Les "Nonnes chantantes de Drapchi", ou comment John Kamm, président de l’organisation Dui Hua, a travaillé à la libération de Ngawang Sangdrol en 2002
vendredi 10 mars 2017 par Monique Dorizon , Rédaction
En février 2002, le président George W. Bush s’est rendu à Pékin et a rencontré le président Jiang Zemin. Leurs discussions ont porté sur les points chauds du monde, en mettant l’accent sur les événements d’Irak et de Corée du nord. Le président Bush a remercié le président Jiang de la libération de Li Guangqiang, résident et bibliste de Hong Kong, et du musicologue tibétain Ngawang Choephel [1]. Bush a également invité Jiang à faire une visite de travail aux Etats-Unis en octobre, avant le Sommet de l’APEC à Mexico. Peut-être qu’ils pourraient se retrouver dans son célèbre ranch de Crawford, au Texas. Heureusement, Jiang a accepté l’invitation.
Le groupe pour conseiller Jiang sur les prisonniers à libérer a été convoqué. Il y avait un certain nombre de bons candidats pour une libération anticipée, y compris, tout d’abord, l’enseignant Jigme Sangpo, mais aussi le président du Parti démocratique, Xu Wenli et la femme d’affaires ouighour Rebiya Kadeer. Et il ne manquait pas d’autres personnes dignes de clémence.
Jigme Sangpo a été libéré le 31 mars 2002, six semaines après le sommet Bush-Jiang. Il est parti aux États-Unis le 13 juillet, un mois après que je lui aie rendu visite à Lhassa.
En octobre 2002, Jiang Zemin et son épouse Wang Yeping ont rejoint George W. Bush et son épouse Laura Bush à Crawford, au Texas. Jiang a visité le ranch de la famille Bush et a dîné d’un barbecue au Texas.
Je suis parti en tournée des capitales européennes à la fin du mois d’août 2002 et j’ai été reçu par les gouvernements à Londres, Oslo, Stockholm, Copenhague et Genève. Mon dernier arrêt était Berne. Je suis arrivé vers 10 heures, le 11 septembre, premier anniversaire des attentats du 11 septembre. Je me suis rendu à l’hôtel Savoy dans la vieille ville et, à 11 h, j’ai parcouru la courte distance jusqu’au Département fédéral des affaires étrangères où j’ai été reçu par l’ambassadeur Peter Maurer, chef de la section politique IV. Nous avons eu un déjeuner de travail de cuisine suisse traditionnelle dans un restaurant à proximité. [2]
Une divination à Lhassa
Pendant le déjeuner, l’ambassadeur Maurer m’a demandé si j’étais disposé à rencontrer ce soir-là un Tibétain éminent qui vit en Suisse sous le nom de Tsultim Tersey. J’ai été d’accord, et vers 18 heures, M. Tersey et sa fille sont arrivés à mon hôtel. Ils m’ont donné une khata particulière, un foulard tibétain de cérémonie, et nous sommes sortis pour trouver un restaurant. C’était une nuit froide et humide. Nous avons trouvé un endroit tranquille.
Dès que nous nous sommes assis, Tsultim Tersey a sorti une épaisse enveloppe de papier. C’était une pétition signée par 300 citoyens suisses tibétains demandant la libération de Ngawang Sangdrol, la jeune meneuse d’un groupe connu sous le nom de "Nonnes chantantes de Drapchi".
À l’âge de treize ans, Ngawang Sangdrol a été détenue et condamnée à trois ans de prison pour propagande contre-révolutionnaire en novembre 1992. En octobre 1993, elle et 13 autres nonnes ont enregistré secrètement 27 chants de dévotion à leur patrie et au Dalaï Lama. L’enregistrement de la cassette a été sorti clandestinement de la prison. Il a largement circulé parmi les Tibétains au Tibet et à l’étranger [3]
Pour cet acte, les religieuses ont vu leurs peines de prison prolongées. Maintenant un esprit de défi, Ngawang Sangdrol a eu sa peine encore allongée en 1996 et 1998. Ce qui avait été une condamnation de trois ans est devenu une peine de 23 ans. Son sort a attiré l’attention de nombreux gouvernements et amis du Tibet outre-mer, en particulier en Suisse, qui abrite une grande population tibétaine.
