les critiques de l’Europe contre ses violations des Droits de l’Homme, ou l’affaire de la mélanine", a dénoncé Pierrette Burtin-Serraille, présidente de l’association "Lion des Neiges", organisatrice de ce rassemblement où a été salué à plusieurs reprises "le courage politique du Président français" sur la question de l’indépendance du Tibet.

Source : AFP et Le Progrès de Lyon, 1er décembre 2008