L’Union européenne soulève des cas de prisonniers tibétains face à la Chine

La 35e session du dialogue Union Européenne-Chine sur les droits de l’homme s’est déroulée à Bruxelles les 22 et 23 juin 2017. Au cours de la réunion, l’UE a soulevé la question du Tibet et a exhorté la Chine à libérer les militants, écrivains et religieux tibétains qui font l’objet d’accusations criminelles ou qui ont été emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression.
L’UE a déclaré que la situation des droits civils et politiques en Chine faisait partie des principaux problèmes. Ceci a été discuté en mettant en avant la nécessité de mettre en œuvre les recommandations des organes internationaux.

Les cas soulevés par l’Union européenne comprenaient entre autres :
Des militants, des écrivains et des personnalités religieuses tibétaines qui font face à des accusations criminelles ou qui ont été emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, y compris Tashi Wangchuk, Druklo et Lobsang Kunchok.
 Tashi Wangchuk a été condamné en mars 2016 pour "séparatisme" alors qu’il a voulu légalement obtenir auprès des autorités le maintien de l’enseignement de la langue tibétaine. Sa peine n’est pas connue.
 Druklo (Shokjang) est un écrivain populaire auprès des Tibétains. Il a beaucoup écrit sur la situation dramatique du Tibet. Il a été condamné à 3 ans de prison en février 2016.
 Lobsang Kunchok a été condamné à mort avec un sursis de 2 ans en janvier 2013 pour avoir été en contact avec des organisations en Inde et avoir envoyé des informations sur des immolations.

Des détails sur ces 3 prisonniers et des actions de soutien en leur faveur se trouvent à la page : http://tibetlib.blogspot.fr/
Source : Delegation of the European Union to China, 23 juin 2017