J’ai accepté la pétition et j’ai dit que je ferais tout ce que je pourrais pour la faire libérer, mais qu’il n’y avait aucune garantie que je réussisse. Tsultim Tersey a répondu : "Vous réussirez, vous devez réussir".
Il m’a dit qu’après la libération de Jigme Sangpo, il s’était rendu à Lhassa et avait rencontré l’ancien prisonnier âgé chez la nièce (de Ngawang Sangdrol). Pendant son séjour à Lhassa, Tersey a également rencontré des responsables tibétains et leur a demandé de libérer Ngawang Sangdrol. Il a senti qu’il faisait des progrès, mais à sa dernière réunion avec les fonctionnaires, il avait été dit que Ngawang Sangdrol ne serait pas libérée. Il était très bouleversé, et cherchait l’avis d’un chaman.
Il a demandé au chaman si ses efforts pour obtenir la libération de Ngawang Sangdrol finiraient par aboutir. Le chaman a accompli une divination. La réponse était "non". Il a ensuite demandé au chaman si un homme d’affaires américain du nom de John Kamm réussirait. Le chaman a de nouveau fait une divination. La réponse a été : "Elle sera libérée dans les six mois".
Tsultim Tersey me dit alors qu’un couple aimable et généreux qui habitait à Genève, Mme Maria José Rossotto et le professeur Paolo Rossotto, s’intéressaient beaucoup au Tibet et à l’affaire Ngawang Sangdrol en particulier et que si j’avais besoin de leur aide, je devais les contacter.
Je suis parti le lendemain pour Hong Kong. Au cours du vol, j’ai décidé de concentrer mes efforts sur la libération des Tibétains condamnés pour des crimes contre-révolutionnaires qui purgeaient encore leur peine.
À mon arrivée à Hong Kong, j’ai informé les fonctionnaires américains et téléphoné à Pékin. Le 23 septembre, j’ai parlé à mon principal interlocuteur avec qui j’avais travaillé sur l’affaire Jigme Sangpo. Il m’a dit que des progrès avaient été réalisés sur les cas de Xu Wenli et Rebiya Kadeer. Il n’y avait aucune mention de Ngawang Sangdrol.
À cette époque, j’avais appris par d’autres contacts à Pékin que Jiang Zemin, dont le voyage à Crawford aurait lieu un mois plus tard, voulait faire une visite très spéciale. Il serait le quatrième dirigeant étranger à aller à Crawford [4]. Le président Jiang serait le premier dirigeant asiatique à recevoir cet honneur, et il voulait qu’il soit mémorable.
J’ai appelé Lorne Craner, alors secrétaire adjoint du Bureau de la démocratie, des droits et du travail au département d’État. Sans remettre en cause l’importance de garantir la libération de Xu Wenli et de Rebiya Kadeer, j’ai fait pression pour inclure la libération de Ngawang Sangdrol sur la liste des "livrables" pour la visite de Jiang au Texas. Craner a accepté.
Peu de temps après, je me suis rendu à Pékin où j’ai rencontré mon principal interlocuteur. Comme le thé était servi, il m’a regardé et dit : "Il y a un prisonnier dont vous avez parlé. J’ai reçu quelques nouvelles, mais je ne me souviens pas du nom du prisonnier". Son collègue lui a rappelé : "Ngawang", j’ai repris le nom au vol : "Ngawang Sangdrol ?". Mon interlocuteur a répondu : "Oui, elle peut être libérée. Nous avons discuté de son cas et les hauts dirigeants ont été surpris d’apprendre qu’une personne aussi jeune avait purgé une si longue peine".
Nous avons convenu de tenir une réunion à trois le lendemain : je pouvais m’adresser directement au Bureau de l’administration pénitentiaire du Ministère de la Justice, avec mon interlocuteur présent.
Cela s’est bien passé et le lendemain, le 10 octobre, j’ai eu une réunion de clôture avec l’adjoint de mon principal interlocuteur. On m’a dit que Ngawang Sangdrol serait libérée avant la fin du mois d’octobre. Comme dans le cas de Jigme Sangpo, je pourrais aller à Lhassa à une date ultérieure, rencontrer Ngawang Sangdrol et déterminer par moi-même si elle voulait quitter la Chine pour un traitement médical.
