Les autorités chinoises continuent de sévir contre les Tibétains dans tout le Tibet, usant de la force militaire.
vendredi 19 décembre 2008 par Monique Dorizon
- Barkhor. Place du Jokhang, 2006.
- Photo © Mireille Brousset.
Selon des informations fiables reçues du Tibet, au matin du 22 novembre, un groupe de Tibétains constitué de 4 nonnes et d’un nombre inconnu de jeunes a crié des slogans indépendantistes près du Barkhor à Lhassa.
Dès le début de la manifestation, ces personnes ont été sévèrement battues et emmenées en détention par la police chinoise. Leur identité n’est pas connue.
Depuis le début novembre, des Tibétains ont été arbitrairement emmenés de chez eux à Lhassa par une équipe formée d’agents des renseignements chinois et des fonctionnaires du Bureau de la Sécurité Publique (PSB) Les raisons de ces arrestations demeurent floues et ces personnes demeurent aujourd’hui en garde à vue (…)
De nombreuses forces de la sécurité armée maintiennent toute la région en surveillance stricte.
De plus, les autorités organisent des réunions dans chaque institution monastique sous prétexte de prévenir des manifestations de Tibétains.
Au cours de ces réunions, des mesures de précaution sont prises telles que la surveillance par le gouvernement de la rénovation des monastères. Il est ordonné à tous les moines et nonnes de ne pas se révolter. Pour cela on leur demande de s’inscrire dans un nouveau registre.
Du mois de mars au 31 octobre de cette année, 219 Tibétains sont décédés et 1 294 sont blessés. Près de 5 600 personnes sont encore détenues et plus de 1 000 ont disparu.
Source : World News, 18 décembre 2008
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