Des Tibétains du Sichuan font voeu de non violence et de bon comportement

Des villageois tibétains célébrant le Nouvel An lunaire dans la province du Sichuan se sont engagés à bien se comporter dans leurs communautés, s’engageant dans une attitude de non-violence et se débarrassant de leurs armes dans un monastère local pour qu’elles soient détruites.

Les objets remis le 5 mars 2015 au monastère de Dzakhok Samdrub, Comté de Kardzé [1], comportaient des "pistolets, fusils, et une variété d’autres armes", rapporte une source locale.
"Les Tibétains ont rendu leurs armes volontairement et ont fait vœu de renoncer à nuire aux autres", poursuit cette même source parlant sous condition d’anonymat.
"Ils l’ont fait au cours du Festival de prière Chotrul Monlam, le quinzième jour du Nouvel An lunaire tibétain, ou de Losar, et dédié le mérite de leur résolution et de leurs vœux à la longue vie du Dalaï Lama", dit-elle.

Lors de cette même cérémonie, "de nombreux Tibétains ont également juré de s’abstenir de jeux et de combats, et promis de renoncer à la consommation d’alcool, de tabac et de tabac à priser".
Les Tibétains allant au monastère proche de Kardzé pendant le Festival ont été étroitement surveillés par des centaines de policiers paramilitaires chinois.
"Ceux-ci étaient postés sur les axes de forte circulation et aux carrefours de la ville principale du Comté".
"Nous avons également entendu parler de grands déploiements de sécurité dans les Comté de Drango [2] et Tawu [3] et dans la région de Choru".

Selon des sources tibétaines, les monastères des régions tibétaines sont souvent devenus l’épicentre des efforts visant à promouvoir non seulement la religion, mais aussi les valeurs nationales et culturelles tibétaines.

Les assemblées publiques annuelles des monastères ont considérablement augmenté en taille au cours des dernières années, des milliers de Tibétains se réunissant pour affirmer leur identité culturelle face à la domination culturelle et politique de Pékin.

Source : Radio Free Asia, 10 mars 2015.