J’ai quitté Pékin et je suis rentré à San Francisco. Suite à des appels avec Pékin et Washington, j’ai été appelé par l’adjoint de mon interlocuteur principal à 16 heures, le 16 octobre, à San Francisco, et il a dit que Ngawang Sangdrol venait d’être libérée et qu’elle était en route vers la maison de sa sœur, à Lhassa. On m’a dit que je pouvais faire une déclaration à la presse. J’étais réservé. Je voulais être sûr qu’elle était arrivée en sécurité chez sa sœur avant d’annoncer la nouvelle. Finalement, à 17 h 30, le 17 octobre, j’ai reçu un appel. Ngawang Sangdrol était en sécurité chez sa sœur.
La libération de Ngawang Sangdrol a été largement considérée comme un geste de bonne volonté avant la visite de travail de Jiang Zemin à Crawford Ranch, le 26 octobre. Sa visite a été un grand succès et il a profité de l’hospitalité au Texas, un chapeau Stetson, barbecue au bord du lac, et une visite du vaste ranch. On lui a dit qu’aucun autre visiteur à Crawford n’avait été reçu avec de tels honneurs.
À Lhassa pour Ngawang Sangdrol
En novembre et décembre, j’ai eu du mal à fixer une date pour ma visite à Pékin et à Lhassa. Dans une lettre envoyée par télécopieur le 30 décembre à mon principal interlocuteur, j’ai proposé des dates en janvier 2003. On m’a dit que ma visite était gênante en janvier. L’opposition à laisser Ngawang Sangdrol quitter Lhassa avait progressé, et les responsables locaux ne voulaient pas me voir. J’ai supposé que, Jiang Zemin ayant démissionné en tant que secrétaire du Parti communiste en novembre 2002, et avec son successeur Hu Jintao, opposé à libérer les prisonniers par faveur, les perspectives semblaient sombres. J’ai insisté, arguant qu’une promesse est une promesse, et que puisque Jiang Zemin restait président de la Chine, titre avec lequel il avait rencontré George Bush, jusqu’en mars 2003, il approuverait sûrement mon voyage.
J’ai essayé de nouveau le 21 janvier, suggérant des dates du 27 février au 5 mars pour ma visite à Pékin et à Lhassa. Cette fois, j’ai reçu le feu vert. Après des réunions à Washington avec Lorne Craner et ses collègues du Bureau de la démocratie, des droits et du travail et Mike Meserve, directeur adjoint du Bureau des affaires chinoises et mongoles au Bureau des affaires de l’Asie orientale et du Pacifique, j’ai rédigé et envoyé une lettre à Losang Geleg, directeur adjoint du Bureau de l’Administration pénitentiaire de la "Région Autonome du Tibet".
Une liste de 30 prisonniers politiques tibétains était jointe à la lettre.
J’avais rencontré Losang Geleg lors de ma visite à Lhassa, en juin 2002. Comme d’autres étrangers qui l’avaient rencontré, j’ai été frappé par l’ouverture et la volonté de cet homme à partager des informations sur les prisonniers. [5]. Dans la lettre j’ai demandé la clémence pour trois prisonniers tibétains qui purgeaient des peines pour "contre-révolution" : Phuntsog Nyidron, Jampel Changchub et Ngawang Oezer.
Phuntsog Nyidron était, comme Ngawang Sangdrol, une "nonne chantante de Drapchi". Les deux autres prisonniers purgeaient de longues peines, infligées en 1989, pour des crimes contre-révolutionnaires (ils avaient traduit la Déclaration universelle des Droits de l’Homme en tibétain et essayé de la populariser). Parce que le bureau de la prison n’était plus responsable de Ngawang Sangdrol, je n’ai pas évoqué son nom, et je n’ai pas mentionné ma visite imminente à Lhassa, dans cette lettre à Losang Geleg.
Je me suis rendu à Pékin le 26 février pour arriver le 27 février. J’ai quitté Pékin pour Lhassa via Chengdu sur CA4112, le 28 février 2003. La veille, j’avais dîné avec mon principal interlocuteur à la résidence de l’ambassadeur américain, Clark Randt. On m’a dit que, malgré l’opposition, ma visite à Lhassa avançait comme prévu. Je serais accompagné d’un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères de rang intermédiaire. On m’a demandé de ne rien dire à personne à Lhassa au sujet d’un possible voyage aux États-Unis pour Ngawang Sangdrol. C’était un bon vol, malgré une bagarre impliquant des gens du Sichuan en colère dans les sièges juste derrière moi. Trop de baijiu, trop tôt. L’équipage se déplaça rapidement et l’avion, qui balançait en plein air, se stabilisa.
