Craintes pour le prisonnier politique Jigme Gyatso

Jigme Gyatso, avec un groupe de 5 autres Tibétains, avait effectué différents actes de résistance pacifique (drapeau tibétain accroché au monastère de Ganden et discussion sur l’indépendance du Tibet).
Son cas a fait l’objet d’une intervention auprès des autorités chinoises lors d’une visite du Groupe de Travail des Nations-unies sur la détention arbitraire à Lhassa en septembre 2004. Il a été établi par le Groupe de Travail que Jigme Gyatso subissait une détention arbitraire, en violation des articles 19 et 20 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme puisque "Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques".
Aujourd’hui, l’organisation « International Campaign for Tibet » (ICT) rapporte que Jigme Gyatso a été maltraité et maintenu en isolement dans des conditions strictes depuis sa rencontre officielle, dans la prison de Chushur, le 27 novembre 2005, avec le Rapporteur Spécial des Nations-unies sur la torture, Manfred Nowak. Celui-ci avait demandé la libération de ce prisonnier considérant qu’il avait été accusé de crime politique vraisemblablement sur la base d’informations obtenues par la torture.
Jigme Gyatso, qui purge une peine de 18 ans de prison (3 années supplémentaires lui ont été infligées en mai 2004 pour avoir crié des slogans favorables au Dalaï Lama) a été hospitalisé plusieurs semaines au début de cette année et ne peut plus marcher correctement à cause d’une blessure à la jambe.

Sur le site : http://tibetlib.blogspot.com une action pour Jigme Gyatso est proposée.

Source : ICT