Par milliers, des Tibétains défient les interdictions gouvernementales et sortent en nombre pour célébrer le 76ème anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama, à Kardzé, au Tibet oriental.
Selon des témoignages en provenance du Tibet, Pema Rinchen, écrivain tibétain de 25 ans, a été sévèrement battu puis arrêté pour avoir lancé, dans son livre publié au début de cette année, une attaque cinglante contre les politiques erronées du gouvernement chinois au Tibet.
Un jeune écrivain et éditeur du magazine tibétain interdit "Shar Dungri" ("La montagne enneigée orientale") a été condamné à quatre ans de prison, selon une source de l’intérieur du Tibet.
Le dimanche 26 juin 2011, lors de la Journée internationale de soutien aux victimes de la Torture, Gu Chu Sum, groupe d’anciens prisonniers politiques, a déclaré que la torture était systématiquement pratiquée à l’encontre des Tibétains par les autorités chinoises.
Au moins 39 Tibétains ont été arrêtés en juin 2011 pour avoir organisé des manifestations appelant à un "Tibet libre", au "Retour du Dalaï Lama au Tibet" et criant "Vive le Dalaï Lama". La situation dans la région est très tendue et les gens vivent dans un climat de peur.
À la suite des manifestations, des troupes de sécurité ont été déployées par milliers dans la région afin d’écraser instantanément toute sorte de protestation populaire.
Selon le TCHRD, le site officiel Chinatibetnews.com mentionnerait qu’une importante réunion aurait eu lieu à Lhassa, dans la "Région autonome tibétaine" le 25 juin 2011, sur le thème de la stabilité et de la sécurité dans la région, pour une commémoration sans incidents de la création du Parti communiste.
La "Région autonome du Tibet" se trouve en troisième position sur la liste des régions de la République populaire de Chine souffrant de la désertification, même si plus de 11 % du territoire - environ 14 millions d’hectares - sont recouverts de forêts.
Selon des sources tibétaines, les propriétaires de camion tibétains, à la recherche d’un travail sur les projets routiers et ferroviaires au Tibet, ont été écartés au profit de chauffeurs travaillant pour les entreprises chinoises, entraînant des protestations et des affrontements.
Selon une source très haut placée, après avoir appris que les autorités chinoises avaient organisé l’événement à des fins de propagande, des moines du monastère de Kirti ont refusé d’assister à une réunion de prière habituellement observée une fois tous les 15 jours.
Selon International Campaign for Tibet, organisation basée à Washington, le monastère de Kirti situé dans le Comté de Ngaba (Aba) Province du Sichuan, sous blocus des policiers armés chinois depuis le 16 mars, a perdu des centaines de moines en raison d’expulsions et de détentions ainsi que de désertions. Les désertions seraient causées d’une part par les craintes de disparition, de torture et de détention, et l’impossibilité de la pratique religieuse et des études, en raison de la campagne d’éducation patriotique obligatoire menée par les autorités chinoises.
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