Ngawang Sangdrol et sa nièce
Je suis arrivé avec mon compagnon à l’aéroport de Lhassa à 16h, le 28 février. Contrairement à ce qui s’est passé lorsque j’avais voyagé vers la capitale du Tibet en juin 2002 pour Jigme Sangpo, nous nous sommes retrouvés au niveau approprié - un directeur adjoint du Bureau des Affaires étrangères de la "Région Autonome du Tibet" nous a accueillis. Nous avons été conduits à l’hôtel, où nous avons déposé nos sacs, puis emmenés au bureau de la FAO dans le centre de Lhassa. C’était une visite éclair, je quitterais Lhassa le lendemain, 24 heures après mon arrivée.
La réunion a commencé à 18 heures. Les responsables de la "Région Autonome du Tibet" comprenaient des hauts fonctionnaires des affaires étrangères de la "Région Autonome du Tibet" et des organisations de police impliquées dans l’affaire de Ngawang Sangdrol. J’ai été agréablement surpris de voir Losang Geleg assis à la table. Il a accepté de me voir quelques minutes après la réunion.
Nima Tsering, du bureau de la sécurité publique de la "Région Autonome du Tibet" a ouvert la réunion en m’accueillant à Lhassa. Il m’a ensuite informé de la situation de Ngawang Sangdrol. Sa libération conditionnelle avait été approuvée par la Cour intermédiaire de Lhassa le 17 octobre 2002 et sa libération conditionnelle était gérée par le bureau local de sécurité publique du district où elle habitait. M. Tsering a dit qu’elle était autorisée à se déplacer autour de Lhassa, et qu’elle été allée dans des monastères dans la région autour de la ville. Elle était tenue de se présenter à la sécurité publique une fois par mois.
Sa libération conditionnelle était soumise à quatre conditions :
1) Elle doit respecter la loi et se soumettre à la surveillance ;
2) Elle doit signaler toutes ses activités à la police ;
3) Elle doit demander la permission de rencontrer des personnes autres que les membres de sa famille ; et
4) Elle ne doit pas se rendre dans les districts à l’extérieur de Lhassa sans la permission de la police.
Nima Tsering a déclaré que le problème médical principal de Ngawang Sangdrol était des maux de tête sévères. Les autorités étaient inquiètes et l’avaient emmenée à l’hôpital. Ses frais médicaux étaient payés, et on lui a donné de la viande, du riz et du beurre de yak pour qu’elle retrouve des forces.
J’ai remercié Nima Tsering, et à ce moment-là Ngawang Sangdrol, une jeune fille, le chef de la police du district où elle vivait, et une policière sont entrés dans la pièce. On m’a dit que la jeune fille était la nièce de Ngawang Sangdrol. (J’ai appris par la suite que lorsque la police était venue la chercher, Ngawang Sangdrol avait eu peur d’être ramenée en prison, elle a demandé à sa sœur d’être autorisée à l’accompagner, mais cette demande a été refusée. Elle a alors demandé à ce que sa nièce l’accompagne, et la police a accepté de façon inattendue.)
La nonne paraissait faible, apathique, les yeux vides. Elle se plaignait de sévères maux de tête, certains pendant plusieurs jours. Pendant ce temps, elle ne pouvait ni manger ni dormir. Elle avait des crises de nausée. La police voulait qu’elle subisse une ponction lombaire, mais elle a refusé. Je lui ai dit que j’étais d’accord avec sa décision. Elle a dit qu’elle préférait les médicaments tibétains et les analgésiques occidentaux.
Ngawang Sangdrol m’a dit à plusieurs reprises qu’elle voulait voyager à l’étranger pour un traitement médical. D’une voix douce, j’ai promis de l’aider. Notre conversation a eu lieu en mandarin.
Après sa sortie, j’ai eu une brève rencontre avec Losang Geleg. Je suis allé voir la liste des prisonniers politiques tibétains, presque tous les "contre-révolutionnaires". Je lui ai rappelé qu’il m’avait dit en juin que 30% des prisonniers de la "Région Autonome du Tibet" recevaient une réduction de peine ou une libération conditionnelle chaque année. Je l’ai contré à ce sujet, et il a admis que les "contre-révolutionnaires" ont bénéficié d’un taux inférieur.
