"Himalayas, sur les pas d’Alexandra David-Néel", Priscilla Telmon
vendredi 17 décembre 2010 par Rédaction
"Himalayas, sur les pas d’Alexandra David-Néel",
de Priscilla Telmon [1]
Préface d’André Velter [2] et Marie-Madeleine Peyronnet [3]
Edit. Actes Sud, nov. 2010.
248 pages, 400 illustrations quadri, format 28 x 22 cm, 39 €
ISBN : 2742793410
En 1923, après deux ans de voyage, l’exploratrice française Alexandra David-Néel et le moine Aphur Yongden entament une expédition clandestine de cinq mois à travers les régions mal connues, voire inexplorées, du Tibet oriental.
Surmontant le froid, la faim, l’épuisement, les deux voyageurs atteignent Lhassa, y séjournent incognito, avant de rejoindre l’Inde, exténués mais saufs.
Leur épopée les range parmi les plus grands explorateurs de l’Histoire. La presse internationale annonce bientôt son incroyable exploit : Alexandra David-Néel est la première Occidentale a avoir gagné la cité interdite. Les aventures qui jalonnent son périple font l’objet de son livre le plus célèbre, "Voyage d’une Parisienne à Lhassa", publié à Paris en 1927.
Quatre-vingts ans plus tard, c’est à pied et en solitaire que Priscilla Telmon part sur les traces de cette fantastique aventurière. Rien n’a changé, ou presque, sur le ‘‘toit du monde’’, ni la difficulté d’y voyager, ni l’interdiction d’y pénétrer. [4]
Six mois de marche, plus de 5 000 kilomètres d’aventure, d’engagement et de cheminement intérieur pour renouer avec le souffle, l’esprit et le défi des grandes expéditions passées. Cet ouvrage, qui présente le périple de la jeune femme, fait dialoguer les photographies et illustrations d’aujourd’hui et les images d’archives d’Alexandra David-Néel.
Une aventure unique au cœur des jungles du Vietnam aux plateaux tibétains, en passant par les sources du Mékong. Un regard sur les ethnies les plus rares et les moins connues de la planète : les Yis, les Pumis, les Lissous et les Khampas, les brigands gentlemen, ces derniers insoumis.
Un séjour dans les monastères carmin à flanc de falaise du Tibet central jusqu’à Lhassa. Une aventure initiatique, des vallées enchantées du Sikkim au cœur de la ville monstre : Calcutta.
Un ouvrage pour les amoureux de l’exploration, de l’Himalaya, d’Alexandra
David-Néel, de l’errance et de la poésie.
Voir également :
son site : www.priscillatelmon.com
les dates de signatures
le DVD de cette aventure, "Au Tibet interdit"
Expositions autour de la sortie du livre :
L’Himalaya des aventuriers, du 26/12/10 au 2/01/11 au Musée
du Quai Branly, Paris. Une semaine de films, concerts, rencontres
et ateliers. Voir l’article sur ce sujet.
Exposition Himalayas (conférence et projections) du 18/01/11 au 30/03/11, au MK2 bibliothèque, Paris
.
[1] Après des études d’ethnomédecine, Priscilla Telmon parcourt le monde, de missions humanitaires en voyages aventureux. Photographe, écrivain-voyageur, elle est membre de la Société des explorateurs français.
Depuis 1999, elle se consacre plus particulièrement à des expéditions de redécouverte qui mêlent l’histoire et l’aventure, dans l’esprit des explorateurs passés. Elle fait partager sa passion à travers des films, des reportages et des livres dont "La chevauchée des steppes" (Robert Laffont, 2001) et "Carnets de steppes" (Glénat, 2002).
Depuis 2005, elle présente des émissions et réalise des séries documentaires autour du voyage et de l’écologie (‘‘Paris d’Ailleurs’’, ‘‘Un jour une photo, la planète en danger’’, ‘‘Les chemins du possible’’) sur France 5, Paris Première, Voyage et Canal +.
[2] André Velter est un écrivain et poète français, auteur (entre autres) de
"Une autre altitude. Poèmes pour Chantal Mauduit" (*), Gallimard, 2001
"Le Haut-Pays, suivi de La traversée du Tsangpo", Gallimard, 2007
(*) Chantal Mauduit est une alpiniste française, grande amie du Tibet, décédée le 13 mai 1998 sur les pentes du Dhaulagiri, au Népal.
[3] Marie-Madeleine Peyronnet fut la secrétaire d’Alexandra David-Néel de 1959 à 1969. Elle dirigea ensuite la Fondation Alexandra David-Néel jusqu’à récemment où, bien que retraitée, elle continue d’y faire visiter la maison.
[4] NdR. Cette phrase : "Rien n’a changé, ou presque, sur le ‘‘toit du monde’’, ni la difficulté d’y voyager, ni l’interdiction d’y pénétrer." est de l’éditeur et doit être comprise dans le sens des difficultés de voyager dans ce pays, tant d’un point de vue physique (altitude, conditions extrêmes) que administratif (les interdictions de la République populaire de Chine ont remplacé les limitations de visites du gouvernement tibétain de l’époque qui ne souhaitait pas de touristes, mais les raisons ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui le Tibet n’a plus la possibilité de choisir son destin et n’est plus indépendant. Les conditions de vie des Tibétains s’y sont considérablement dégradées, contrairement à ce que prétend le gouvernement chinois... qui empêche pourtant toute enquête indépendante, que ce soit de journalistes comme d’organismes internationaux (ONU...).)
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