Confirmation des tirs aveugles des forces de sécurité chinoises sur des manifestants tibétains pacifiques en mars 2008

L’Administration Centrale tibétaine a reçu une liste de 6 Tibétains qui ont été tués lors d’une manifestation pacifique dans la capitale du Tibet, Lhassa, en mars 2008.

Leurs noms correspondent à ceux qui figuraient sur la liste des victimes (décédées) compilée par l’Administration Centrale tibétaine en 2008, basée sur des informations en provenance du Tibet, qui estime que 227 Tibétains sont morts dans le cadre de la répression chinoise depuis mars 2008, dont environ 107 ont été tués à la suite de tirs aveugles.

Les morts ont été identifiés comme
 Dechung, résident de la maison N° 1, 6 Rue Lugug à Lhassa,
 Lhakpa Tsering, résident de la maison no 11, 2 rue Lugug à Lhassa,
 Tenzin Dolkar, résident de la maison N° 9 Tengyeling, Bharkor,
 Pentuk, résident de la maison N° 1, Gaden Khangsar à Lhassa,
 Tashi Tsering, Chambre N° 43, du village de Gyatso, dépendant de Lhassa,
 Wangdue Dhargye, résident de la 5e division du bloc du Bureau du développement à Lhassa.

Le rapport indique qu’ils ont participé à la manifestation pacifique menée contre cinq décennies de mauvaises politiques du gouvernement chinois.

Après la manifestation de mars 2008, le gouvernement chinois a donné aux médias internationaux de fausses indications sur les Tibétains tués et blessés lors du dénommé "incident du 3 au 14" pendant les importantes conférences de presse organisées par le Bureau de la sécurité publique du Gouvernement à Pékin. En outre, il a délibérément cherché à dissimuler la mort brutale de manifestants tibétains occasionnée par les forces de sécurité chinoises.

Le nouveau rapport, expose les tentatives préméditées du gouvernement chinois pour tromper la communauté internationale sur les tirs impitoyables menés sur des manifestants tibétains pacifiques, en mars 2008.
La Chine maintient qu’aucune violence n’a été utilisée et qu’aucun Tibétain n’a été tué par les troupes chinoises au cours des manifestations à Lhassa, en mars 2008.

Sources : Gouvernement tibétain en exil, 1er décembre 2010 et Tibetan Review, 2 décembre 2010