Je l’ai pressé de libérer Phuntsog Nyidron, Jampel Changchub et Ngawang Oezer. Il a accepté d’examiner cette demande, mais a dit que cela prendrait du temps. J’apprendrai plus tard le résultat du ministère de la Justice. (Phuntsog Nyidron a été libérée de Drapchi avec deux ans d’avance, le 26 février 2004, un an après ma visite à Lhassa. Elle a finalement reçu un passeport deux ans plus tard et est partie aux États-Unis, accompagnée d’un officier des États-Unis, Ngawang Oezer et Jampel Changchub ont obtenu une libération anticipée respectivement en 2004 et 2005).
Ce soir-là, j’ai été accueilli à un banquet donné par le gouvernement de la "Région Autonome du Tibet". Le lendemain, le 1er mars, on m’a fait visiter Lhassa. Je suis retourné à Pékin avec mon compagnon sur CA4111. L’avion a quitté Lhassa à 16 heures.
J’ai travaillé avec des fonctionnaires chinois, américains et suisses à Pékin et avec des responsables américains à Washington et des responsables suisses à Berne pour assurer le passage sécurisé de Ngawang Sangdrol aux États-Unis et en Suisse. Peu de temps après ma visite à Lhassa, le directeur de la prison de Drapchi lui a accordé une libération conditionnelle [6]. Elle a pris un avion à Pékin et, accompagnée d’un officier de l’ambassade américaine, a atterri aux États-Unis le 28 mars 2003. Elle s’est rendue en Suisse où, avec l’aide du gouvernement suisse et le généreux soutien des Rossotto, elle s’est installée à Rikon avec Jigme Sangpo, tous deux en exil. Ngawang Sangdrol s’est finalement installée aux États-Unis.
Source : Dui Hua Digest March 2017
Voir également l’article : Libération de Ngawang Sangdrol vendredi 18 octobre 2002
Ce texte est dédié à tous ceux qui ont travaillé à la libération de Ngawang Sangdrol, en particulier Jean-Paul et Anne Ribes, Cyrille Beerens, Judith Caris, Jean-Marie Brodu, Danielle et Thubten Pema Lama (Dharamsala), et remerciements à Yves Duteil pour "la Tibétaine", et à Jacques Chirac qui a reçu Ngawang Sangdrol à l’Elysée lors de son passage en France.
Vous avez apprécié cet article ? Faites-le suivre à vos amis intéressés par ce sujet !
Abonnez-vous à la Lettre d’informations de Tibet-info, ou retrouvez Tibet-info sur Facebook , Twitter ou par fil RSS.
[1] Beaucoup d’articles ont été écrits sur Tibet-info sur les cas de ces différents prisonniers, trop pour être tous cités ici. Concernant Ngawang Choephel, plusieurs articles sont disponibles sur cette page.
Pour les autres, il suffit de taper comme requête dans Google "site:tibet-info.net Ngawang Choephel" pour retrouver l’ensemble des articles le concernant.
Même procédure pour les autres prisonniers cités dans cet article en changeant simplement le nom dans la requête.
[2] Maurer est devenu le premier ambassadeur suisse auprès de l’Organisation des Nations Unies et il est maintenant président du Comité international de la Croix-Rouge, basé à Genève.
[3] NdR En France, via le Comité de Soutien au Peuple Tibétain, qui avait publié cette K7 avec un petit livret préfacé par Yves Duteil, auteur d’une chanson, "La Tibétaine", dédiée à Ngawang Sangdrol.
[4] Vladimir Poutine de Russie, le Prince Abdallah d’Arabie saoudite, et le Premier ministre Tony Blair avaient tous passé du temps avec le président Bush dans son ranch
[5] Dans un article publié par l’agence de presse officielle Xinhua le 21 janvier 2003, Losang Geleg a déclaré qu’il y avait 2 300 prisonniers au Tibet, dont "moins de cinq pour cent" purgeaient des peines pour crimes de "contre-révolution" et "mise en danger la sécurité de l’État"
[6] La libération conditionnelle et la réduction des peines sont approuvées par les tribunaux, la libération conditionnelle médicale est approuvée par les gardiens de prison.
<:accueil_site:>
| <:info_contact:>
| <:plan_site:>
| [(|?{'',' '})
| <:icone_statistiques_visites:>
<:site_realise_avec_spip:> 2.1.13 + AHUNTSIC